Route des Forêts et Belles Demeures du Haut Perche (28)
La Route touristique des Forêts et Belles Demeures du Haut Perche
Le parcours touristique mène de la belle forêt domaniale de Senonches aux charmants petits bois du haut Perche. Cette région est joliment pourvue de nombreux ruisseaux aux noms champêtres, Gervaine, la Meuvette, le Buternay, la Blaise (rivière de 1ère catégorie piscicole),… qui rejoignent les sinueuses vallées de l’Eure ou de l’Avre.
Entre bois et étangs de surprenantes bâtisses se distinguent. Les unes, d’anciennes forteresses, ont gardé l’aspect rude et sévère des châteaux du Moyen Âge ; d’autres, d’élégantes demeures des XVIIIe et XIXe siècles, reflètent la prospérité des activités industrielles de l’époque.
La Forêt domaniale de Senonches abrite deux arbres remarquables : le « Chêne Fauteuil » (parcelle 176, près du rond des Ruelles) et le « Trois Frères » qui ont plus de 300 ans (parcelle 217, près du rond d’Angoulême).
Cet itinéraire touristique est propice à la promenade en forêt et à la visite des activités agricoles de la région. Des animations de découverte de la faune, de la flore et de la culture locales sont proposées, tandis que des producteurs locaux ouvrent les portes de leur exploitation pour une visite originale. .
A une heure quinze de Paris, entre les plaines de la Beauce et du Thymerais, les villages du Perche Senonchois sur ce circuit touristique seront heureux de vous accueillir dans leur campagne verdoyante. Vous découvrirez un paysage forestier reposant, des parcs et jardins paisibles, mais aussi une architecture harmonieuse.
Le bourg fortifié de Senonches (km 0), entouré d’étangs et de forêts, sera le point de départ de ce circuit touristique en 16 étape d'une distance de 97 km. Au coeur du Parc Naturel Régional du Perche, dans un vaste domaine forestier, Senonches est le reflet de l'esprit perche.
Frontière naturelle entre la Beauce et le Perche Senonches se situait en zone frontière entre le Duché de Normandie et le pays de France vers l’est. Ainsi, il participe à une ligne de défense, situé en troisième position derrière St-Rémy-sur-Avre et Brezolles. Senonches avec les seigneurs du Thimerais, a toujours soutenu la couronne de France.
Son château du XIIIe siècle rappelle le temps où Senonches défendait le royaume capétien. Avant-poste défensif du domaine royal capétien, face au duché de Normandie, l’ensemble fortifié est érigé au XIIe siècle par Hugues II de Châteauneuf, seigneur du Thymerais.
La Route touristique des Forêts et Belles Demeures du Haut Perche en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
En flanant dans Senonches découvrez l''église Notre-Dame-de-Bon-Secours bâtie au XIIe siècle. Elle est construite en pierre de grison, silex et briques plates. En 1927, la tour contient de très beaux vitraux de l'école de Reims datant du XIXe siècle. A l’église primitive, très réduite, on a accolé un poste de guet ensuite surmonté d’un clocher. Des souterrains reliaient le château à l’église.
A voir sur la commune de Senonches : L'Hôtel de Ville à l'origine cet édifice était une maison bourgeoise. En 1883 elle fût transformée en école. Pendant la première guerre mondiale, elle devient l'Hôpital militaire. La Chapelle de la Saint-Cyr, l'église Saint-Pierre située dans l'ancienne commune de La Ville-aux-Nonains. l'église saint-Maurice située dans l'ancienne commune de Tardais. Le Château de Tardaisé, les fours à chaux et le haut fourneau à Boussard du XVIIIe siècle.
Outre ces monuments remarquables, Senonches a gardé quelques curiosités, dont la Butte des Sarrasins qui domine le lac Arthur Rémy, et la pyramide des Evées couronnée du « Petit Napoléon » moulé par d’anciens grognards travaillant aux fourneaux de Boussard. Les fourneaux étaient l’une des nombreuses industries parmi les verreries, poteries et tuileries, fours à chaux, métiers du bois…, dont la région senonchoise a bénéficié grâce à la richesse de son sous-sol.
Quittez Senonches pour Le Mesnil-Thomas via la D20 (7 km). Le masnile, ou mansionale au Moyen Age, était une ancienne demeure féodale. Deux hameaux du village possédaient un château : près de la Grande-Motte s’élevait le château de la Cour Solaire et le château de la Salle appartenait au domaine royal.
Malgré les transformations extérieures qua subi l’église Saint-Barthélemy, vous pouvez encore distinguer la litre seigneuriale, bande horizontale peinte en noir au décès du Seigneur titulaire de la paroisse. Des reliques et des registres remontant à 1685 ont été apportés de l’église de La Burgondière, sans doute annexée au Mesnil en 1692.
Prendre la direction de Louvilliers-lès-Perche par la D30 (10 km). Cette commune compte trois grands domaines privés : le château du Paradis, dans les bois du même nom, le château de la Forêt et le château de Sausseaux. La modeste église Notre-Dame présente un plan quadrangulaire très allongé avec un clocher-porche ancien abritant un portail à triple voussure ogivale surmonté d’un arc de grison.
Suivre la direction de La Framboisière via la D146 et D155 (17 km). Le ruisseau de Gervaine, qui alimentait le canal de flottage de Senonches au XVIIIe siècle, prend sa source dans la commune. L’église Sainte-Madeleine, d’origine romane, a été allongée la fin du XIXe siècle à partir de la porte latérale sud et présente maintenant un clocher-porche. La brique a remplacé le grison, mais les contreforts de la partie ancienne n’ont pas été modifiés.
Revenez sur vos pas, puis continuer vers La Saucelle sur votre gauche (23 km). Le mélange de matériaux donne à l’église Sainte-Anne un aspect vivant et coloré. Elle est mise en valeur par son environnement champêtre. L’église a conservé sa belle voûte lambrissée, ornée d’une sablière moulurée, et son charme originel.
Après La Saucelle poursuivre vers La Mancelière via la D25 et D146 (28 km). Le village a pris son nom actuel au Xe ou XIe siècle alors que la culture de la vigne connaissait une extension et nécessitait la construction de « celliers » au Mansel. L’église (vitrail du XVIe siècle classé) est une annexe de la cure Saint-Pierre-des-Châtelets.
Le presbytère se trouve au hameau principal de Montmureau, soit à mi-chemin entre les deux églises. Face au château du XIIIe siècle, on remarque une ancienne tuilerie… En effet, la commune était fort réputée pour la qualité de son banc de marne formant un gisement de chaux hydraulique de 400 hectares.
Le domaine du château de La Mancelière fut conservé de 1535 à 1720 par la famille Acres, qui s’illustra au service des rois de France. Il est situé dans un parc très bien dessiné et entouré de futaies de chênes. La maison jouxte une ferme dont les bâtiments comportent une tour ronde de facture très ancienne, ce qui atteste la présence d’un lieu seigneurial ou d’une forteresse. Propriété privée.
Suivre la direction de Beauche par la D25 (33 km), en traversant la forêt des Bois Verts, on découvre le domaine du Gland qui aurait appartenu à Louis-Philippe. Le pays était autrefois couvert de nombreux bois. Ce sont les défrichements, vraisemblablement réalisés par les Templiers établis à Mezian, et l’essartage, qui ont formé l’actuel paysage de plaine.
A l’entrée du village de Beauche, la maison forte de Beaumarchais a gardé sa tour d’angle de briques polychromes, caractéristique de l’architecture des XVe et XVIe siècles. L’église Saint-Martin est l’une des rares qui soit agrandie de deux collatéraux anciens. L’église a subi peu de modifications, aussi le mobilier du choeur et les retables du XVIIe siècle forment-ils encore un ensemble remarquable.
La forteresse de la Gadelière fut bâtie au XIe siècle, sur le plateau dominant la vallée de l’Avre. Deux autres seigneuries, les Fosses et la Potinière complétaient le système défensif de ce territoire. Le château a conservé l’allure solide et défensive de son passé médiéval, avec ses contreforts de grison et ses douves (aujourd’hui asséchées).
Les bâtiments alentours se répartissent harmonieusement autour du manoir et de sa chapelle, qui fut l’ancienne église paroissiale de La Gadelière (elle conserva son clocher jusqu’en 1852). Sur les murs de la nef apparaissent encore des armoiries peintes sur des fragments de litre funéraire. Propriété privée.
Poursuivez votre escapade touristique sur la route touristique des forêts et belles demeures du haut perche vers Montigny-sur-Avre via la D102 (40 km). Montigny-sur-Avre désigne un château fort bâti sur une « montagne ». Ainsi la forteresse de Montuel, qui domine la rive sud de l’Avre, a certainement inspiré son nom au village de Montignysur-Avre.
Selon la tradition, l’antique manoir fut occupé par les Templiers, puis par les chevaliers de l’ordre de Malte. Dans le village, un très beau château se cache derrière de hauts murs. Le nom de ses anciens propriétaires est illustre depuis que François de Montmorency-Laval devint le premier évêque de Québec et du continent nord-américain en 1673.
L’élégance et la sobriété du château de Montigny-sur-Avre caractérisent cette demeure de brique et de pierre coiffée d’un toit à la Mansart. Au début du XVIe siècle, le fief de Montigny-sur-Avre était tenu par la famille de Montmorency-Laval. Leurs descendants, après avoir fait raser l’ancien manoir, firent construire, vers 1700, un château assez modeste.
Entre 1720 et 1728, le château fut plusieurs fois vendu, et la rivière parcourant le domaine fut captée pour lui donner un cours artificiel le long du château et du parc. C’est entre 1728 et 1733, que le château fut porté à ses dimensions actuelles en se raccordant parfaitement aux trois pièces d’origine, et que les pavillons d’entrée furent construits.
Les douves entourant le château furent asséchées ou comblées au XIXe siècle, époque à laquelle le parc à la française fut détruit et où furent plantés les arbres de la cour d’honneur. Propriété privée.
A voir aussi sur la commune de Montigny-sur-Avre : l’église Saint-Martin, les vitraux de l’église Saint-Martin constituent la partie la plus intéressante de l’édifice. Le Château de Montuel et le chêne jouxtant le château de Montigny qui a reçu le label Arbre Remarquable de France en juin 2009.
Revenez vers Rueil-la-Gadelière via la D102 (45 km), en 1858, les communes de Rueil et de La Gadelière furent réunies. Elles avaient l’une et l’autre un long passé historique. Au XIe siècle, le passage de Rueil prit une grande importance lorsque la vallée de l’Avre devint une frontière entre la Normandie et le Thymerais.
A cette même époque s’organisa la paroisse de La Gadelière autour de la forteresse du même nom. Huit sources, appelées sources de la Vigne, émergent naturellement sur le territoire de la commune. Leurs eaux sont captées au profit de la ville de Paris et acheminées sur 102 km par l’aqueduc de l’Avre jusqu’au réservoir de Saint-Cloud par simple gravité, à raison de 110 000 m 3 par jour.
Le peintre Maurice de Vlaminck vécut à la Tourillière à partir de 1925. Une épitaphe sur sa tombe, au cimetière du village, résume la vie du célèbre Fauve mort en 1958 : « Je n’ai jamais rien demandé, la vie m’a tout donné. J’ai fait ce que j’ai pu, j’ai peint ce que j’ai vu ». Coucher de soleil – Forêt de Senonches.
Sur la commune de Rueil-la-Gadelière se trouve au hameau de Launay, une ancienne maison du Temple qui faisait partie de la baillie templière de Chartres devenue commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem puis rattachée ensuite à la commanderie de Villedieu-en-Dreugesin.
La prochaine étape de votre circuit touristique, vous emmène à Boissy-les-Perche via la D117 (55 km). Huit châteaux ou manoirs et un ancien monastère de trappistines « La Cour-Pétral » s’élèvent sur les terres de Boissy. Dans le circuit vous pourrez voir le Bois-Josse, apercevoir le Boulay-Saint-Clair, dans son parc à l’anglaise, et le Mesnil. On nommera également Bizot, Sorel, la Courangère, les Haies et Philmain.
Toutes ces belles demeures sont privées. L’église Saint-Pierre remonte sans doute à la fin du Xe siècle mais le monument actuel est beaucoup plus récent. Le portail date de 1770 et le collatéral de 1556. On peut remarquer une riche statuaire de la 1ère moitié du XVIe siècle ainsi que deux vitraux des XIVe et XVIe siècles et une balustrade en bois sculpté du XVIIe siècle offerte par le duc Louis de Saint-Simon.
Le Bois Josse Il existait en 1339 un château féodal avec douves et pont-levis. Sans doute se trouvait-il à l’emplacement du domaine du BoisJosse. Il y a trois siècles, le château formait, avec le Mesnil, une vaste propriété comprenant des fermes dans certaines communes voisines. Le château actuel fut construit au milieu du XVIIe siècle. Le dernier seigneur de Boissy-les-Perche mourut au Bois-Josse en 1789. Propriété privée.
Poursuivre sur la D117 (69 km) vers Rohaire, le sous-sol de ce village est parcouru par de nombreuses galeries desquelles les « marnerons » extrayaient la marne traitée sur place dans des fours à chaux artisanaux. L’église Saint-Martin a été plusieurs fois reconstruite. La partie ancienne date des XIIe et XIIIe siècles tandis que le clocher-porche est de 1778. Des statues en pierre polychrome représentent saint Félix et saint Mathurin.
Prendre la direction de la Chapelle-Fortin en restant sur la D117 (72 km). Des monuments druidiques épars laissent à penser que La Chapelle–Fortin avait, dans une haute antiquité, une importance qu’elle a perdue. L’industrie de la commune consistait encore au XIXe siècle en un moulin à farine, une fabrique de tuiles, des filatures de lin et de chanvre. De plus, on y extrayait la marne et on y exploitait le bois et le charbon.
L’église Saint-Pierre présente une tour-clocher de brique édifiée entre 1890 et 1898. La belle ferme des Evis, dont les douves existent encore, présente une grange à la toiture tout à fait particulière.
Continuez sur la D117 puis, la D4 vers Lamblore (79 km), l’église Saint-Martin de Lamblore était au XVIIe siècle un prieuré-cure dont l’église Saint-Nicolas était une annexe. Mais après la Révolution le culte n’était plus célébré qu’à La Ferté-Vidame. La façade de l’église possède une originalité due à la présence de la statue en bois de saint Martin à cheval et de la devise révolutionnaire encore visible.
Proche de l’église, un petit édifice polygonal encadre la source Saint-Martin. Son eau très réputée était service à la table du marquis de Laborde. Le manoir de la Motte s’étend sur 25 hectares. Le manoir se situe au cœur d’un parc orné d’arbres centenaires. L’origine de la construction est établie vers 1850.
Le nom de la Motte resta attaché plus de soixante ans à la famille Prat qui honora le haras sur les champs de courses parisiens. Aujourd’hui, le haras est converti en élevage et l’on y entraîne des trotteurs. La ferme abrite un centre équestre. Propriété privée.
Poursuivre vers La Ferté-Vidame via la D5 (80 km), cette cité doit son passé prestigieux à des hôtes illustres, parmi lesquels le duc de Saint-Simon, le marquis de Laborde, le duc de Penthièvre et le roi Louis-Philippe. En 1659, le duc Claude de Saint-Simon fit édifier l’église Saint-Nicolas. Plus tard, son fils Louis écrit en sa « favorite demeure » de La Ferté-Vidame la plus grande partie de ses Mémoires.
A la mort du duc, le marquis de Laborde acheta le domaine. Il remplaça la vieille demeure féodale par un château long de 160 m entouré de jardins à la française. Le château demeura intact jusqu’à la fin du XVIIIe siècle ; il fut alors démantelé par des marchands de biens spéculateurs. Il n’en reste aujourd’hui que des ruines majestueuses.
Cependant La Ferté-Vidame possède d’autres richesses que sont la résidence du roi Louis-Philippe, les bassins de Mousseuse et la charmante chapelle de Réveillon, dont les peintures murales du XVIe siècle sont classées.
En 1815, le domaine de La Ferté-Vidame "Le petit château", qui avait été dévasté, fut restitué au petit-fils du duc de Penthièvre, Louis-Philippe duc d’Orléans et futur roi de France. Après trois visites en 1845, le roi, conquis, reconnaît la nécessité de reconstruire le château. Il prescrit immédiatement la restauration et l’agrandissement du petit château, construit vers 1719 par Saint-Simon et qui servait de communs.
Deux nouveaux pavillons sont bâtis, puis s’ajoutent des écuries, des remises, des chenils, une faisanderie et deux énormes glacières. Le petit château devient alors une demeure royale en attendant la restauration du grand château. Mais la Révolution de 1848 met fin à cet ambitieux projet.
Revenez sur vos pas, puis prendre la D941 vers Les Ressuintes (84 km). Mentionnée dans les chartes du XIIe siècle, cette ancienne seigneurie fut rattachée à La Ferté-Vidame au début du XVIIe siècle. L’église Notre-Dame possède deux trésors classés : une statue de la Vierge en pierre polychrome et un confessionnal de style baroque. Le clocher de l’église s’élève sur une tour bâtie en pierres grossièrement taillées et en grison.
Le peu de distance de cette tour avec les ruines du vieux château porte à croire qu’elle en faisait partie. La ferme des Ressuintes La ferme fortifiée, non loin de l’église, est ceinte de hauts murs et entourée de douves maintenant comblées. Elle a conservé des vestiges du château dont les grandes salles sont devenues des étables ; on y voit encore des traces de cheminées. Dans la cour, s’élève un imposant pigeonnier de 600 boulins. Propriété privée.
Pour la dernière étape de la route touristique des forêts de belle demeures du haut perche, prendre la direction de La Puisaye via la D146 (87 km). L’église Saint-Jean-Baptiste a été fortement remaniée au XIXe siècle. Le clocher, antérieurement au centre de la toiture, a été reconstruit en pignon au XIXe siècle. A la même époque les onze fenêtres furent élargies.
Au lieu-dit la Hézière, une verrerie est mentionnée sur un plan de 1740, mais l’actuelle bâtisse date de la fin du XIXe siècle. Près de la Meuvette, au nord-est du bourg, se trouvent les ruines d’un ancien château fort détruit en 1793.
Retour vers Senonches via la D941 (97 km).
Carnet pratique de la Route touristique des Forêts et Belles Demeures du Haut Perche
Les incontournables de cette route touristique
Visites
Senonches
- Le château de Senonches renferme un musée sur l'Histoire de la Forêt. Ce centre d'interprétation de la forêt et de l'homme regorge de richesse sur le patrimoine forestier.
- Le haut fourneau à Boussard du XVIIIe se visitent pendant les journées du patrimoine.
Festivités
- La traditionnelle fête de la Saint-Cyr, qui a lieu le 3e weekend de juin, est un grand moment de rassemblement. Animations, musique, expositions, ces activités ludiques et culturelles surprennent le spectateur dans les rues de la ville.
- Médiathèque de la communauté de commune du Perche senonchois, hébergée au sein de la Mairie, en relation avec la bibliothèque départementale de prêt..
- L'Association culturelle du Senonchois regroupe quatre sections : le groupe d'Histoire Locale, le club Photos, l'Atelier Vidéo et de découverte culturelle « Tous en Scène », l'organisation de visites dans des musées, spectacles et sites historiques.
- Les Sabots du Perche Senonchois, groupe de marche adhérent à la Fédération française de la randonnée pédestre.
Plus d'information
Activités
Senonches
- Randonnée pédestre balisée, 8 ciruits balisés au départ du lac A. Rémy, de 5 km (2h) à 21 km (5h15).
- Elevage de chevaux Percherons et promenades attelées des Ecuries des Landes.
La Framboisière
- Randonnée pédestre balisée « En passant par la Benette » au départ de la place de l’église (11 km – 2h45).
Montigny-sur-Avre
- Randonnée pédestre balisée « La vallée de l’Avre » au départ de l’église (14 km – 3h30).
Rueil-la-Gadelière
- Randonnée pédestre balisée, 2 circuits au départ de la mairie, 8 km (2h) et 14 km (3h30).
La Ferté-Vidame
- Randonnée pédestre balisée, 4 circuits au départ du rond Victoire, de8,5 km (2h50) à 21,5 km (5h30).
- Espace Saint-Simon (lien fiche), Parc du château – MH (lien fiche).
La Puisaye
- Randonnée pédestre balisée « Le bois de La Saucelle » au départ de l’église (12 km – 3h).
Pour vous rendre sur la Route des Forêts et Belles Demeures du Haut Perche
Senonches
1 °C Nuageux
Min: 1 °C | Max: 1 °C | Vent: 8 kmh 303°
Le saviez-vous ?
L’étang de la Benette L’étang a sans doute été créé au Moyen Âge par des moines afin de procurer du poisson à la population locale les jours de jeûne. A la fin du XVIIe siècle, il était le point de départ d’un canal de flottage.
En effet, le ruisseau de Gervaine fut aménagé pour acheminer le bois de la forêt jusqu’à Rouen par l’Avre, l’Eure puis la Seine. 2 100 stères furent ainsi transportés en 1784. La Révolution, le coût et le mécontentement général des riverains provoquèrent l’arrêt de cet ambitieux aménagement. Les 12 hectares de la Benette en font l’un des grands étangs du Perche.
La qualité de son eau est due au filtrage naturel de la forêt toute proche, elle présente ainsi une très faible teneur en sels minéraux et matières organiques. Le site de la Benette est aménagé pour permettre aux automobilistes de s’arrêter et de découvrir la faune et la flore environnantes.
Nos coups de coeur sur la Route des Forêts et Belles Demeures du Haut Perche
Hébergement :
Restauration :
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Date de dernière mise à jour : 13/04/2021
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