Route de la Guerre de Vendée dans les Deux-Sèvres - Circuit 1
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 1 de la Route touristique "de la Guerre de Vendée" dans les Deux-Sèvres
De la Loire à Cholet, et jusqu'à Bressuire et Parthenay s'étend la Vendée militaire ... quelque 600 paroisses se soulevèrent un matin de mars 1793. " Pour Dieu et pour le Roi !" tel était le cri de ralliement des Vendéens en lutte contre la Convention.
La guerre avait commencé en 1793 , lorsque l’annonce faite dans la province de la "levée" forcée de 300 000 hommes. Le bilan de cette guerre civile, est stupéfiant. « Une guerre civile c'est le voisin qui tue son voisin » rappelle l'historienne Anne Rolland-Boulestreau.
Le patrimoine de ce parcours de mémoire ne se limite pas aux monuments et aux maisons anciennes ; la culture orale, les musiques traditionnelles, mais aussi les paysages de Gâtine façonnés par les hommes et les bourgs ruraux sont autant de témoignages de l'histoire du pays.
Révolution et guerres de Vendée ont éprouvé le Bocage. Incendies, pillages, réquisitions et pertes aux combats laissent la région en ruines, les champs en friche, le cheptel diminué des trois quarts et la population de moitié. Il faudra des années pour apaiser les haines nées de la guerre civile.
Considérée comme la capitale de la région naturelle et historique de la Gâtine, ville d'Art et d'Histoire, et ancienne étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, la cité de Parthenay sera le point de départ de ce circuit sur le thème de la guerre de Vendée dans les Deux-Sèvres.
Le , la ville de Parthenay tombe aux mains des Vendéens menés par le général Lescure. Une sommation rédigée par les Comités des Armées catholiques et royales somme les Républicains de se rendre, faute de quoi la ville sera réduite en cendres. Les patriotes capitulent aussitôt et Parthenay est occupée par une armée de 5 000 à 6 000 paysans.
Le 24 juin, au soir, le général républicain François-Joseph Westermann quitte Saint-Maixent à la tête de sa légion du Nord et pendant la nuit, il se jette sur Parthenay. Les Républicains enfoncent la porte avec leur artillerie, l'infanterie entre dans la ville, tandis que la cavalerie contourne la ville. Surpris dans leur sommeil, les Vendéens n’opposent presque aucune résistance et prennent la fuite. Lescure accourt avec 700 paysans mais ne peut empêcher la déroute.
Les Vendéens s’enfuient en direction de Thouars où se dispersent dans le bocage. Longtemps surnommée "la petite Carcassonne de l'Ouest", la cité de Parthenay, campée sur les bords du Thouet, offre aux visiteurs une large palette d'édifices patrimoniaux justifiant de longues promenades dans cette ville aussi riche que pittoresque.
Parmi les incontournables de Parthenay, on y admire au gré de la promenade, les Vestiges de l'ancien château des seigneurs de Parthenay, les remparts ponctués de tours sur trois kilomètres. Vous passerez la porte Saint-Jacques qui garde depuis le XIIIe siècle l'entrée de la vieille ville, qui avec la paisible rivière forment un tableau pittoresque. On s'arrêtera devant le parvis de l'église Saint-Pierre construite au XIIe siècle dans le plus pur style roman poitevin.
Admirez les maisons à pans de bois ou à colombages de Parthenay qui datent des XIVe et XVe siècles. On inclura encore dans un circuit l'église Sainte-Croix, ancienne collégiale du château, édifiée au XIIe siècle. Elle a subi de nombreuses modifications et restaurations au cours des siècles et son portail a été rasé. Enfin, on n'hésite pas à visiter le musée Georges Turpin...
Après vos visites dans Parthenay, prendre la direction de Thouars, via la D938 (39 km). À la fin d'avril 1793, l'offensive républicaine dans les Mauges est repoussée et le général Berruyer est rappelé à Paris. De leur côté, les Vendéens préparent la contre-attaque. L'armée insurgée se rassemble à Cholet entre le 26 et le 29 avril. Le 30, elle se met en marche et le 2 mai, elle attaque Argenton-Château.
La localité est rapidement prise et les 400 à 500 hommes qui forment sa garnison se replient en désordre pour rejoindre les forces du général Pierre Quétineau à Bressuire. Le 3 mai, Quétineau s'empresse pendant la nuit d'évacuer Bressuire, qu'il juge indéfendable, et fait retraite sur Thouars. La bataille de Thouars a lieu le , elle s'achève par la victoire des Vendéens qui prennent d'assaut la ville de Thouars.
À Thouars, les forces républicaines alignent entre 3 000 et 5 000 hommes. Les Vendéens sont quant à eux forts de 20 000 à 27 000 hommes. Entre un tiers et la moitié d'entre-eux sont armés de fusils. Les insurgés sont menés par Maurice d'Elbée, Charles de Bonchamps, Jean-Nicolas Stofflet, Jacques Cathelineau, Henri de La Rochejaquelein, Louis de Lescure, Gaspard de Bernard de Marigny, Guy Joseph de Donnissan, Jean-Louis de Dommaigné et Marie Paul de Scépeaux de Bois-Guignot.
La prise de la ville de Thouars le 5 mai 1793 a ceci de remarquable, qu’elle rassemble pour la première fois tous les grands généraux de 1793 à l’exception de Charette. On peut également la situer dans ce que l’on peut qualifier du temps des victoires, car jusqu’à la blessure de Cathelineau le 29 juin suivant, les Vendéens n’ont pas connu de défaite significative. Ils quitteront la ville de Thouars en .
La bataille de Vrines, parfois aussi appelée deuxième bataille de Thouars, se déroula le lors de la première guerre de Vendée et fut une victoire de l'armée républicaine.
Le , le général vendéen Louis de Lescure rassembla 2 000 hommes au camp de Saint-Sauveur et tenta une attaque sur Thouars. La ville avait 20 000 hommes pour se défendre, cependant, mis à part 2 000 gardes nationaux et soldats de ligne, il s'agissait en grande majorité de paysans mal armés et mobilisés dans les territoires non insurgés de l'Est.
Les Vendéens passèrent à l'attaque au pont de Vrines à l'ouest de la ville mais malgré tout en infériorité numérique, ils battirent en retraite par suite des renforts, sur leur flanc par la route de Saint-Loup-Lamairé et la porte de Paris, de 5 000 hommes de bonnes troupes commandées par le général Rey qui était en poste à Airvault. Celui-ci avait été averti, la nuit précédente, d'un rassemblement de Vendéens du côté de Thouars. Lescure ordonna alors la retraite qui fut exécutée en bon ordre.
Amoureux des promenade et belles, férus de l’histoires, vous pouvez flaner du pont de Vrines au pont des Chouans. Un parcours de visite sur les lieux marqués par cette bataille de Thouars. Le parcours commence au pont de Vrines, point d’attaque de Lescure et de La Rochejaquelein dont on distingue les anciennes piles affleurant sur les eaux du Thouet.
Petite ascension du coteau menant du moulin de Vrines, qu’une plaque identifie comme le siège du quartier général de Quétineau, commandant des forces républicaines à Thouars. Dirigez-vous en aval de la rivière, au Gué aux Riches, là où Bonchamps a donné l’assaut. Dirigez-vous vers Thouars pour une balade dans la ville, depuis le pont des Chouans, où l’attaque de Cathelineau, d’Elbée et Stofflet a eu lieu.
Poursuivre par la rue qui monte à l’aplomb du château vers le labyrinthe pittoresque de la vieille ville de Thouars. Admirez l’église Saint-Médard, un bel édifice des XIIe et XVe siècles, remarquable par sa façade occidentale, de style roman poitevin, et son portail nord, orné d'un arc polylobé d'influence mozarabe. Autour de la place Saint-Médard se dressent de pittoresques maisons anciennes à pans de bois, dont la maison des Artistes datée du XVe siècle..
Il est temps de filer jusqu’à l’ancienne porte de Paris, près de l’endroit où La Rochejaquelein a pu forcer les défenses de Thouars, en ouvrant une brèche dans le rempart. Un vestige de rempart conservé dans le parc Imbert porte la trace d’une brèche, peut-être celle qu’on voit sur une gravure bien connue représentant « Monsieur Henri » se hissant sur le dos de son fidèle Texier pour pénétrer dans la ville.
Sur le chemin du retour vers le château, arrêtez-vous devant l’hôtel de la Charpagne, siège de l’état-major républicain du général Quétineau, qui devint, au soir de la victoire, celui des Vendéens, comme le rappelle une plaque du Souvenir Vendéen. Plus loin, à côté de la mairie, l’église Saint-Laon ne conserve pas de traces de la bataille, mais elle présente un indéniable intérêt historique et patrimonial quelque peu menacé.
La dernière étape, près du château des ducs de La Trémoille, dévoile un beau panorama sur le pont des Chouans, puis sur la cour d’honneur dans laquelle furent regroupés les prisonniers républicains, libérés après la bataille. En revenant vers le point de départ, par l’extrémité de Thouars enserrée dans son méandre du Thouet, un magnifique panorama se déploie depuis le pont Saint-Jean sur le château et le pont des Chouans. (circuit crée par M. Pierre Perieau).
Des églises romanes aux hôtels particuliers, en passant par le château des Ducs de la Trémoïlle, laissez-vous surprendre par cette cité remarquable de Thouars.
Continuer vers Nueil-les-Aubiers, via la D759 et D33 (74 km) pour découvrir le Bois du Moulin-aux-Chèvres, aussi appelé Bois-des-Chèvres. Situé à proximité de la route reliant Nueil-les-Aubiers à Cerizay. Pour commémorer ces deux combats, le Souvenir Vendéen a érigé un chemin de croix formé de blocs de pierre dont les plus gros portent les noms des chefs, Lescure, La Rochejaquelein, Marigny et Stofflet.
Mais également ceux de combattants qui s’illustrèrent lors de ces deux journées : Henri Allard, aide de camp de Henri de La Rochejaquelein, Pierre Chabauty, originaire de Voultegon, Pierre Modeste Charrier, de Nueil-sur-Argent, et Louis Renou, un des officiers de Lescure. Tous les quatre ont survécu à la Virée de Galerne et se sont battus jusqu’en 1796, voire jusqu’aux derniers soulèvements de 1799 et 1815.
Pièce centrale de ce chemin de croix, une table de pierre, massive, se dresse à côté d'un calvaire planté sur un monolithe. Tout autour a été gravée la phrase suivante : Par deux fois en ces lieux, les 3 juillet et 9 octobre 1793, le peuple du Bocage, soulevé pour défendre ses droits sacrés, la foi et la liberté, a résisté héroïquement à l’armée de Westermann.
Le Bois du Moulin-aux-Chèvres, aussi appelé Bois-des-Chèvres, constituait en 1793 un poste de défense avancé de Châtillon-sur-Sèvre, alors siège du Conseil supérieur des Vendéens. Ce site historique fut le théâtre de deux batailles, toutes deux désastreuses pour les Vendéens. Au plus fort de la Guerre de Vendée, l'armée catholique et royale, en tentant de repoussée l'armée républicaine retardèrent l'assaut de Mauléon et marquèrent les esprits par l'intensité du conflit.
La première bataille au Bois-des-Chèvres a lieu le 3 juillet 1793, près du Pont Paillard. Partie de Parthenay, une colonne républicaine commandée par Westermann avait commencé par dévaster le bourg d’Amailloux, le 1er du mois. Le 2 au soir, la troupe pille et brûle le château de Boismé, propriété du général Lescure. Le 3 juillet, trois mille Vendéens prennent position au Bois-des-Chèvres, où les Bleus viennent les affronter.
Ces derniers semblent plier, mais leurs adversaires finissent par battre en retraite à cause d’une manœuvre mal interprétée. Les Vendéens se replient alors de l’autre côté du Pont-Paillat, défendu par un poste d’artillerie, qui cède à son tour, dans une déroute que les chefs ne parviennent pas à contenir.
Le lendemain, Westermann poursuit sa marche jusqu’à la capitale des insurgés, incendiant au passage le château de la Durbellière. Il le paiera cher, le 5 juillet, au combat de Château-Gaillard au cours duquel une grande partie de ses soldats finira au fond d’un ravin.
La seconde bataille du Bois-des-Chèvres se déroule le 9 octobre suivant, opposant toujours Westermann, cette fois accompagné par Chalbos, à Lescure, La Rochejaquelein et Stofflet, déjà présents le 3 juillet. Les Vendéens sont cette fois six mille, face à onze mille Bleus. Leur infériorité numérique ne leur laisse aucune chance. A nouveau battus au même endroit, les Blancs se replient vers Châtillon, qu’ils ne pourront tenir.
Westermann fera incendier la ville, comme les villages voisins. Châtillon sera repris par les Vendéens le 11 octobre, après une violente bataille dans les landes du Temple ; réinvesti dans la nuit par Westermann au cours d’un raid meurtrier ; réoccupé le 12 par les Blancs, qui ne tarderont pas à l’abandonner face à l’étau qui les enserre inexorablement.
Nueil-les-Aubiers fut créée par fusion des communes des Aubiers (quartier nord) et de Nueil-sur-Argent (quartier sud, appelée Nueil-sous-les-Aubiers). L’histoire communale est marquée par la guerre de Vendée, puisque le eu lieu la victoire d'Henri de La Rochejaquelein et des Vendéens aux Aubiers. Le centre bourg fut incendié et détruit par la colonne infernale du général Grignon le 14 mars 1794.
À découvrir sur la commune de Nueil-les-Aubiers : Châteaux de la Brunaire, de Caphar, de Cerveaux, Château des Dorides, de la Gallière, de Millepieds, Puy-Louët et de Tournelay. La Chapelle à Pierrot, le Logis de La Favrière, le Moulin de la Sorinière, l'église Saint-Hilaire construite au XIIIe siècle, l'église Saint-Melaine reconstruite au XIXe, sur l'emplacement d'une église brûlée durant la Révolution française.
Prendre à présent la direction de Mauléon, via la D154 (87 km). Capitale de la Vendée Militaire, Châtillon-sur-Sèvre, aujourd’hui Mauléon, fut le théâtre d’événements historiques pendant les guerres de Vendée de 1793 - 1796. En 1793, pendant les Guerres de Vendée, ce sont les troupes de Westermann qui entraînent la destruction d’une partie de la ville et des édifices religieux.
Deux grandes batailles marquèrent sur plusieurs jours le destin de Mauléon, (ex Châtillon-sur-Sèvre) au cours de l'année 1793, la première au début du mois de juillet, la seconde en octobre. Le 3 juillet, 3000 paysans commandés par Lescure et La Rochejaquelein se heurtent aux Bleus de Westermann en avant de Châtillon, au bois du Moulin-aux-Chèvres. Les Vendéens se replient, abandonnant la ville à l'ennemi qui s'y installe le soir. Le Conseil supérieur, qui y siégeait, a été évacué vers Mortagne.
Le 5 juillet, 25000 paysans rassemblés à Cholet marchent sur Châtillon-sur-Sèvre et attaquent les Bleus qui campent sur le plateau de Château-Gaillard en face de Mauléon. Ces derniers sont culbutés et n'ont d'autre retraite qu'un profond ravin. Fantassins, cavaliers et canons s'écrasent pêle-mêle en contrebas. Westermann parvient à s'enfuir piteusement vers Parthenay.
Le 9 octobre, les 6000 hommes de Lescure et de La Rochejaquelein sont à nouveau battus au bois du Moulin-aux-Chèvres. Westermann est de retour à Châtillon-sur-Sèvre qu'il fait incendier. Les paroisses voisines sont pillées et brûlées par les Bleus le lendemain. Les Vendéens reviennent à la charge le 11 octobre. Forts de 18000 combattants, ils repoussent les républicains qu'ils écrasent dans les rues de Châtillon-sur-Sèvre.
Mais les vainqueurs négligent d'assurer la garde et une partie d'entre eux s'enivrent pour fêter leur victoire. Westermann en profite pour lancer un raid audacieux dans la nuit, massacrant un grand nombre de paysans. Un monument a été érigé en 1993 pour commémorer ces événements, sur les hauteurs de Château-Gaillard. Cette colline se dresse devant la vieille ville de Mauléon.
Pour y accéder en venant de Mortagne, prendre la première rue à droite après le panneau d'entrée de ville, à quelques centaines de mètres sur la gauche en montant, un chemin de terre conduit à un panorama sur l'église de la Trinité de Mauléon. Une grande croix de pierre s'élève à cet endroit, ainsi qu'une statue de Vendéen tournée vers la ville. Depuis cette colline, vous avez une vue imprenable sur la vieille ville de Mauléon.
Mauléon est bâtie sur un éperon rocheux et domine la vallée de l'Ouin. La citée possède un patrimoine historique varié qui lui ont conféré le label "Petites cités de caractère". On admirera l'ancienne abbaye de la Trinité qui abrite aujourd'hui l'hôtel de ville et un musée archéologique, le château construit vers le XIIe siècle avec ses fortifications, ou encore l'église romane Saint-Jouin... Ce parcours en forme de découverte du patrimoine inclut ensuite le quartier de Saint-Jouin, apparu au XIe siècle.
Fin de cette première étape de cette Route touristique "de la Guerre de Vendée".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 2 de la route touristique "de la Guerre de Vendée".
Pour vous rendre sur la route touristique "de la Guerre de Vendée"
Parthenay
4 °C Partiellement nuageux
Min: 4 °C | Max: 4 °C | Vent: 26 kmh 65°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "de la Guerre de Vendée".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "de la Guerre de Vendée".
Déjà très mécontents de la Constitution civile du clergé, indignés de l'exécution du roi, les Vendéens refusaient d'aller verser leur sang pour la République.
ll ne s'agissait pas tant de défendre son roi, ou ses seigneurs, que sa foi, ses prêtres, sa terre . Jacques Cathelineau, voiturier au Pin des Mauges fut l'un des premiers chefs vendéens historiques.
De simples hommes, paysans pour la plupart, se révoltaient contre la Révolution.
"En 1793, la France faisait front à l'Europe, la Vendée tenait tête à la France. La France était plus grande que l'Europe ; la Vendée était plus grande que la France." Victor Hugo.
Nos coups de coeur sur la route touristique "de la Guerre de Vendée"
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Date de dernière mise à jour : 11/07/2021
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