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Histoire de Saint-Dominique
- Par francal
- Le 27/01/2025
- Dans Histoire
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Saint-Dominique est né Dominique de Guzmán, au milieu du XIIe siècle à Caleruega, un village austère de l'actuelle province de Burgos, dans la Vieille-Castille, à 80 kilomètres de Burgos, vers 1170. Dominique est le troisième de la fratrie après Antoine et Manés. Tous deux deviendront également prêtres. Le troisième fils de Félix de Guzman est un homme du Moyen-Âge, un Espagnol de famille riche. Comme sa famille a de l’argent, issu d'une famille noble, Dominique de Guzman possède ses propres livres, ce qui est plutôt rare pour l’époque.
Ses parents décident pour lui qu’il serait destiné à l'état clérical et ils lui font étudier la théologie à l’université. À sept ans, il est confié à un oncle maternel ecclésiastique qui vit à Gumiel de Izán, où il étudie les lettres, notamment le latin, pour en faire un lecteur. Dominique est envoyé à quatorze ans à l'université de Palencia pour y étudier la théologie et la philosophie. Il apparaît comme un étudiant sérieux, un peu trop sérieux peut-être, toujours plongé dans ses livres. Repéré par le prieur du chapitre des chanoines réguliers d'Osma, il entre à l'âge d'environ vingt-cinq ans, en 1196, comme chanoine dans cette communauté. Dominique apparaît effectivement dans une charte datée du 13 janvier 1201 avec la qualité de sous-prieur du chapitre d'Osma. La communauté du chapitre d'Osma est alors en pleine réforme, à cause du prieur qui veut y imposer la règle de saint Augustin.
Selon une tradition qui ne manque pas de vraisemblance, il se serait signalé dès cette époque par sa charité. A ce moment là en Espagne, une famine décime le pays. Les gens meurent de faim sous les fenêtres de Dominique. Il décide alors de vendre ses livres, ses précieux livres, pour donner l’argent aux pauvres. Ce jour-là, il est bouleversé par les souffrances des autres et c’est pourquoi il préfère aider ceux qui mouraient de faim plutôt que de continuer à travailler avec ses livres qu’il aimait tant. Selon l'hagiographie dominicaine, il se distingue de bonne heure par la ferveur de son zèle et par son talent de prédicateur. Première étape d'une carrière ecclésiastique brillante, à laquelle ses origines sociales et sa formation scolaire semblaient le destiner.