Les routes touristiques en France

Route historique du souvenir 14–18 Bataille de la Somme - Circuit 3 (80)

Votre itinéraire et visites sur le Circuit 3 de la Route historique du souvenir 14–18 dans la Somme

Le département de la Somme a été, durant la Première Guerre mondiale, le théâtre d'un des plus meurtriers conflits de l'histoire : la bataille de la Somme. La Bataille de la Somme a duré 4 mois et demi, du 1er juillet au 19 novembre 1916 qui a ici particulièrement marqué le paysage et les hommes.

Difficile de visiter la Somme sans évoquer la Grande Guerre, ce troisième circuit du souvenir propose un itinéraire  incontournable pour comprendre le contexte et le déroulement des évènements ainsi que la vie quotidienne des soldats et des civils pris dans la tourmente… 

Musées, mémoriaux souvent très impressionnants, vestiges des combats, cimetières jalonnent chaque étapeselles vous emmènent sur les traces de ces hommes, à travers les vestiges de combats, cimetières et mémoriaux qui honorent le souvenir de tous les soldats de la Première Guerre Mondiale.

Pendant une bataille aussi décisive que la Bataille de la Marne ou la Bataille de Verdun, sur ces terres sont morts des milliers de soldats de plus d'une vingtaine de nationalités, durant l'une des plus terribles batailles de toute la Grande Guerre.

A partir de Soyécourt et son petit bois de Wallieux (km 0), prolongez votre parcours par la nécropole allemande de Vermandovillers, via la rue de l'église (102 km). Le cimetière est situé à l’extérieur du village sur la route de Vermandovillers à Foucaucourt-en-Santerre. Il est longé en partie par l’autoroute A 29. La Vermandovillers necropole allemande routes touristique de la somme guide du tourisme de picardienécropole rassemble les corps de soldats morts pendant la guerre entre 1914 et 1918.

L’essentiel des morts sont tombés au cours de la Bataille de la Somme de 1916, la Bataille du Kaiser de  et l’Offensive des Cent-Jours d’.

C’est le plus vaste des onze cimetières militaires allemands de la Grande Guerre dans le département de la Somme. Il rassemble 22 632 corps de soldats dont 9 455 dans des tombes individuelles matérialisées par des croix de métal noires. 379 corps n’ont pas pu être identifiés. Quinze ossuaires abritent 13 200 corps dont 10 610 non-identifiés.

Cet espace, sous ses majestueux saules pleureurs, abrite vers le centre, à gauche, les tombes de quatres aviateurs allemands, membres de la prestigieuses escadrille de Manfred von Richthofen coéquipiers du Baron rouge. Les tombes des poètes Alfred Lichtenstein et Reinhard Sorge. Au milieu des saules, les grandes croix de pierres massives indiquent les fosses communes.

Pour un intermède bucolique découvrez le P’tit train de la Haute-Somme situé au Hameau de Froissy, via la D143 (10 km). Ce véritable train à vapeur circule entre Froissy et Dompierre sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la bataille de la Somme. Elle servait à l’approvisionnement des tranchées de l’artillerie durant la Première Guerre Mondiale.

Aujourd'hui, il est pourtant bien loin le temps où le train convoyait les poilus de la Grande Guerre !  Les amateurs de tortillard d’antan seront comblés : un tunnel, un haut pont, un rebroussement en Z, qui permet aux convois de gravir le coteau, une rampe en forêt sans oublier les vieilles banquettes en bois, les secousses et peut-être quelques escarbilles… 

Embarquez à bord et découvrez les superbes panoramas sur la Vallée de la Somme, jusqu’au plateau du Santerre sur un trajet de 14 kms aller-retour.

A La neuville-les-bray visitez le musée des chemins de fer à voie étroite. C'est le plus grand musée de ce type au monde avec 1 800 m2 et présente une partie de la collection de l’association soit 37 locomotives et une centaine de wagons : locomotives à vapeur françaises, allemandes et américaines, locotracteurs diesel et divers wagons d’origine militaire et industrielle datant pour la plupart des années 1910-1920.

De nombreux véhicules étaient utilisés pour alimenter les tranchées de la Bataille de la Somme et raconte l’histoire des petits trains à voie étroite de 1880 à nos jours.

Prendre la D329 pour découvrir le Monument aux morts de Proyart (15 km). Ce monument, dédié à l’ensemble des hommes du village morts pour la France, étonne par son esthétique, sa taille et son histoire, qui en font un monument rare de l’après-guerre.

Ce monument aux morts, de dimensions exceptionnelles pour un petit village, est situé dans un jardin public et fait face au château. Il est constitué d’un vaste arc de pierre surplombant la statue blanche d’un fier poilu, armé, posant fièrement son pied sur un casque ennemi. Sur la façade, les noms de batailles sont inscrits sur le fronton, tandis que les noms des combattants du village morts pour la France sont inscrits sur les piliers.

Des bas-reliefs ornent le monument sur la façade et les côtés, représentant des symboles, le départ, la France reconnaissante ou des scènes du front. L’entrée du site est marqué de deux colonnes sont ornés de médailles et surmontées de sculptures du casque français, le casque "Adrian".

Proyart monument aux morts routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieLe village de Proyart a connu des combats très violents dès le premier mois de la guerre, le 29 août 1914, alors que l’armée allemande prend l’armée française de vitesse par une conquête rapide des territoires situés au nord de Paris. 20 000 soldats français s'opposent à 80 000 Allemands, permettant de ralentir l'offensive allemande sur Paris. Les Français essayent de résister à l’invasion et opposent une forte résistance à Proyart, sans succès.

Les champs sont couverts de cadavres de combattants, tandis que le village de Proyart est brièvement occupé. Cette bataille, où 3 000 soldats meurent, met en évidence l'inadaptation du service français de santé dans son organisation précédant la guerre, qui se révèle incapable de soigner les blessés et nécessite l'aide spontanée de nombreux civils.

En septembre, les armées française et anglaise parviennent à repousser les troupes germaniques lors de la bataille de la Marne. Les deux camps se font face et chacun tente de prendre l’autre à revers : le front évolue, l’armée française récupère l’Amiénois et une partie du Santerre. Proyart n’est plus occupé et devient désormais un village de l’arrière, la ligne de front s’étant stabilisée à l’est.

En 1918, Proyart est de nouveau victime des combats : les Allemands ont lancé une grande offensive le 21 mars et occupent de nouveau l’ensemble du plateau du Santerre. Ils enterrent leurs morts dans un cimetière, au nord du village. Proyart est finalement libéré le 9 août 1918. Après le conflit, le cimetière allemand, aménagé, devient la nécropole allemande de Proyart.

Le circuit du souvenir passera par le Mémorial australien "Australian Corps Memorial", 4 Chemin de Sailly Laurette sur la commune du Hamel, via la D71 (26 km). En arrivant de Cerisy-Gailly par la D71, prendre le chemin à gauche en arrivant dans le village. Le mémorial commémore la participation du Corps australien dans la bataille décisive du 4 juillet 1918 où le Général Monash, un Australien, mena les troupes australiennes et américaines dans une bataille tactique de 93 minutes.

En combinant simultanément l’aviation, le parachutage de munitions, l’infanterie et l’artillerie, il créé la tactique de combat moderne, toujours utilisée aujourd’hui et qui permet d’économiser de nombreuses vies. La bataille de le Hamel, comme celle de Cantigny, a eu une portée surtout stratégique, symbolique et psychologique. Radicalement différente des tactiques traditionnelles utilisées jusque-là, à savoir les assauts frontaux en masse, très coûteux en vies humaines.

Créé en 1917, ce corps d'armée était composé de cinq divisions qui avaient servi en France et en Belgique depuis 1916. L'Offensive du printemps avait permis aux Allemands d'enfoncer le front allié et d'arriver aux portes d'Amiens. L'intervention des troupes australiennes donna un coup d'arrêt à l'avance allemande, offrit un répit aux Alliés et permit d'organiser la contre-offensive alliée, l'Offensive des Cent-Jours.

Hamel soldats australiens et americains dans les tranchees pendant la bataille routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieAu total, le nombre de victimes australiennes s'éleva à 1 062 dont 800 morts, auxquelles il faut ajouter 176 victimes américaines avec près de 100 morts. Quant aux Allemands, ils perdirent 2 000 hommes, et 1 600 d'entre eux furent faits prisonniers, avec un nombre important de pièces d'artillerie laissées aux Alliés.

Bien que ce fut une bataille secondaire, elle eut d'importantes conséquences. Cette stratégie victorieuse fut appliquée par la suite, à une échelle bien plus grande, lors de la bataille d'Amiens, qui fut un des moments-clé dans la victoire finale des Alliés.

Le mémorial est construit avec des pierres venant d'Australie, il est composé de trois murs circulaires distincts revêtus de granit vert avec sur le mur central, une grande sculpture en bronze du badge des forces impériales australiennes : le “Rising Sun” (le soleil levant). Sur les deux murs extérieurs se trouve, en anglais et en français, un extrait du discours que Georges Clemenceau, Président du Conseil des ministres, donna aux troupes australiennes quelques jours après la capture de Le Hamel.

Le parc commémoratif est situé sur le plateau à l'est du village Le Hamel, sur le site de l'objectif final de la Bataille du Hamel. En plus d’une tranchée allemande reconstituée, le chemin menant au mémorial est agrémenté d’une série de 20 panneaux explicatifs en anglais et en français expliquant l’engagement des troupes australiennes et la bataille.

Poursuivre en direction du Musée franco-australien, situé 9 Rue Victoria à Villers-Bretonneux, via la 1029 (33 km). En avril 1918, l'avancée allemande sur Amiens, un centre de communication vital pour les alliés pendant la 1ère guerre mondiale, est arrêtée par les actions principalement Australiennes, à Villers- Bretonneux.

Villers-Bretonneux a été le point ultime de l'avancée allemande de 1918 au cours de la bataille du Kaiser. Des milliers de soldats australiens, qui étaient venus renforcer les effectifs de la British Army, stoppèrent, les 24, 25 et , l'offensive allemande qui tentait de prendre Amiens. Le , l'un des premiers combats de chars de l'histoire a lieu au bord de la RD168 entre Villers-Bretonneux et Cachy, et oppose trois mark IV britanniques et trois A7V allemands.

Crée par l’Association franco-australienne, le Musée franco-australien inauguré le 25 avril 1975 se situe au 1er étage de l’école Victoria construite de 1923 à 1927, grâce aux dons des enfants des écoles du Victoria en Australie. Aux lendemains de la 1ère guerre mondiale, un petit contingent du bureau australien des tombes de guerre se base à Villers-Bretonneux.

Albert musee somme 1916 routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieLa ville est en ruine et pour la reconstruire, Australiens et Français s’entraident dans un mouvement de solidarité international qui se traduit notamment par la reconstruction de son école. Le musée présente cette histoire de guerre, de mémoire et d’avenir à travers les richesses de la collection de l’association franco-australienne faite principalement de dons.

Le parcours nous permet de comprendre la construction de cette mémoire franco-australienne, au moyen de 4 séquences illustrées par des objets personnels de soldats mais aussi par des témoignages émouvants de cette amitié franco-australienne. Un espace sous verrière permet aux visiteurs de se souvenir tout en contemplant l’inscription sur le préau de l’école « Do not forget Australia » (n’oublions jamais l’Australie), symbolisant le souhait du devoir de mémoire et de reconnaissance.

Le musée Franco-Australien retrace aussi l'histoire du corps expéditionnaire australien pendant la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement sur le front de l'ouest en 1918. 400 mêtres carrés d’exposition permettent aux visiteurs de découvrir les vestiges de la grande guerre, des uniformes français, anglais et allemands, des cartes montrant l’évolution du Front durant les batailles de la Somme, l’armement de l’époque et de nombreux objets de la vie quotidienne des soldats. 

D'autres pièces du musée sont plus émouvantes, comme la lettre écrite par un officier du 32ème bataillon à la famille de l'un de ses hommes tué au combat. C'est la photo grandeur nature du sergent O'Brien, tué au combat quelques jours après la prise de ce cliché, qui prône dans la cage d'escalier qui permet d'accéder au musée Franco-Australien.

Suivre la direction de Fouilloy pour visiter le mémorial National Australien, via la D523 (41 km). Des milliers de soldats australiens firent le sacrifice de leur vie, lors de la bataille d'Amiens. L'armée australienne sous les ordres du général John Monash remporta une victoire décisive à Le Hamel. Cette victoire fut le prélude à la bataille d'Amiens, première étape de l'offensive des Cent-Jours.

Le mémorial National Australien, a été dessiné par l’architecte Sir Edwin Lutyens, cet imposant monument est le dernier des grands mémoriaux de l’Empire britannique et du Commonwealth de la Première Guerre mondiale à être construit sur le front occidental. Ce mémorial de pierre blanche et de brique est précédé d’un cimetière du Commonwealth.

Le Villers-Bretonneux military cemetery, se compose d’une haute tour centrale reliée aux deux pavillons d’angle par de simples murs sur lesquels sont inscrits les noms des 11 000 soldats australiens morts pour la France, disparus ou n’ayant pas de sépulture connue. Depuis le sommet de la tour, on peut voir la campagne environnante de la Somme en direction d’Amiens et de sa cathédrale, que les troupes de l’AIF - la Force impériale australienne - aidèrent à défendre en 1918.

Une table d’orientation circulaire y indique à l’aide de flèches les autres champs de bataille australiens sur le front occidental et la direction de la capitale australienne, Canberra. En bas de l’escalier, une grande plaque au mur comprend une carte du front occidental et l’emplacement des cinq monuments aux morts dédiés aux divisions australiennes en France et en Belgique.

Continuer en direction du Château de Querrieu, via la D1 et D115 (53 km). Situé près d'Amiens, à l'arrière du front, le château joua un rôle de premier plan dans la prise de décisions militaires notamment en 1916. Pendant la Grande Guerre, le château servit de Quartier général (Q. G.) au général Rawlinson commandant la 4e armée Musee somme les blindes routes touristique de la somme guide du tourisme de picardiebritannique. C'est là que fut mise au point la participation de l'armée britannique à l'offensive de la Somme de 1916.

Au cours du conflit, des canons pris aux Allemands ont été entreposés dans le parc du Château de Querrieu. Certains d’entre eux sont aujourd’hui disposés devant l’Imperial War Museum, le musée de la guerre britannique.

La prochaine étape sera le château de Bertangles, via la rue d'Allonville (64 km). Siège de l'Etat Major du Corps expéditionnaire australien en 1918, le château reçut aussi le 12 août 1918 le roi George V qui, au cours d'une grande parade dans la cour d'honneur, remit au Général Monash, le vainqueur et stratège de la bataille de Le Hamel, la Grande Croix de bois.

Après avoir été abattu lors d'un combat aérien avec un chasseur canadien, l'as de guerre Manfred von Richthofen, dit le Baron Rouge, fut inhumé dans le parc du château de Bertangles, il y reposera jusqu'au début des années 1920, pour être inhumé dans la nécropole allemande de Fricourt. Dans le cadre de la visite du château, présentation de documents photos illustrant cette page de l'histoire.

Continuer vers la cité souterraine de Naours, via la RN25 et la D60 (75 km). L'immense cité souterraine de Naours est creusée dans le calcaire du plateau picard. Remarquablement organisée, elle est reconnue comme l'un des plus vastes sites souterrains du Nord de la France. De l'an 800 à la Révolution de 1789, la Picardie connut de nombreuses guerres et invasions.

Les populations utilisèrent régulièrement les souterrains de Naours comme refuges et utilisèrent de nombreux stratagèmes pour éviter de se faire repérer. Sous le règne de Louis XVI, elles servirent aux contrebandiers du sel, les faux-saulniers pour échapper à la gabelle. Ils y établirent un dépôt de sel. Après le xvie siècle, les refuges furent de moins en moins occupés, puis tombèrent dans l'oubli.

Durant la Première Guerre mondiale, ces souterrains-refuges ou muches, cachettes en picard, furent occupées par des troupes anglaises et canadiennes entre 1916 et 1918. De nombreux soldats y ont laissé leur nom en visitant ce site en simples "touristes"». Un hôpital militaire y aurait même été établi.  En effet, la cité souterraine de Naours abrite environ 2 000 graffitis (recensés à ce jour) de soldats de la Première Guerre mondiale, dont plus de 700 attribués à des Australiens.

Souterrains de naours routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieIl s'agit de la plus grande concentration d'inscriptions 14-18 sur le front occidental. Les inscriptions comportent souvent le prénom, le nom, le matricule et le bataillon du soldat. Ces quelques lignes permettent de remonter le fil de l'histoire et de découvrir des personnages atypiques comme Leslie Russel Blake, géologue et cartographe, qui reçut la médaille polaire après une expédition en Antarctique.

Véritable héros de guerre, décoré de la Military Cross, il tomba en octobre 1918 lors des batailles de la Somme. La Cité souterraine de Naours a traversé le temps et vous livre son histoire. A la sortie de ce réseau de galeries, prolongez votre visite avec le musée des vieux métiers Picards.

La cité souterraine de Naours est un ancien habitat souterrain développant plus de 2 000 mètres de galeries[réf. nécessaire] et constituant l'un des plus caractéristiques exemples de ville souterraine.

Pour finir ce parcours de mémoire, prendre la direction d'Amiens, via la D929 (92 km). La Grande Guerre a laissé peu de traces dans la capitale picarde et surtout depuis les destructions d’août 1944. Pourtant une vie intense a régné pendant plus de quatre ans, de 1914 à 1918. Plus grande ville à l'arrière du front de l'Ouest, Amiens tient une place stratégique tout au long de la Première Guerre mondiale.

Occupée quelques jours par l'armée allemande en 1914, la capitale de la Somme passe de 93 000 habitants à l'entrée en guerre à 110 000 pendant le conflit en raison de la présence des troupes alliées. Entre 1914 et 1918, la ville accueille des combattants du monde entier : Français, Britanniques, Australiens, Néo-Zélandais, Canadiens, Sud-Africains, Indiens, Chinois… 

Depuis la réquisition des otages par les Allemands lors de l'occupation de la ville en 1914 (31 août -10 septembre) jusqu’à la messe de Te Deum dite en la cathédrale le 17 novembre 1918, la ville a connu des activités multiples et variées : industrielles dans les usines de guerre, sanitaires avec les hôpitaux temporaires, médiatique avec la réalisation de journaux en langue anglaise, sportive avec l'essor du football au contact des troupes anglo-saxonnes, divertissantes pour les soldats en permission...

Amiens connaît des moments tragiques avec l'accueil des réfugiés belges et français en 1914, en 1916, à l'est d'Amiens, se déroule la Bataille de la Somme, l'affrontement le plus sanglant de la Grande Guerre avec 1,2 million de victimes, les bombardements en 1918, les évacuations de populations, les restrictions…

Hamel soldats australiens et americains dans les tranchees pendant la bataille routes touristique de la somme guide du tourisme de picardieDurant le conflit, la cathédrale Notre-Dame sert de point de ralliement aux soldats en quête de recueillement et de paix. Véritable chef-d'œuvre d'art gothique, la cathédrale Notre-Dame d'Amiens est célèbre dans le monde entier. Plus vaste cathédrale de France, l'édifice mesure 145 mètres de long et culmine à 112 mètres de hauteur. Construite au XIIIe siècle, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Sortie indemne de la Première Guerre mondiale, lcathédrale Notre-Dame d'Amiens est aussi aujourd’hui un lieu de mémoire pour les deux guerres mondiales. Sur les piliers du bras droit du transept sont scellées quelques plaques commémoratives qui rendent hommage au maréchal Foch, au général Leclerc de Hautecloque et aux soldats venus des quatre coins du monde ayant participé aux combats.

Dans la chapelle du Sacré-Coeur sont accrochés six drapeaux de belligérants alliés. Tous rappellent cette tragédie du XXe siècle. Notre-Dame recèle également d’autres oeuvres en lien avec ce conflit comme le célèbre Ange pleureur datant du XVIIème siècle, paraissant si incongru aux troupes anglo-saxonnes, qu'ils ont diffusé la carte postale à travers le monde.

En vous promenant dans les vieilles rues d'Amiensville d'Art et d'histoire, vous pourrez admirer son patrimoine. Malgré la destruction de 60% d'Amiens pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville a conservé son quartier historique intact. Saint-Leu, en bord de Somme, a été miraculeusement sauvé des bombardements. Petites maisons étroites et animations touristiques caractérisent cet agréable cœur de ville.

Fin de cette troisième étape de cette Route historique du souvenir 14 – 18 dans la Somme.

Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la Route historique du souvenir 14 – 18 dans la Somme.

Pour vous rendre sur la Route historique du souvenir 14–18 Somme

Ciel dégagé

Chaulnes

6 °C Ciel dégagé

Min: 6 °C | Max: 6 °C | Vent: 8 kmh 280°

Le saviez-vous ?

N'oubliez pas !

Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :

  • Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
  • Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
  • La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
  • Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
  • Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
  • L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots !

Nos coups de coeur sur la Route historique du souvenir 14–18 Somme

Hébergement :

Restauration :

Les routes touristique de la Somme

Préparez vos vacances sur la Route historique du souvenir 14-18 Somme avec nos partenaires

Vacanciers_Noel 2013_300x250

Séjours Thalasso et Spa jusqu'à -70%: détendez-vous au meilleur prix!

Trouver un séjour sur la Route historique du souvenir 14–18 Somme avec nos partenaires

Aucun produit à afficher

Date de dernière mise à jour : 11/07/2021