Route au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre - Rive droite (60)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre"
Située en plein coeur de l'Oise dans la Picardie, Noyon (km 0) situé en rive droite de l'Oise, labellisée Ville d'Art et d'Histoire sera le point de départ de ce parcours touristique. Noyon, cité de saint Eloi et de Jean Calvin, vous raconte 2000 ans d’histoire.
À l'époque mérovingienne, l'évêché de Noyon bénéficie de sa proximité avec Soissons, qui fut l'une des capitales du royaume franc et des palais voisins.
Noyon est une ville importante au Moyen Âge. Charlemagne y est couronné roi des Francs en 768. En 1430, Jeanne d'Arc est emprisonnée quelque temps à la petite prison de "l'Officialité du Chapitre" de Noyon, avant d'être vendue aux anglais le 21 novembre de cette même année. Avec un exceptionnel ensemble épiscopal et canonial, la ville de Noyon est un véritable témoin de la transition entre l'art roman et l'art gothique.
Un large cercle de boulevards arborés restitue le tracé de l’enceinte médiévale, un autre, plus petit, à l’intérieur, enserrant le cœur de Noyon, marque l’emplacement du rempart gallo-romain. C’est au détour de cette promenade en rond que vous découvrirez les spectaculaires témoins du riche patrimoine de Noyon : la cathédrale des XIIe et XIIIe siècles, chef d'œuvre du premier âge gothique et son quartier canonial, bien sûr, la bibliothèque du chapitre, l’Hôtel de Ville et les musées,...
Située dans le quartier canonial, un quartier préservé, peut être le point de départ pour découvrir les nombreuses belles demeures avec des façades où se côtoient pierres, briques et colombages, puis les hôtels particuliers qui confèrent un certain cachet à la ville. Afin d’accompagner les visiteurs de Noyon, une signalétique patrimoniale a été mise en place.
Sortir de Noyon par la D145 en direction de Pont-l'Évêque (3 km). Le petit village marinier de Pont-l'Évêque se trouve niché sur les rives de l'Oise, à la confluence du canal latéral de l'Oise et du canal du Nord, dans un bel environnement naturel. Pont-l'Évêque tire son nom de l'évêque de Noyon qui, en son temps, fit construire un pont sur l'Oise et y demandait un péage épiscopal. Cela dura jusque sous l'ancien régime et si le péage a disparu, le village a conservé sa physionomie portuaire.
Une façon originale de remonter le temps et de se rendre compte de la vie d'autrefois dans cette charmante bourgade. Les maisons se dressent le long des quais du port où de nombreuses manifestations se déroulent. Le canal fait partie intégrante du village et les habitants sont souvent aussi à l'aise sur terre que sur l'eau. C'est pourquoi vous pourrez assister à de nombreuses festivités fluviales aussi insolites que pittoresques.
Prendre la direction de Passel, via la D64 (7 km). Vous passerez à proximité du Mont Renaud. Cette colline s'élève à 85 mètres d'altitude et domine l'Oise et l'embranchement entre le canal du Nord et le canal latéral à l'Oise. Au Moyen Âge, le mont Renaud appartient aux Templiers. Renaud de Rouy, trésorier de Philippe le Bel, achète la propriété au XIVe siècle et y installe une communauté de Chartreux, qui fonde la chartreuse de Mont-Saint-Louis.
En 1802, l'ancienne chartreuse est transformée en un château avec colombier et fabrique de jardin. Le château fut modifié et une ferme fut construite vers la fin du XIXe siècle. Du château subsiste l'aile droite, réhabilitée après les combats de la guerre 1914-1918.
Laisser Passel sur votre droite, pour continuer vers Chiry-Ourscamp, via la rue Royale (11 km). En rive gauche, l'abbaye d'Ourscamp s'insère dans la vaste forêt domaniale d'Ourscamp-Carlepont. En rive droite, un large méandre de l'Oise a donné naissance à un marais au bord duquel s'est installé un premier village au Moyen-Age. Le village de Chiry s'est ensuite implanté à flanc de côteau, sur le versant du Mont Conseil toujours très boisé de nos jours.
A découvrir sur la commune de Chiry-Ourscamp : l'église Notre-Dame ou Sainte-Anne situé face à la mairie, élevée au XIIe siècle avec un portail Renaissance. Les ruines du château d'Alphonse Mennechet de Barival (1881-1903), construit vers 1880 et jamais achevé en raison du décès de son bâtisseur. Les ruines de la tour Mennechet. Les fortins allemands de la Cavée de 1915 et de la voirie Mademoiselle.
A voir également la chapelle Sainte-Anne situé sur la RD 1032, élevée sur une parcelle du jardinier Hamelin en 1764 en bordure de la route nationale (rue Royale). Jadis chapelle Notre-Dame-de-Bons-Secours, elle a été dédiée à sainte Anne lors du transfert de la relique d'Ourscamp à Chiry en 1807.
Poursuivre vers Pimprez, via la D608 (16 km), a voir le Prieuré de la Verrue, puis se diriger vers Ribécourt-Dreslincourt, via la rue Emile Zola (20 km). Le patrimoine des deux communes est constitués par l'église Saint Rémi de Ribécourt de 1600, remplacée au XIXe siècle dans un style néo-gothique. Consacrée en 1887, elle fût très endommagée pendant la Grande Guerre. Elle sera reconstruite à l’identique en 1930.
L'église Saint Eloi de Dreslincourt, le bâtiment d’origine datait du XVIIe siècle et possédait un clocher d’architecture romane avant d’être rasé, ainsi que tout le village, par l’artillerie française lors de la Première Guerre Mondiale. Sans oublier le Château du XVIe siècle et la grotte des Cinq Piliers.
Prendre la D932 jusqu'à Béthancourt (22 km), puis Thourotte (25 km), a découvrir l'église du XIIe siècle. Continuer vers Longueil-Annel, via la D73 (27 km). Longueil-Annel est une commune marqué par sa situation fluviale et sa culture de la batellerie. Le château d'Annel fut la première école d'agriculture de France à sa conception en 1771, sous Louis XV.
Visiter la Cité des bateliers, un musée consacré à la batellerie. Il est structuré autour de trois pôles : la Maison Musée, la Péniche Musée "Freycinet", construite en 1936, les Kiosques sonores et les berges du canal.
Le Mont Ganelon surplombe le village de Longueil-Annel. En raison de son nom, lié au chevalier félon de la Chanson de Roland, le mont Ganelon est propice aux légendes. Le nom de cette colline viendrait du chevalier Ganelon, qui aurait causé la mort de Roland et la perte de la bataille de Roncevaux. Une ancienne tradition place au sommet de cette colline le temple d'Ésus, où les druides célébraient leurs sanglants sacrifices.
Cette même tradition indique que César vint y installer l'un de ses camps lors de la conquête de la Gaule. On prétend qu'à l'époque de l'occupation romaine, les vainqueurs y érigèrent une forteresse semblable à toutes celles qu'ils construisaient : ceci semble être confirmé par la grande quantité d'armes et de médaille trouvées sur le mont Ganelon. En 1750, un cultivateur découvrit, en remuant la terre, un collier d'or.
Poursuivre en direction de Janville (30 km) située au bord du Canal latéral à l'Oise. L’Eglise Saint-Nicolas de Janville, de l’époque médiévale a été restaurée en 1791, elle reste le bâtiment le plus ancien du village.
Suivre la direction de Clairoix (33 km). Parmi les autres édifices remarquables de Clairoix, on peut citer l’église, la "villa Sibien", la propriété de Comminges, et le Clos de l’Aronde, l’actuelle mairie, qui a hébergé quelques familles illustres comme celles d’Hervé de Tocqueville, de Joseph Pinchon (dessinateur de Bécassine), ou de Louis Duval-Arnould. Admirer aussi l'église Saint-Étienne de Clairoix.
Une paisible rivière, l’Aronde, traverse Clairoix, elle a longtemps fait tourner cinq moulins à eau, associés à d’importantes bâtisses devenues petit à petit, au XXe siècle, de belles propriétés privées. Le village est marqué notamment par le passage de Jeanne d'Arc, qui y serait restée une nuit sous la garde de Jean II de Luxembourg-Ligny (Jehan de Luxembourg).
La prochaine étape de ce circuit touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre" sera la ville de Compiègne (37 km). Riche d'un patrimoine bâti de qualité, avec l'ensemble de ses rues, de jolies maisons médiévales dont la plus ancienne date du XVe siècles, des monuments à visiter, la ville royale puis impériale, fut le théâtre d'événements majeurs de l'histoire de France.
Au XVIIIe siècle, avec la construction du château, Compiègne devient cité royale et impériale. Louis XV, Louis XVI, Napoléon Ier et Napoléon III se sont succédé, transformant le château en un haut lieu de pouvoir. Compiègne peut s'enorgueillir d'un passé glorieux et tumultueux qui couvre plus de mille ans d'histoire de France, attesté par de nombreux vestiges gallo-romains, mérovingiens, des édifices religieux et royaux de la Renaissance, classiques, premier ou second Empire.
Une visite au Musée Antoine Vivenel, amateur d'art éclairé qui rassembla une superbe collection d'oeuvres de l'Antiquité, de la Renaissance et de l'art de son temps, s'impose également. Dans la ville de Compiègne, découvrez également le charme historique de l'espace piétonnier. Suivez par exemple les rues Napoléon, des Lombards, des Cordeliers. Faites une halte devant l'ancien grenier à sel et la vieille cassine du XVe siècle.
Parmi le patrimoine religieux de Compiègne, les deux principales églises, la chapelle Saint-Corneille, et les restes de deux abbayes seront à découvrir. À ne pas manquer aussi, le musée de la Figurine historique qui rassemble des milliers de figurines en étain, plomb, bois, papier… racontant l'histoire de Compiègne et de la France grâce à des compositions étonnantes comme la dernière grande bataille du Premier Empire.
En repartant de Compiègne, arrêtez-vous à Margny-lès-Compiègne (38 km). Situé en gare de Margny-Compiègne, un lieu de mémoire llustre le triste sort des 50 000 hommes et femmes déportés du camp de transit de Royallieu vers les camps de la mort, entre mars 1942 et août 1944. La capture de Jeanne d'Arc eut lieu à Margny-lès-Compiègne le .
Poursuivre ce pariple touristique en direction de Venette, via la D13 (40 km). En 1358, Venette est brûlée par les Navarrais, puis en 1430 par les Anglais, lors du siège de Compiègne où Jeanne d’Arc fut arrêtée. Le village est brûlé une dernière fois par les armées prussiennes en 1814. On trouve encore sur certains murs des maisons anciennes les traces des incendies. L’essentiel du patrimoine de Venette date donc du XIXème siècle.
Les Séroux, propriétaires du village au XVIIe siècle, firent construire vers 1857 le château, qui est encore en place aujourd’hui, rue des Martyrs. L'église Saint-Martin de Venette, rue de Corbeaulieu semble remonter à la première moitié du XIIe siècle, mais très peu d'éléments tangibles subsistent de cette époque.
Deux colombier se trouve sur la commune de Venette : un colombier octogonal du XVIIIe siècle, rue du Général-Koenig et celui à colombages du XVIIe siècle de l'ancienne ferme seigneuriale, dans la cour de l'école maternelle, rue du Cul-de-Sac. On peut également noter : un bâtiment conventuel du XIIIe siècle dans la cour de l'ancienne ferme seigneuriale, rue de Corbeaulieu et l'écluse de l'Oise de l'île des Rats.
Suivre l'Oise en restant sur la D13 par Jaux (44 km). De l’époque mérovingienne au Ve siècle jusqu’au début du XXe siècle, la moyenne vallée d' l'Oise est viticole. Les terres couvertes de vignobles étaient très morcelées et la culture de la vigne difficile. Le vin était généralement d'une qualité moyenne. En 1789, la vigne occupait à Jaux environ 300 hectares et encore une centaine d'hectares au milieu du XIXème siècle.
Un des monuments les plus anciens de Jaux est l'église de St Pierre et St Paul, dont le clocher et une partie du portail sont romans. Elle a été incendiée lors de l'invasion des Normands, puis restaurée au cours des siècles suivants. Il subsiste des fragments de vitraux datés de 1541.
On peut également signaler : Le château de Varanval, au hameau du même nom, avec quelques vestiges de l'ancien château seigneurial et la chapelle Notre-Dame, aujourd'hui ruinée, de l'ancien prieuré de Boucquy, au nord du hameau de Varanval. Elle fut édifiée par les moines de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne au XIIe siècle.
Arrêtez-vous à Armancourt (46 km), pour admirer l'église Notre-Dame située sur une butte d'une altitude de 117m, rue des Vignes blanches, dominant le village, à l'écart du centre. Près de l'église se trouvaient jadis une source au caractère miraculeux, ainsi qu'un moulin à vent. le long de la rue principale du village, la RD 13 : rue des Matinnoix, rue de la Basse-Côte se trouve des fermes et maisons picardes traditionnelles, datant de la plupart du XIXe siècle.
Passer par Le Meux (49 km), via la D13 et D98. Le château du Meux estun ancien relais de chasse construit en 1637, modifié aux XVIIIe et XIXe siècles. La triple harmonie de la pierre blanche, de la brique rose et de l'ardoise bleue est caractéristique de la construction de cette époque. L'église Saint-Martin, date essentiellement du début du XVIIe siècle, elle conserve quelques éléments plus anciens, dont le portail occidental d'architecture romane.
Poursuivre vers Rivecourt (52 km). La commune de Rivecourt est réputée pour son prieuré qui fut fondé au VIIe siècle, à la suite d'un don du roi à l'abbaye de Saint-Wandrille. L'église et le prieuré de Rivecourt ont été reconstruits après l’incendie de 895 à la suite des invasions normandes, puis vers 1513 sous Louis XII. Dans son ensemble, l'église Saint-Wandrille demeure pour autant un témoin précieux de la reconstruction flamboyante après la guerre de Cent Ans en milieu rural.
A voir aussi le château de Rivecourt, rue du Château : son jardin d'agrément datant pour partie du XVIIe siècle, a été retenu pour le pré-inventaire des jardins remarquables.
Longueil-Sainte-Marie, via la D13 et D26 (54 km). L'église Saint-Martin, en fort mauvais état en 1891, avec une nef qui se lézarde et des plafonds qui tombent a été reconstruite dans le style néogothique. Ces travaux se sont achevés avant 1904. A côté du portail de l'église, place Charles-de-Gaulle se trouve un manoir avec sa porte fortifiée du XVIe siècle.
La porte et quelques autres éléments du manoir proviennent de l'ancien château de Longueil, dont les fortifications ont été démolies en grande partie en 1750, quand le château a été transformé en ferme. Le château de Longueil est un lieu hautement symbolique pour l'histoire de la région. Propriété de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne, il occupe un emplacement stratégique et joue un rôle important dans la guerre de Cent Ans.
A l'époque où les Anglais et les Navarrais, retranchés dans le fort de Creil, ravageaient les environs. Les habitants de Longueil ne voulant pas laisser l'ennemi s'emparer de cette place, obtinrent du seigneur Régent, et de l'abbé de Saint-Corneille, l'autorisation de se retirer dans le château, avec des armes et des munitions. Ils choisirent entre eux un capitaine, et tous élurent Guillaume-aux-Alouettes.
Il choisit pour son lieutenant un autre compagnon de haute taille, et d'une force extraordinaire, appelé : Le Grand Ferret. Son implication est décisive pour la défense du village et de son château, en dépit de l'avantage des Anglais quant au nombre et à l'armement.
Des ruines importantes de bâtiments du château de Longueil subsistent encore au XIXe siècle, dont de hauts murs décorés de sculptures et la base d'un donjon, ainsi que les traces des fossés d'enceinte.
Suivre la D13 jusqu'à Houdancourt (61 km), petit village rural dont le nom fut porté pendant plusieurs siècles par une célèbre famille de grande noblesse. Malheureusement pour le développement du village de Houdancourt, aucune de ces illustres personnes, surtout à partir du milieu du XVIIe siècle n’y résidèrent.
Il ne reste donc au village d'Houdancourt, en tant que vestige des siècles passés, que l’église construite à la fin du XIIe début du XIIIe siècle et a servi d’église conventuelle aux moines de l’abbaye de Charroux.
Continuer vers Brenouille (71 km), via la D13 et D200. L'église Saint-Rieul est l'une des très rares églises dédiées au premier évêque de Senlis, saint Rieul, qui subsistent dans la région. Les parties les plus anciennes de l'édifice actuel remontent au milieu du XIIe siècle. L'Eglise renferme plusieurs pierres tombales, les principales se trouvent dans la chapelle-sud est et concernent la famille des Le Bel, elles datent du XVème siècle.
On ne sait à quelle date fut construit le château de La Boissière, situé près de l'église. On le connaissait aux XVIe et XVIIe siècles. Il comportait une chapelle dédiée à saint Étienne. Toutes les constructions ont disparu.
Cette escapade touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre" passera par Rieux (73 km), via la D200. L'église Saint-Denis de Rieux a été bâtie en plusieurs étapes entre le XIIe et le XIVe siècle, et on y trouve encore des vestiges de style roman dans le transept et le clocher, de forme octogonale.
Avec une grande porte cochère surmontée d'un arc en anse de panier et une petite porte sous une ogive surbaissée à sa droite, le portail de ferme, rue Fanny-Duvivier, bien conservé représente, avec l'église, le dernier vestige d'architecture médiévale à Rieux. On peut également signaler le Château, entre la rue du Château et l'impasse Abbé, près de la RD 200 : l'eau de la source du château a été mise en bouteille entre 1893 et le début de la Première Guerre mondiale.
Aujourd'hui, le château a perdu sa splendeur et est devenu une maison d'habitation ordinaire.
Poursuivre sur la D200 jusqu'à Villers-Saint-Paul (65 km). L'histoire de Villers-Saint-Paul n'est pas connue avant le Xe siècle, bien que sa mention la plus ancienne remonte au début du VIIIe siècle. L'église elle-même n'est mentionnée dans aucun texte antérieur au XIIIe siècle. Richement sculptée à l’intérieur comme à l’extérieur, l’église comptait également des fresques peintes dont il ne reste hélas que peu de traces aujourd’hui.
Douze pierres tombales ornementent les parois de l’église, au nombre de douze. Le splus anciennes remontent à la fin du XIVème siècle et au début du XVème. Elles représentent les membres de la famille Brunel, probablement proches de la famille du duc d’Orléans, frère de Charles VI.
Plusieurs rues témoignent de ce passé villersois, en particulier les rues, voisines, du Maréchal Gérard et Mortefontaine. Le Parc de la Brèche a été aménagé dans la propriété de l'ancien château de Villers-Saint-Paul, parfois appelé château de Mortefontaine, démoli en 1971. Le parc est irrigué par la Brèche qui se jette quelques centaines de mètres plus loin dans l'Oise.
Dirigez-vous vers Nogent-sur-Oise (67 km), à l'occasion de cette étape plusieurs édifices méritent votre attention. Dédiée à Sainte Maure et Sainte Brigide, l’église est essentiellement de style roman, dans ses parties les plus anciennes, la nef et le clocher, qui datent du début du XIIe siècle. Construit à la fin du XIXe siècle sur l’emplacement d’un ancien vignoble au lieu-dit Beauregard, le Château des Rochers est une imposante demeure bourgeoise en brique.
Le Parc Hébert abrite aujourd’hui la façade du Château de Sarcus.
Poursuivre vers la commune de Montataire (71 km). De la nécropole mérovingienne aux vestiges des premiers siècles et ses bâtiments témoins de l'âge d'or industriel, en passant par la Collégiale Notre-Dame, de nombreux lieux rappellent le passé exceptionnel de la ville, à différentes périodes de son Histoire.
A partir du centre-ville historique de Montataire du XIIe siècle, flaner jusqu'à la Collégiale Notre-Dame, rue de l'Église. Construite à l'extrémité est de la proéminence rocheuse, au nord du château, elle domine la vallée de l'Oise et occupe l'emplacement d'un lieu de culte utilisé au moins depuis l'époque gallo-romaine. La première église a été construite à la fin du XIIe siècle.
Les chapiteaux extrêmement bien conservés replongent les visiteurs immanquablement dans l'univers fantastique médiéval : motifs végétaux, dragons, chimères..
Le château de Montataire, allée des Marronniers a été construit au XIIe siècle par le comte Renaud II de Clermont sur la demande du roi Louis VI le Gros, Le domaine de Montataire a joué un rôle dans l’histoire de France dès son édification. Jean de Madaillan, dont la famille a été propriétaire du château durant trois-cents ans, était un fidèle ami et serviteur du roi Henri IV. Il a ainsi reçu au château le Roi de France à diverses reprises.
Le château n'est pas accessible au public, et peut être vu de loin, depuis la rue Lénine à l'est. Toutefois, des visites guidées du château sont organisées par les propriétaires des lieux. Le petit château ou château Khardys, allée des Marronniers, rappelle le château de Montataire de par son style néogothique, mais ne possède que deux tourelles d'angle.
Au milieu du XIXe siècle, l'érosion a fait resurgir le lointain passé de Montataire, sous la forme de sarcophages mérovingiens datant du Xe siècle. Ce n'est qu'au début des années 1980, lors de travaux, que des fouilles d'ampleur ont été réalisées, révélant 292 tombes toujours visibles aujourd’hui, derrière la fontaine du jubilé située à l’entrée du petit château dans l’allée des Marronniers.
Montataire abrite également la grotte de Pierre l'Ermite, une maison troglodyte située dans le prolongement de la rue du Jeu d'Arc. La commune a planté de la vigne du Bois-Godart, et dont les premières vandanges ont eu lieu en 2017.
Prendre la direction de Saint-Leu-d'Esserent, via la D92 (79 km), la rivière de l'Oise fait partie de la ville qui lui doit sa structure, son cadre, ses paysages. Des marques du riche passé fluvial de Saint-Leu-d'Esserent sont encore visibles en longeant l'Oise, notamment au travers de son chemin de halage, de ses quais ou de son pont. L'Oise a été le berceau du développement d'un bateau de transport fluvial aujourd'hui disparu : la Besogne. Vous pouvez l'apercevoir au Musée de la Guesdière.
Le destin de Saint-Leu-d'Esserent change en 1081, lorsque Hugues de Dammartin, seigneur du lieu, donne à l’abbaye de Cluny la terre qu’il possède à Hescerent.L’Ordre de Cluny envoie alors quelques moines fonder un monastère dédié à Saint-Leu. Depuis 900 ans, l'Abbatiale majestueuse, joyau de la Ville surplombe la vallée de l'Oise du haut d'un promontoire rocheux, tel un château fort.
De l’ensemble monastique subsistent encore l’église Saint-Nicolas, la porte monumentale, le cloître, une partie des fortifications, le pigeonnier ainsi que la Cave Banvin. Celle-ci, construite aux XIIe et XIIIe siècles, tire son nom de l’ancien droit féodal de Banvin : Bannum Vinum. C’était ici que les moines de l’ordre de Cluny stockaient et vendaient leur vin.
La rivière Oise est l'implantation historique d’un port à pierres. Le patrimoine de Saint-Leu-d'Esserent a été bâti grâce à la pierre de la ville. Cette matière première, nommée le banc de Saint-Leu, a été extraite de plusieurs lieux dont la carrière souterraine du couvent qui a servi de lieu d’assemblage et de stockage des bombes V1 allemandes pendant la Seconde Guerre Mondiale.
D’une pierre à l’autre, parcourez Saint-Leu-d'Esserent, tout autour des lieux chargés d'histoire, il est aussi possible d'apercevoir un ancien pigeonnier, quelques vestiges des remparts de la ville avec une tourelle dite du Guetteur ainsi que, dans la rue du Dernier Bourguignon, les traces des dernières maisons troglodytiques. Sans oublier le château de la Guesdière et ses jardins à la française.
Maison fortifiée du XIIe siècle pour protéger le prieuré clunisien, le Château de la Guesdière s’est métamorphosé au fil des siècles. Il abrite désormais l’Hôtel de Ville de Saint-Leu-d'Esserent et le Musée de la Guesdière consacré à l’histoire et au patrimoine Lupovicien.
Après avoir exploré Saint-Leu-d'Esserent et profité de son cadre enchanteur, poursuivez votre parcours touristique en direction de Villers-sous-Saint-Leu, via la D44 (82 km). Admirer l'église Saint-Denis du XIIe siècle, selon ce que l'on s'en approche du sud ou du nord, l'aperçu de l'église est complètement différente. Le château de Villers-sous-Saint-Leu, belle demeure du XVIIIe siècle, mérite aussi votre attention.
La D44 vous emmenera à Précy-sur-Oise (84 km), plusieurs édifices prennent place dans la ville dont son église Saint-Pierre-et-Paul, des XIIe et XIIIe siècles. Elle renferme d’intéressantes pièces dont un très beau retable en pierre du XIIIe siècle et une vierge à l’enfant en bois polychrome du XIVe siècle. On peut également voir le château de Précy-sur-Oise, de la fin du XIXe siècle qui s'élève à l'emplacement de l'hôtel seigneurial médiéval.
Sans oublier le château des Érables, rue des Tournelles : une grande maison bourgeoise en pierre, avec des chaînages en pierre de taille.
La dernière étape de l'itinéraire sur la rive droite de l'Oise de la Route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre", sera Boran-sur-Oise, via la D603 (90 km). La ville est situé en face des magnifiques forêts de Chantilly, à l’endroit où vient mourir la falaise du Thelle.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre".
Pour vous rendre sur la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre"
Noyon
2 °C Nuageux
Min: 2 °C | Max: 2 °C | Vent: 8 kmh 249°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre", Rive droite.
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre", Rive gauche.
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "Au fil de l'Oise, l’Eau et la Pierre"
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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