Les routes touristiques en France

Les Bourbons et l'Eglise (03)

Road Trip sur la route touristique : Les Bourbons et l'Eglise dans l'Allier !

Découvrez les charmes des villages du bocage bourbonnais et de leurs églises romanes à travers l'influence de la puissante famille de Bourbon qui a marqué depuis le moyen-âge cette région. Entre Moulins, Ygrande et Saint Pourçain-sur-Sioule en Allier, se trouve le coeur du Bourbonnais, le berceau des Bourbons. Dans ce triangle se trouve une densité exceptionnelle de sites historiques : châteaux, églises romanes, vieilles demeures. Le relief s’abaisse, le bois est présent dans tous les terroirs mais c’est la prairie qui domine avec ses haies vives et ses troupeaux. 

Tout commence au Xè siècle. "Nous sommes vers l'an 920. Aimard ou Aymard, premier ancêtre connu des Bourbons, fait don à l'abbé Bernon de Cluny sa "villa" de Souvigny et de l'église qui s'y trouve dédiée à Saint-Pierre. Le prieuré qui en est issu, fut le point d’appui spirituel du Bourbonnais." L’existence de  Souvigny exercera un grand pouvoir d’attraction sur l’aristocratie bourbonnaise. Les maisons seigneuriales se multiplient dans les environs. Chaque commune compte une dizaine de ces maisons ou petits châteaux. Le mouvement monastique est lui-même très actif. Certains établissements ont disparu mais prieurés et églises jalonnent toujours routes et vallons de l'Allier. Il faut prendre le temps de les découvrir.

A chaque étape de cette route touristique, vous pourrez découvrir un village pittoresque, et écouter les histoires, contes et légendes de celui-ci. Un petit circuit à faire tranquillement en voiture, en se promenant sur ces petites routes tranquilles.

La route touristique "Les Bourbons et l'Eglise dans l'Allier" en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...

Débutez votre parcours touristique à Souvigny, capitale religieuse des Bourbons (km 0). Ce village médiéval bourbonnais situé à quelques encablures de Moulins occupe actuellement le devant de la scène en prenant part à la candidature “L’Abbaye de Cluny et le réseau des sites clunisiens” au patrimoine mondial de l’UNESCO portée par la Fédération Européenne des Sites Clunisiens. Parmi les mille établissements que possédait la congrégation de Cluny au XIIe siècle, l'église prieurale Saint-Pierre et Saint-Paul de Souvigny comptait au rang des “Cinq filles” de Cluny. L'histoire de Souvigny est donc étroitement liée à celle de Cluny. Haut lieu de l’histoire médiévale occidentale, première capitale des Bourbons,  le passé de Souvigny est riche et fastueux.

Lorsqu’on arrive à Souvigny le temps se suspend. Le prieuré, haut lieu spirituel dès le Xe siècle, s’avère un témoin formidable pour comprendre les styles architecturaux ( roman, gothique, baroque) à travers le temps jusqu’au XVIIIème siècle. Plus vaste réalisation romane du Bourbonnais, l'ensemble architectural comprend également des jardins à la française et des granges médiévales qui abritent un musée. Saint Mayeul, abbé de Cluny, fut enterré en 994 dans l'église originelle. La découverte de son tombeau a relancé des fouilles. L'église prieurale de Souvigny, "Berceau des Bourbons" devient aussi la "Nécropole des ducs de Bourbons", d’où son nom de  "Saint-Denis des Bourbons". Les ducs Louis II, Charles Ier, Jean Ier, Jean II, Pierre de Beaujeu et son épouse Anne de France y éliront sépulture.

Le Musée du Grand site clunisien de Souvigny présente des collections principalement constituées de sculptures et d’éléments lapidaires médiévaux provenant du site prieural. Sa pièce phare est la colonne du Zodiaque, pilier sculpté unique au monde datant du XIIe siècle et chef-d’œuvre de l’art roman clunisien. Autour de ce noble élément, le Musée présente des gisants complémentaires à ceux des chapelles de la prieurale, des statues représentatives de la sculpture bourbonnaise du XVe siècle comme sainte Marie-Madeleine et quelques pages reproduites de la très célèbre Bible de Souvigny (XIIe siècle), conservée aujourd’hui à la médiathèque de Moulins. Les jardins du prieuré, qui prolongent la visite, sont une reconstitution de jardins à la française mixant plantes ornementales, légumes anciens et médicinales.

Il est temps de prendre la route en direction de Autry-Issards (5,5 km), via la D104. Au Xe siècle, le territoire de la commune appartenait à la viguerie de Bourbon, et relevait de l'archevêché de Bourges. Au cours du XIe siècle, ce territoire se sépara de la paroisse de Bourbon et prit le nom d'Autriacum, qui signifie habitation d'Autrius, propriétaire en ce lieu d'une villa importante. Il y avait sans doute à cette époque une église privée au sein de cette communauté humaine, autour de laquelle se forma un embryon de paroisse. Progressivement dans ce XIe siècle, les églises privées disparurent pour être remises au diocèse. Après avoir reçu celle d'Autriacum, l'évêque de Bourges la confia aux moines du Montet qui fondèrent alors une nouvelle église sous le vocable de la Sainte-Trinité.

L’histoire de la construction de l'église de la Sainte-Trinité de Autry-Issards, d'origine romane est incertaine, car aucun document ne nous est parvenu qui viendrait en préciser les étapes. Seule l’étude de son architecture permet de les deviner, dans un contexte historique qui n’est pas inconnu. La fondation de l'église intervint à la fin du XIe siècle ou au tout début du XIIe. De la première époque il reste le cœur de l’église actuelle (restauré en 1868) et la chapelle sud dédiée à la Sainte-Vierge. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, l’église fut agrandie par la nef actuelle précédée de son portail, et la tour du clocher fut élevée. Sa flèche en pierre date soit de cette époque soit du tout début du XIIIe siècle ; elle est la plus élevée de la région après celle d’Ygrande.

L'église de la Sainte-Trinité de Autry-Issards est remarquable avec un magnifique portail occidental à pilastre cannelés, un linteau en bâtière d'influence auvergnate et tympan sculpté et clocher. L'héritage du haut Moyen-âge (édifice long et bas ; utilisation répétée du linteau en bâtière) et les influences décoratives clunisiennes (pilastres cannelés notamment) s'y conjuguent. Le décor du portail (pilastres cannelés et rinceaux enchevêtrés) rappelle fortement certains éléments décoratifs de l'importante abbatiale de Chézal-Benoît, Cher, construite dans la première moitié du XIIème siècle. 

La splendeur passée se retrouve dans le patrimoine d'Autry-Issards comme le Château d'Issards. Construit en pierre de taille, le château est couvert d'ardoise (autrefois tuile). Du XVe ne subsistent que la tour noble et l'escalier d'honneur accolé. La base de la tour est renflée sous un talus et percée de trois canonnières. A l'intérieur, trois étages superposés ont chacun une salle, un cabinet, des latrines et un judas surveillant l'escalier. Chaque salle comporte une cheminée sculptée à hotte droite et un plafond à lambris sur poutrelles. La lucarne ancienne est conservée. Les fenêtres de ce corps de bâtiment sont à appui saillant, décors sculptés, croisée et encadrement de moulures. La porte d'entrée comporte un galbe en accolades et un tympan à décor armorié martelé. L'escalier se termine par une colonne centrale d'où rayonnent les huit nervures d'une voûte en parapluie reçues, sur l'extérieur, sur des culots de feuillages et personnage grotesque. Le château du XIXe comprend un porche d'entrée à toit en pavillon surmonté d'une chapelle, une tourelle d'angle, et, accolé à la partie ancienne, un logis presque carré double en profondeur, desservi par un escalier central et traversé par un couloir.

Chaque édifice, raconte une histoire, la Chapelle Saint-Maurice est un site très ancien puisque l’origine semble remonter aux tout premiers Bourbons, bien avant l’An mil. Mais, comme nombre d’édifices religieux, la Révolution a sonné le glas de ce prieuré, qui, il y a peu d’années encore, menaçait ruine. Au terme de nombreuses années de reconstruction, l’ancien prieuré Saint-Maurice à Autry-Issards s’ouvre à la visite. Un magnifique exemple de restauration réussie du patrimoine religieux médiéval.

Le château du Plessis est situé à 2 km sur la commune d'Autry-Issards, il a été édifié à partir de la fin du XVe siècle quand le duc de Bourbon autorisa Jean Nicolas, seigneur du Plessis, à y élever une résidence fortifiée. Initialement, le premier château était composé d'une tour ronde que desservait une tourelle d'escalier gothique. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, un logis et une chapelle furent ajoutés. En 1862, un nouveau propriétaire demande à l'architecte Jean Moreau de concevoir d'importants travaux d'agrandissement. Un logis rectangulaire et une grande porterie ont ainsi été bâtis, entourés de douves. Selon la mode en vigueur, des éléments défensifs (mâchicoulis, chemins de rondes, meurtrières...) évoquant le Moyen Âge ont été conservés ou ajoutés. De même, les intérieurs ont été dotés de décors de lambris, cheminées et plafonds d'inspiration médiévale.

Continuez vers Saint-Menoux (11 km), via la D58. Saint-Menoux, anciennement Mailly (Malliacum), est situé sur l’ancienne voie romaine reliant Moulins à Bourbon. La voie antique traversait Malliacum en contournant par le nord le sommet de la colline. Des vestiges d’occupation gallo-romaine ont été exhumés sur le territoire communal, notamment des monnaies. Dans le bourg même, c’est dans le quartier Saint-Germain, implanté à l’ouest en bas de la colline le long de la voie romaine, que de tels vestiges ont été mis au jour (débris de vases et tuiles).

Une importante colline, que domine aujourd’hui l’abbatiale romane, forme la partie haute du bourg. L’église abbatiale de Saint-Menoux est considérée comme l’un des plus beaux édifices religieux du Bourbonnais. La partie la plus ancienne (le narthex) date du XIe siècle et sert de vestibule à l’église elle-même édifiée au XIIe et XIIIe siècles suivant un plan inscrit dans un rectangle de 62m de long et 16m de large. Une nef de 3 travées et le transept d’influence gothique se caractérisent par la hauteur exceptionnelle des piliers. Le chœur avec abside semi-circulaire, son déambulatoire, ses chapelles rayonnantes, ses chapiteaux richement décorés, constitue la partie la plus intéressante de l’église. Une tour-clocher carrée de 30m de hauteur ajoute à l’originalité de l’édifice. 

Mais ce qui attire surtout le visiteur, c’est la présence dans l’église de la fameuse « débredinoire ». Le Débredinoire de Saint-Menoux est une curiosité incontournable en Allier Bourbonnais. En dialecte Bourbonnais, “Débredinoire” provient du mot “Bredin” qui signifie “simple d’esprit”. En effet, le tombeau du saint est l’objet d’un véritable culte. Le sarcophage de pierre situé derrière le maître-autel est percé sur son flanc d’un orifice qui permet aux simples d’esprit (les bredins en patois local) de recouvrer, en y introduisant la tête, la santé mentale ou du moins de s’éclaircir les idées.

Sur la commune de Saint-Menoux, vous trouverez la Maison des vertus, cette maison se situe dans le bourg, à coté de la Poste. La porte avec son tympan sculpté avec 4 vertus : la Prudence, la Tempérance, la Force et la Justice.  Le château de Souys, lchâteau de Clusors, de son passé médiéval a conservé une tourelle ronde et une tourelle carrée munie d'une bretèche et lchâteau du Goutay.

Poursuivre vers Agonges (13 km), la commune aux treize châteaux... Appuyée à l’Est à la forêt domaniale des Prieurés de Bagnolet, Agonges garde en témoignage de son histoire, somme toute quelque peu mouvementée, de nombreux châteaux et sa remarquable église de la fin du XIIème siècle. Le village a conservé quelques monuments qui feront le bonheur des amoureux de vieilles pierres. La commune d'Agonges, forte d'un patrimoine historique important, est une étape incontournable sur cette route touristique...

L'église Notre Dame d'Agonges est un édifice roman de grès ocre marie les styles berrichons bourguignons et auvergnats. Sa construction date des XIIe et XIIIe siècles. La cure abrite des fonts monolithes.  Une fresque du XVème siècle représentant la Trinité est visible dans la sacristie. L’image est reproduite sur le vitrail au fond du chœur. L’ancien bénitier sous la tribune est en pierre et présente trois vasques. Une statue de la Vierge à l’oiseau en bois polychrome date du XVIIème siècle. Elle est remarquable de par son état de conservation et son sujet : elle représente Marie tenant l’enfant Jésus dans ses bras avec un oiseau perché sur la main de celui-ci. Cela fait référence à l’évangile apocryphe de l’enfance de Jésus selon Thomas écrit au IIIème siècle : Jésus enfant y fait des miracles comme donner la vie à des oiseaux d’argile.

Le château de L'Augère est le plus ancien des 13 châteaux de la commune d’Agonges. Logis du XVe siècle flanqué aux angles de tourelles. coiffé d'un toit et agrandi d'un bâtiment du style néogothique au XIXe siècle a conservé ses douves en eau. Le donjon date de 1441 ainsi que l'ancien pont levis et les deux pigeonniers. Le château de l'Épine est un rare exemple en Bourbonnais de domaine fortifié datant du XIVe siècle. Le château de La Pommeraye présente dans un parc une gentilhommière du XVIIIe siècle munie de tours rondes restant d'un manoir du XVe siècle. Le château des Sacrots est un logis du XVIIe siècle. Le château de Beaumont a été reconstruit en 1740 sur l'emplacement d'un château fort dont il ne reste qu'une tour et un pigeonnier. Le château des Échardons a été reconstruit en 1792 et il ne reste des bâtiments antérieurs que deux tours et un pigeonnier. Le parc centré sur une allée date du début du XXe siècle. Le château des Brosses est une ancienne maison forte, il date du XVIIe siècle. Le château de la Tuilerie est une ancienne ferme forte antérieure au XVIe siècle, avec d’anciennes meurtrières dirigées notamment vers la forêt toute proche qui était le domaine des ‘’routiers’’ dont on cherchait à se préserver. Le château du Breuil est un ancien logis sur motte du XVIIIe siècle. Le château du Petit LuçayLe château du Grand LuçayLe château de PraingyLe château du Petit MonceauLe château du Grand Monceau.

Les parcs de Laugère, de la Pommeraie, de la Tuilerie, du château des Échardons et du château de Beaumont ainsi que le jardin de la Saulneraie sont inscrits au pré-inventaire des jardins remarquables.

Prendre la D54, en direction de Couzon (21 km). Vous pouvez commencer votre visite par l'église Saint-Georges. L'édifice des XIIIe et XVe siècles comporte une nef de trois travées datant du XIIIe siècle. Un chœur à chevet plat a été ajouté au XVe siècle. L'ensemble est voûté sur croisée d'ogives. L'intérieur de l'église est relativement sombre et totalement peint. Elle fut agrandie en 1876 d'une travée qui soutient un clocher de forme carrée surmonté d'une flèche octogonale en béton, construit par l'architecte Moreau dont le travail est reconnu en école d'architecture. Dans le bourg se situe une maison où aurait séjourné Jeanne d'Arc.

La tuilerie de Bomplein a été créée en 1856, et cessera son activité en 1969. C'est la dernière tuilerie artisanale subsistante de l'Allier. Un atelier de poterie/céramique a été aménagé dans l'ancienne grange réhabilitée à cet effet. Le château des Bordes se trouve à environ un kilomètre et demi au nord du bourg, non loin de la limite entre les communes de Couzon et de Saint-Léopardin-d'Augy. Il domine la vallée de la Burge, sur laquelle se trouve le moulin des Bordes. Le château des Bordes est un donjon à quatre étages du XIVe siècle, auxquels on accède par un escalier à vis, situé au nord d'une tourelle octogonale sur une face et d'une tour carrée sur l'autre. Le château de Bordes est un exemple caractéristique des petits châteaux du XVe siècle qui subsistent dans le Bourbonnais.

La prochaine étape de cette route touristique sera Bagneux (29 km), via la D287.  L'église romane Saint-Paul de Bagneux, à nef unique, date du XIIe siècle. Son clocher de bois est du XVIe et la cloche de 1527. À l'intérieur, on peut voir les fonts baptismaux du XVe et une plaque de fondation de messes de 1679. Après cette visite, prendre la D101 vers Le Sault. A 2,1 km sur votre droite, au lieu dit "Belle Perche" se trouve la motte castrale du château fort de Belleperche, aujourd'hui disparu. C'était le siège de l'une des châtellenies du Bourbonnais. Belleperche fut le théâtre d'un épisode important de la guerre de Cent Ans.

Au cours de l'été ou de l'automne 1369, un petit groupe d'une trentaine de « routiers » gascons, du parti des Anglais, réussit à s'emparer par ruse du château, où résidait la duchesse douairière de Bourbon, Isabelle de Valois. Louis II, qui se trouvait alors à la cour, accourut, réunit des troupes et mit le siège devant Belleperche. Le siège dura trois mois ; le duc fit installer quatre grands engins de sièges qui envoyaient nuit et jour des pierres sur la forteresse, faisant de gros dégâts. Mais une troupe de routiers poitevins et aquitains commandée par deux princes anglais, le comte de Cambridge, fils du roi Édouard III, et le comte de Pembroke vint au secours des assiégés et retarda la prise du château. Louis II réussit finalement à prendre Belleperche, mais ne put empêcher les routiers, Bernardon de la SalleBernard de Wisk et Hortingo de la Salle de s'échapper en emmenant la duchesse en otage ; elle ne fut libérée que deux ans plus tard contre rançon. Cet épisode contribua grandement à la gloire du duc.

Poursuivers vers Montilly (36 km), l'église Saint-Pierre date des XIe et XIIe siècles, et a été très remanié au XIXe siècle. L'abside en cul de four est ornée d'arcs en mitre alternant avec des arcs en plein cintre. Le mobilier comprend un autel de pierre du XIIe siècle, l'un des plus vieux du Bourbonnais ainsi qu'un bénitier de la même époque reposant sur une colonnette. Au sud-est du bourg se trouvait le Château de Confaix, qualifié en 1560, de château fort. Il ne reste que des ruines sur une motte rectangulaire fossoyée ; la tour carrée est équipée de mâchicoulis. Vendu comme bien national à la Révolution, il fut racheté par Jean Dumarest de La Valette, guillotiné le 31 décembre 1793, comme les deux autres propriétaires des châteaux de Montilly et 28 autres notables bourbonnais de l’Ancien Régime.

Pour finir cette balade touristique dirigez vous vers Marigny (43 km), via les D13 et D138. Un kilomètre avant le bourg de Marigny sur votre droite, se trouve le Château de Charnes. Edifice du début du XVIIe siècle sur des bases du XVe siècle ; il a été agrandi en 1812 (aile est, porte ouest, remises sud) et un jardin à la française a été créé en 1840.

Le Château de Charnes est précédé d'une cour d'honneur à laquelle on accède par un portail et autour de laquelle s'articulent les communs, dont un grenier à grain avec une charpente en carène de bateau renversée en châtaignier datée de 1617, une chapelle (1720) et un pigeonnier avec son échelle et ses 213 boulins. Le château se compose d'un corps de logis quadrangulaire flanqué de tourelles carrées coiffées de toits à l'impériale amortis par des lanternons polygonaux en ardoise. Dans la tourelle nord, un escalier en vis est le vestige du logis primitif, peut-être du XVIe siècle.

L'église primitive de Marigny a disparu à la fin du XIème siècle pour faire place à l'église actuelle, placée sous le vocable de Saint-Pourçain et dépendant avec la cure du prieuré bénédictin de Souvigny.  En 1097, lors de son passage à Souvigny, le pape Urbain II confirme par une bulle, la possession de l'église à Bernard, quatrième prieur de Souvigny. Cette possession fut confirmée une seconde fois, le 20 février 1152, par une bulle du pape Eugène III. Fermée à la révolution, elle fut rendue au culte en 1852.

Église romane Saint-Pourçain, comporte une nef à trois travées et un chœur se terminant par une abside arrondie. Deux chapelles latérales ont été ajoutées postérieurement au niveau du chœur, celle du sud au XVe siècle et celle du nord au XIXe siècle. L'abside a été restaurée au XIXe siècle. Le clocher carré, à deux étages, est orné au premier de trois arcs aveugles portés par des colonnettes. A l'intérieur de l'église, vous pouvez admirer les Fonts baptismaux octogones en pierre du XVe siècle, un Maître-autel en pierre du XIIIe siècle. Une Statue de sainte Madeleine en pierre du XVe siècle.

Retour vers Souvigny, via la D138 (49 km).

Activités recommandés le long de la Route touristique "Les Bourbons et l'Eglise dans l'Allier"

  • Visiter l’abbaye et le patrimoine de Souvigny : cœur du circuit, églises et liens avec la dynastie des Bourbons; départ recommandé pour le circuit de 60 km « Les Bourbons et l’Église ».
  • Parcourir la Route des Églises Peintes du Bourbonnais : découverte des peintures murales médiévales dans une vingtaine d’églises romanes et gothiques réparties dans le département.
  • Faire le circuit Bourbonrama en voiture ou vélo : boucle d’environ 60 km avec haltes dans des villages pittoresques et commentaires historiques via l’application IziTravel.
  • Visites guidées et audio-guides : nombreuses églises proposent des visites guidées, animations et contenus multimédias pour comprendre l’histoire religieuse et la présence des Bourbons.
  • Randonnées et balades dans le bocage bourbonnais : petites routes rurales, villages, points de vue et promenades au calme entre les étapes du circuit.
  • Photographie et observation des peintures murales : repérer les restaurations récentes et les découvertes récentes (ex. peintures remises au jour dans plusieurs églises).
  • Visiter musées et centres d’interprétation locaux : musées du patrimoine local autour de Moulins et Souvigny pour replacer les monuments dans leur contexte historique (itinéraires et ressources locales disponibles auprès des offices de tourisme).
  • Déguster la gastronomie locale et produits du terroir : pauses dans les villages pour cafés, auberges et produits régionaux entre deux visites (itinéraire convivial et lent recommandé)
 

Restaurants recommandés le long de la route « Les Bourbons et l’Église »

  • La Table de Nienke Château des Edelins (Bayet)  : Cuisine gastronomique / produits maison. Restaurant installé dans un cadre de château, bonne étape pour une pause soignée sur la route.
  • Auberge de la Fontaine (Brésnay) : Cuisine traditionnelle française, rapport qualité prix apprécié des visiteurs; bonne option pour un déjeuner de route.
  • La Fontaine (Creuzier le Vieux) : Cuisine française soignée, établissement bien noté pour la qualité et le service; pratique si vous passez vers Moulins/Vichy.
  • Le Bistrot Saint Jean (Montluçon) : Cuisine bistrot gastronomique, réputation solide pour une table plus raffinée si votre itinéraire descend vers Montluçon.
  • Auberge Bourbonnaise (Saint Yorre) : Cuisine traditionnelle régionale, classée parmi les « bonnes tables » de l’Allier et adaptée aux voyageurs cherchant des plats locaux.
  • Sélections de bistrots et brasseries locaux : Pour des étapes plus décontractées (crêperies, brasseries, petites auberges), consultez la sélection des bistrots et brasseries de l’Allier qui recense de nombreuses options réparties le long des petites routes du Bourbonnais.
  • Recherche d’avis et réservations : Pour vérifier horaires, menus du jour et disponibilités (surtout haute saison), consultez les fiches et avis sur TripAdvisor et TheFork avant de vous déplacer.
 

Hébergements recommandés le long de la Route « Les Bourbons et l’Église »

Hôtels et maisons de caractère

  • Château et hôtels de charme (ex. Château des Edelins / Bayet) : bonnes options pour une étape raffinée et un cadre historique près du circuit.
  • Hôtels traditionnels et auberges de qualité (ex. auberges situées autour de Moulins, Lapalisse et Bourbon‑l’Archambault) : confort variable, souvent avec restauration sur place.

Chambres d’hôtes et gîtes

  • Chambres d’hôtes de charme dans les villages du Bourbonnais : accueil personnalisé, petit‑déjeuner local, proximité des églises peintes et sentiers de randonnée.
  • Gîtes ruraux et meublés (séjours indépendants pour familles ou groupes) : vaste choix via les réseaux locaux et Gîtes de France pour réserver et filtrer par confort et capacité.

Campings et hébergements nature

  • Campings et aires de camping‑cars le long des petites routes et près des rivières — pratiques pour voyageurs itinérants et familles souhaitant rester proches de la nature.

Exemples et ressources pour réserver

  • Sélection d’hébergements et moteur de recherche officiel de l’Allier Tourisme (hôtels, gîtes, campings, chambres d’hôtes) : utile pour trouver des établissements géolocalisés le long du circuit.
  • Gîtes de France Allier : large catalogue de gîtes et chambres d’hôtes, filtres par confort, capacité et thèmes (idéal pour week‑ends en famille).
  • Guides et classements : (Petit Futé, TripAdvisor) pour repérer les « meilleures tables » et les établissements les mieux notés par les voyageurs; à consulter avant de réserver pour avis récents et positions sur la carte.

Conseils pratiques

  • Réservez à l’avance en haute saison ; privilégiez les chambres d’hôtes pour une expérience locale et les châteaux/hôtels pour une étape plus “patrimoine”.
  • Si vous cherchez budget serré, orientez‑vous vers campings ou gîtes villageois listés sur les sites officiels.
  • Pour un séjour thématique (patrimoine religieux et peintures murales), choisissez un hébergement central comme Souvigny ou Moulins pour limiter les trajets entre sites.

Carnet pratique de la route touristique "Les Bourbons et l'Eglise dans l'Allier"

Visites

  • Souvigny
  1. Le musée de Souvigny, aménagé dans les anciennes granges du prieuré attenant, présente une collection consacrée au patrimoine archéologique. Des expositions temporaires y sont proposées chaque année. Visite couplée par la découverte du jardin du prieuré.
  2. Au cours de la visite commentée, les visiteurs découvriront des lieux habituellement fermés au public : la chapelle Vieille, chapelle funéraire des ducs de Bourbon avec ses peintures de voûtes considérées comme les plus intéressantes de la période du début du XVe siècle. la sacristie baroque avec son foisonnement de sculptures, boiseries et peintures italianisantes et se termine dans le jardin du monastère avec une vue imprenable sur le bas-côté sud de la prieurale et la découverte de la dernière galerie du cloître.
  3. Les visiteurs sont ensuite amenés à découvrir les anciennes granges monastiques qui abritent aujourd'hui les collections du musée et le jardin du prieuré. La pièce maîtresse de la grange sud est la colonne du Zodiaque, pilier unique au monde sculpté au XIIe siècle. Sont présentés également des éléments lapidaires, statuaires, chapiteaux...
  4. Un document, disponible sur simple demande au point information à l'accueil du musée de Souvigny, permet de découvrir le centre historique.
  • Agonges
  1. Le château de L'Augère est le plus ancien des 13 châteaux de la commune d’Agonges. Visite guidée de l’intérieur du château du XVème siècle, des jardins, du musée de la vénerie bourbonnaise.
  2. Le donjon date de 1441 ainsi que l'ancien pont levis et les deux pigeonniers. La partie située à gauche du donjon a été restaurée en 1898 par l'architecte Moreau. Ce château (ISMH) est toujours resté dans la même famille depuis sa construction et est toujours habité. Dans les dépendances remises en vie, un musée vivant du monde de la forêt et de la vénerie bourbonnaise. Animations estivales (son et lumières, spectacles...).
  • Couzon
  1. Expositions permanentes au sein de la Microfolie. La Microfolie est un musée numérique en partenariat avec La Villette et le Ministère de la Culture qui présente les collections de 12 musées nationaux, des collections thématiques étrangères, spectacles de l'Opéra, de la Philarmonie de Paris, plus de 1800 oeuvres à découvrir en mode libre ou en groupe avec choix des oeuvres sur la page Facebook du musée. Un vrai projet de décentralisation culturelle réussie.
  • Bagneux
  1. Église Saint-Paul : Visite libre sur demande des clés de l'église en Mairie.
  • Marigny
  1. Château de Charnes : Visite libre des extérieurs toute l'année, visite guidée toute l'année à la demande par téléphone (06 07 18 89 58) ainsi que 40 jours l'été et pendant les Journées du Patrimoine. Il y a un parking visiteur et les animaux ne sont pas admis.

Les incontournables de cette route touristique

  • Les visites des châteaux, villes et villages.
  • Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
  • Gastronomie : n'oubliez pas votre panier gourmand

Festivités

  • Souvigny
  1. Salon des plantes fin avril-début mai
  2. Brocante en mai
  3. Foire médiévale  débute le dernier samedi de juillet
  • Agonges
  1. Mi-août, à la tombée de la nuit, Le château d'Augère vous sera conté avec plus de 100 artistes en costumes du Moyen-âge à nos jours, des chevaux, chiens, combats, poursuites, tout cela sous le regard du fantôme bien présent mis en scène par de multiples jeux de lumières, feux de Bengale et autres lanternes célestes.
  2. Fête patronale (le 15 août)
  • Couzon
  1. Fête de la Pomme le dernier dimanche de septembre ou octobre selon la saison, marché de producteurs bio.

Activités

  • Souvigny
  1. Un petit livret, édité par la communauté d'agglomération de Moulins, permet d'apprécier les chemins de randonnées de la proche région.
  2. Nombreuses randonnées avec "les chemins d'Issards".

Plus d'information

  • Mairie de Souvigny - 1 place Henri Coque – 03210 Souvigny - Tél. : 04 70 43 60 38 - Site internet
  • Mairie de Autry-Issards - Le Bourg - 03210 Autry-Issards -  04 70 43 61 94
  • Mairie de Saint-Menoux - 1 Place de la Mairie - Saint-Menoux - 04.70.43.92.28  - Mairie@st-menoux.fr
  • Mairie Agonges - 2 place de l'Église - 03210 Agonges - Tél. 04 70 43 93 71 - mairie@agonges.fr - Site internet
  • Mairie de Couzon - 41 route de Saint Léopardin d'Augy - 03160 Couzon - couzon.mairie@wanadoo.fr - Tél. :  04 70 66 20 86 - Site internet
  • Mairie de Bagneux - 1 grand'Rue - 03460 Bagneux - Tél. :  04 70 43 30 62 - mairie-bagneux@wanadoo.fr
  • Mairie de Montilly - 1, place de la Mairie - 03000 Montilly - Tél. : 04 70 44 45 24 - mairie@montilly03.fr
  • Mairie de Marigny - Le Bourg, 03210 Marigny - Tél. : 04.70.43.93.57 - marigny.mairie@wanadoo.fr - Site internet
  • Villes sanctuaires : site internet
  • Route châteaux d'Auvergne : site internet
  • Tourisme bocage : site internet
  • Mon Bourbonnais : site internet
  • Pays d'Auvergne : site internet
  • Allier Auvergne Tourisme : site internet

Pour vous rendre sur la route touristique "Les Bourbons et l'Eglise dans l'Allier"

 

Le saviez-vous ?

N'oubliez pas !

Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes. 

  • Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
  • Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
  • Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
  • Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots.

Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.

Nos coups de cœur sur la route touristique "Les Bourbons et l'Eglise"

Hébergement :

Restauration :

Les routes touristique de l'Allier

Préparez vos vacances sur la route touristique "Les Bourbons et l'Eglise" dans l'Allier avec nos partenaires

 
 
 

Vacanciers_Noel 2013_300x250

Séjours Thalasso et Spa jusqu'à -70%: détendez-vous au meilleur prix!

Trouver un séjour sur la route touristique "Les Bourbons et l'Eglise dans l'Allier avec nos partenaires

Aucun produit à afficher

Date de dernière mise à jour : 10/11/2025