Route des Sites et Abbayes du Perche (28)
La Route touristique des Sites et Abbayes du Perche
Le parcours touristique emprunte de petites routes sinueuses et pittoresques au cœur des paysages les plus typiques du Perche, passant tour à tour des vertes vallées encaissées de la Cloche, de la Ronne et de la Berthe, aux célèbres collines, dont le point culminant d’Eure-et-Loir est la butte de Rougemont.
Après avoir flâné au cœur de la cité des Rotrou, le promeneur découvrira des sites encore empreints de la ferveur religieuse des comtes du Perche, dont la générosité et la piété ont permis l’édification de nombreux prieurés et abbayes entre le XIe et le XIIIe siècles.
Les chapelles et églises de la campagne nogentaise, parfois d’aspect modeste, présente cependant un riche mobilier intérieur. Certaines sont ouvertes à la visite sur demande et d’autres bénéficient du commentaire éclairé d’érudits passionnés.
Les abbayes et prieurés du Perche Quatre abbayes et un prieuré furent édifiés dans le Perche nogentais entre le XIe et le XIIIe siècles : Saint-Denis à Nogent-le-Rotrou, Sainte-Trinité de Tiron à Thiron-Gardais, Notre-Dame des Clairets à Masle, Saint-Pierre-ès-Liens à Ceton, Notre-Dame-du-Val-d’Arcisses à Brunelles.
Seuls quelques-uns de ces édifices majestueux subsistent encore en partie, et nombre de belles églises rurales s’élèvent toujours dans la campagne percheronne autour de Nogent-le-Rotrou.
De la douzaine d’abbayes qui s’élevèrent dans le Perche en deux siècles, sept furent bâties grâce à la générosité des comtes du Perche : Saint-Denis, Chênegallon, Tiron, La Trappe, Le Val-Dieu, Les Clairets et Arcisses.
Ce circuit touristique de 102 km est fléché à partir de et complété par deux boucles non balisées.
Nogent-le-Rotrou, en 1890 était déjà la ville la plus importante du Perche, une promenade dans la ville classé "Plus beaux détours" permet de découvrir quelques unes des richesses architecturales de la ville.
La Route touristique des Sites et Abbayes du Perche en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
Nogent-le-Rotrou situé sur les rives de la vallée de l’Huisne, la capitale du Perche s’est étendue autour du château Saint-Jean et de l’abbaye Saint-Denis. Au XIIe siècle, la ville prit le nom de ses premiers seigneurs, les Rotrou. Le château, après le mort du dernier Rotrou en 1226, passa de famille en famille.
La cité de Nogent-le-Rotrou changea plusieurs fois de nom. Lorsque Sully acheta le château des Rotrou en 1624, la ville devint Nogent-le-Béthune. A la Révolution, elle s’appela Nogent-le-Républicain et son château, tombé aux mains des patriotes, fut transformé en prison. Près de l’ancienne abbaye Saint-Denis est érigée l’église Saint-Laurent qui communiquait avec le prieuré par l’ancien logis du prévôt situé au-dessus du porche Saint-Denis.
Dans le quartier du Pâty, vous pourrez admirer de belles maisons du XVe siècle. dans le centre-ville, vous découvrez l’église Notre-Dame, dont les statues de la Nativité proviennent de l’ancienne église Notre-Dame des Marais, et, derrière de hautes portes de bois, le tombeau de Sully. Enfin, sur les rives de l’Huisne s’élève l’église Saint-Hilaire, la plus ancienne de Nogent-le-Rotrou, elle remonte au Xe siècle.
Après deux siècles de prospérité, le prieuré tomba en décadence : l’autorité des moines fut contestée et, au XVIIIe siècle, il ne restait plus que cinq frères… De nos jours, malgré les profonds aménagements, il reste quelques beaux vestiges de l’abbaye dans l’enceinte du collège Arsène-Meunier. La salle capitulaire, de pur style gothique, est fermée par des baies vitrées qui ouvrent sur l’ancien cloître.
L’église de l’abbaye n’était égalée en grandeur que par la cathédrale de Chartres. En effet, la basilique romane mesurait 76 m sur 16 m selon un plan en croix latine.
Quittez Nogent-le-Rotrou en prenant la D922 en direction de Brunelles (7 km), Brunelles est un village percheron établi sur une motte et dominé par le clocher de l'église Saint-Martin. Situé sur un piton, le centre de Brunelles constitue un bel ensemble architectural autour de son église Saint-Martin.
L'abbaye Notre-Dame-du-Val-d’Arcisses Bâtie sur la commune de Brunelles, l’église d’Arcisses était renommée pour sa beauté et sa richesse. Simple oratoire, puis prieuré, Notre-Dame-du-Val-d’Arcisses devint abbaye en 1225, sous la domination de Tiron. Dévastée lors des guerres de Religion, elle fut cédée en 1632 par les deux derniers moines et devint une abbaye royale de bénédictines avant que la tourmente révolutionnaire n’entraîne l’expulsion des religieuses.
L’un des grands ouvrages des moines fut de creuser le canal d’Arcisses, dérivation de la Cloche. Il devait irriguer les terres de l’abbaye et alimenter la fontaine d’Arcisses près de l’église Notre-Dame à Nogent-le-Rotrou. Il est difficile aujourd’hui de connaître la disposition des lieux, car seuls quelques vestiges témoignent encore du passé sacré du site, tels les grands arcs du XIIe siècle.
Le lieu-dit les Vieux Murs est encore emprunt du mystère de la ville disparue de La Ferrière, dont l’origine remonte à l’occupation du territoire par les Romains. Elle était close de murailles, avait un château fortifié, une église…
En poursuivant sur la D351, vous trouverez la Chapelle de Saint-Hilaire-des-Noyers (14 km). La paroisse de Saint-Hilaire fut annexée à la commune de Saint-Denis-d’Authou en 1826. Le chœur de l’ancienne église du XIe siècle est transformé en chapelle depuis 1840, il était autrefois prolongé par un porche. Sa charpente de chevrons formant fermes est un exemple rare en France. Au-dessus de la chapelle, le chemin mène à l’oratoire de la Délivrande.
La messe était célébrée le jour de saint Hilaire et, pendant la seconde guerre mondiale, les partisans du maquis de Plainville assistaient à l’office.
La prochaine étape sur cette route touristique des sites et abbayes du Perche sera Marolles-les-Buis via le bourg (17 km), vous passerez devant la chapelle Sainte Barbe. Situé sur un terrain élevé et sablonneux au cœur d’une région pittoresque de bois et de vallons, Marolles-les-Buis accueille dans son bourg sur le versant sud l'église Saint-Vincent du XIIe siècle.
La nef d’origine romane a presque doublé au XVe siècle par l’adjonction, à l’ouest, d’un porche surmonté du clocher, et d’un chœur à l’est. Il y aurait eu à une période encore récente une fresque représentant une danse macabre extrêmement rare, maintenant recouverte par la chaux. Le comte de la Tullaye, propriétaire du château de la Vignardière, fit don d'un vitrail afin d'orner l'église Saint-Vincent.
A voir sur la commune de Marolles-les-Buis : Le château de la Vignardière et le lavoir.
Poursuivez vers Frétigny via la D351 (21 km), une forte déclivité mène de la butte de Piclos à la vallée de la Cloche, en passant par l’ancien domaine seigneuriale de Brimont. Une rue du village porte le nom d’une de ses illustres habitants, Philidor, célèbre compositeur du XIIIe siècle et fameux joueur d’échecs.
L’église Saint-André apparaît, au centre du bourg, déchaussée de son cimetière. De la primitive église romane, seule subsiste une abside en hémicycle, à laquelle ont été accolés deux bas-côtés au XVIe siècle. Le trésor de cette église réside dans l’abside où l’on peut admirer des fresques du XIIe siècle. Vous pouvez y voir trois séries de peinture.
Sur la commune de Frétigny se situe le Manoir de La Vallée, cette résidence privée est une demeure de charme située dans la forêt près du Vieux Montlandon
Passer par Saint-Denis-d’Authou (25 km) via la D5 où se trouve l'église Saint-Denis est de style roman : Abside arrondie, clocher quadrangulaire avec baies géminées au sud de la nef, voûte lambrissée. On y remarque quelques statues intéressantes en bois notamment, et une pierre tumulaire de 1545. L'église est entourée de murs en pierre de St Denis, délimitant l'ancien cimetière clos, aujourd'hui désaffecté et aménagé en lieu de promenade et de repos.
Autres curiosités sur la commune de Saint-Denis-d’Authou : L'ancien lavoir, La tour de l'ancien manoir de Blainville et le Le château de Mézeray.
votre périple sur ce circuit de la route touristique des sites et abbayes du Perche, vous emmène à Combres via la D103 et D30 (31 km). Dès 1147 une église est mentionnée à Combres. L’actuelle église, dédiée à la Vierge, date du XVIe siècle. Le chœur offre une profusion de formes et de couleurs, tout y est enluminé. La décoration est composite, des formes de style grec ou classique se côtoient.
Mais les pièces les plus originales de cette église sont le bas-relief de la Dormition de la Vierge enchâssé dans le retable, et la crosse-potence au sommet dudit retable qui cache une poulie permettant de faire descendre la colombe au moment de l’Eucharistie. : Jardins de mosaïques de la Feuilleraie. Belle sculpture animale bordant la toiture.
Descender vers ?Chassant par la D15 (35 km). Bâti sur les rives de la Thironne, le village de ?Chassant a accueilli la foire de la Saint-Lubin, une des plus anciennes du Perche. Les cultivateurs beaucerons venaient y acheter les chevaux percherons indispensables aux labours.
L’église Saint-Lubin est un simple vaisseau à abside arrondie, de style roman, mais de grandes fenêtres gothiques ont été percées le long de la nef. A l’intérieur, un retable-cloison ferme le chœur. Dans l'église se trouve une statue monumentale de Jeanne d'Arc à l'épée, en plâtre patiné acier, œuvre de Félix Charpentier.
Prendre la direction de Thiron-Gardais via la D922 (41 km). Le bourg de Thiron doit son existence à l’abbaye fondée par Bernard de Ponthieu au XIIe siècle, occultant ainsi la paroisse de Gardais qui existait déjà depuis fort longtemps. Son nom lui vient de la Thironne, auquel a été ajouté le nom de la paroisse annexée. La petite rivière prend sa source sur la commune et traverse une partie du canton avant d’aller se jeter dans le Loir.
A la Révolution, le bourg était constitué d’auberges et de maisons manables où logeaient les employés de l’abbaye et du collège. L’abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, avec l’appui des comtes du Perche, puis du roi Louis VI, l’ermite Bernard fonde le monastère de Tiron en 1114 malgré l’hostilité des moines clunisiens de Saint-Denis.
Pendant plusieurs siècles, Tiron dirige une puissante congrégation comptant plus de 120 abbayes et prieurés disséminés en France, en Angleterre, en Ecosse et en Irlande. Probablement victime de sa richesse, l’abbaye semble avoir connu une réelle décadence de la pratique monastique au XVIIe siècle. En 1629, la création d’un collège militaire nécessite une transformation du domaine.
La nef actuelle mesure 64 m de longueur et 12 m de largeur. L’intérieur, qui est d’une grande sobriété, correspond à l’aspiration de son fondateur, seules les boiseries du XVIIIe siècle et les stalles donnent un peu de chaleur au monumental édifice. A l’entrée de l’abbaye, une maquette représente l’ensemble de la construction au début du XVIIe siècle.
Poursuivez votre escapade vers La Gaudaine par la D368 (46 km). La commune bénéficie d’un paysage joliment vallonné. Elle est traversée par l’Arcisses à laquelle elle donne naissance. La modeste église du XIIe siècle, dédiée à la Vierge, est toujours ceinte de son cimetière.
Suivez la D368 pour arriver à Argenvilliers (52 km). De la colline de Rougemont, la sinueuse vallée de la Berthe conduit au château d’Oursières. Dans cette belle demeure classique du XVIIe siècle, jusqu’à une époque très récente, le nom des familles qui se sont succédées commençait par la lettre M, symbolisé en haut de la grille d’entrée.
L’église Saint-Pierre fut donnée aux moines de Tiron en 1126. C’est vers 1650 que le magnifique ensemble de trois retables baroques fut mis en place.
Passer Beaumont-les-Autels pour arriver à Vichères via la D955 (60 km). Deux manoirs s’élèvent sur les terres de Vichères : la Manorière (ISMH) et Bure. Le premier est une ancienne maison forte aux pierres mordorées, encadrée de deux tourelles aux toits en poivrières, qui domine la vallée de la Berthe. Le second est une construction particulière en pans de bois.
La châtelaine de Bure, la dame de Riants, femme fière et arrogante, est le sujet d’une légende locale.
L’église de Vichères du XVIe siècle est installée à mi-pente dans le bourg, est dédiée à la Vierge. L'église Notre-Dame se constitue de deux nefs accolées : la nef nord, romane, avec une voûte en bois, et la nef sud, de style Renaissance, composée de trois travées (la travée centrale était celle des seigneurs du lieu). Le bas-côté sud est formé de trois travées en équerre à la nef.
La prochaine étape de votre parcours touristique sur la route touristique des sites et abbayes du Perche sera Trizay-Coutretôt-Saint-Serge par la D112 (65 km). Les trois communes furent réunies en 1835. Plusieurs belles demeures dominent la vallée de la Berthe : le château de Trémont, le manoir de la Gadelière, la ferme de Miermaux et la ferme du Plessis.
L’église de Coutretôt ayant disparu, il ne reste plus dans la commune que l’église Saint-Martin de Trizay, agrandie au XIXe siècle.
Direction à présent, Souancé-au-Perche via la D955 et D137 (70 km). Le village propose une vision typique du Perche : bocage, lavoir et sources. Les seigneurs de Montdoucet et de la Chaise, vassaux des Rotrou, possédaient un domaine à Souancé. Deux des tours du château Saint-Jean à Nogent-Le-Rotrou portent le nom des seigneurs Montdoucet et Chaise.
Au bout d’une longue allée s’élève le château de Montdoucet, rebâti dans le style du XVIIIe siècle. L’un de ses illustres occupants, le comte Hector Guillier de Souancé, est l’auteur d’une encyclopédie du Perche en 22 volumes, restée en l’état de manuscrit.
L’église Saint-Georges de Souancé-au-Perche date en grande partie du XVIe siècle, mais elle a été entièrement restaurée au XIXe siècle. Dans le chœur, les vitraux du XVIe siècle retracent la vie du saint patron.
Sur la commune se trouve aussi le Château de la Galaisière. Bien que remanié depuis lors, construit au XVIIe siècle par Louis Aubin, huissier au cabinet de la duchesse d'Orléans dont la fille Françoise Louise l'apporta à son époux François de Mauduison, Secrétaire du Roi.
Continuer vers Saint-Jean-Pierre-Fixte via la D9 (74 km). Le village de Saint-Jean-Pierre-Fixte doit son nom à la pierre druidique petra fixa aujourd’hui ensevelie, auquel on ajouta, pour christianiser le lieu, le nom de Saint-Jean.
Dominant la vallée de la Ronne, le manoir du Grand-Prainville fut reconstruit après la guerre de Cent Ans. Cette élégante demeure présente maintenant une belle façade du XVe siècle. Chevaux percherons, visite de l’élevage, promenade en attelage, le Grand-Prainville.
Le premier étage de la tour-clocher de l’église Saint-Jean-Baptiste du XIIe siècle servit de logement au curé et, fait relativement rare en France, il a également abrité la mairie jusqu’en 1956. Jusqu’au milieu du XIXe siècle on se rendait en pèlerinage le 24 juin à la fontaine Saint-Jean pour y plonger les enfants déficients qui survivaient ou mouraient.
Suivre la direction de Les Etilleux D137 (82 km), de nombreuses fermes du XVIe siècle jalonnent la campagne : le Boulay, le Grand-Fresnay manoir du XVIe siècle, la Grand-Cour, Frileuse, les Hayes-de-Barville.
L’église Notre-Dame à Les Etilleux du XIIIe siècle de style roman et gothique comporte trois parties disparates, dont la plus surprenante est la tour quadrangulaire à trois niveaux, surmontée d’un clocher d’ardoises et d’un clocheton. Les protestants y auraient tenu un prêche en 1577.
Continuez vers Ceton par la D637 (88 km), cette commune au relief très accidenté est l’une des plus typiques du Perche. De nombreux et beaux manoirs jalonnent la campagne de Ceton : la Motte bâti sur l’emplacement de l’ancien château fort des seigneurs de Ceton ; Montgâteau, qui compte parmi les grands manoirs du Perche pour la qualité de son décor gothique ; la Tour, autrefois perdue au milieu des marais.
A ce patrimoine architectural, il convient d’ajouter le château de la Glaye, restauré en 1808 dans le style Empire, et le moulin seigneurial de l’Aunay. -Pierre-ès-Liens.
L’église Saint-Pierre-ès-Liens fut donnée vers 1090 par les seigneurs de Ceton au prieuré Saint-Denis. Les abords de l’église sont parcourus par de vieilles rues bordées de maisons anciennes aux façades décorées de sculptures.
L’église du prieuré devint paroissiale après la guerre de Cent Ans. Saint-Pierre marque son originalité par la juxtaposition de trois éléments architecturaux d’époques différentes. A l’ouest, le clocher massif est roman. Au centre, la nef, long vaisseau à deux niveaux, date de la fin de la période gothique (XVe et XVIe siècles). A l’est, le chœur est de la première période gothique (XIIIe siècle).
L'ancienne abbaye royale des Clairets, si, au début du XIIIe siècle, le Perche comptait une dizaine de communautés religieuses d’hommes, il n’y avait pas encore, semble-il, de couvent. C’est à cette époque, dans la vallée encaissée de la Jambette, que s’éleva l’abbaye des Clairets. La difficulté d’accès du monastère, construit au milieu des bois, ajoutait à la sévérité du site pour rendre plus complète la solitude des religieuses de Cîteaux.
Il ne reste de l’abbaye que quelques pans de murs, mais d’autres bâtiments sont toujours visibles : la maison des chapelains, le colombier et quelques dépendances, ainsi que le portail dont l’écu à la clef du cintre indique l’appartenance à une abbaye de religieuses. L’ensemble du domaine est maintenant privé.
Retour vers Nogent-le-Rotrou par la D136 et la Voie de la liberté (102 km).
Carnet pratique de la Route touristique des Sites et Abbayes
Les incontournables de cette route touristique
Visites
Saint-Denis-d’Authou
- Musée d'Histoire locale de Saint-Denis-d’Authou : Le musée se situe dans la Bibliothèque.
Ouvert gratuitement le samedi de 15h à 18h. Renseignements au 02 37 49 40 43.
Marolles-les-Buis
- Visite commentée du Maquis de Plainviller le dernier dimanche de juin, juillet, et aux Journées du Patrimoine en septembre. Renseignements au 02 37 52 65 25.
- Église Saint-Vincent : Ouverte tous les jours.
Thiron-Gardais
- Parcourez le cœur culturel de Thiron-Gardais au travers de cette visite virtuelle et tombez sous le charme de ce village ancré dans l’Histoire Monastique. Découvrez au travers de cette visite des lieux pleins d'histoire, toujours plus vivants.
- Dans les anciennes salles classe vous pourrez découvrir une collection rare d'objets et de documents retraçant l'histoire presque millénaire de l'Abbaye de Tiron, la constitution du collège et la création de douze collèges royaux et militaires de France.
- Dans les anciennes salles de classe du collège entièrement restaurées, Stéphane Bern a imaginé un intéressant musée consacré à l’histoire du collège, à l’histoire et à la création des collèges royaux et militaires par Louis XVI en France et à l’histoire de l’abbaye voisine de Thiron-Gardais fondée en 1114 par Saint Bernard de Thiron.
Jardins Thématiques de l’abbaye
- Autour de l’ancien vivier des moines, les Jardins Thématiques de l’abbaye, d’inspiration médiévale, agrémente un parc de 4 hectares à l’ombre de longue nef romane de l'église abbatiale. Profusion de couleurs et de senteurs, suivez Renart le goupil dans les Jardins Thématiques à travers un parcours d’interprétation et le jeu des senteurs. Mais ce sont également les enfants qui guident les parents, un livret jeu, semé d’énigmes, vous invitent à la découverte du Domaine de l’Abbaye.
Saint-Jean-Pierre-Fixte
- L’élevage dans le Perche Gouet. Un paysage agricole en mutation ». vaux percherons, visite d’élevage, les Hayes-de-Barville.
Festivités
Saint-Denis-d’Authou
- Tous les ans, à l'Ascension, un pèlerinage est organisé jusqu'à l'oratoire de la Délivrande. Notre-Dame de la Délivrande était autrefois priée par les femmes enceintes afin que leur accouchement se déroule dans les meilleures conditions.
- Théâtre par l'association "L'Essor Percheron" : tous les week-ends fin mars et début avril.
- Concert à l'église : le 3ème samedi de septembre.
Activités
Saint-Denis-d’Authou
- Le circuit faune flore de la Vinette. Randonnée VTT balisée « La vallée de la Vinette » au départ de l’école (11 km – 1h25).
- Randonnée avec les ânes au lieu-dit les Bordes (renseignements au 02 37 49 40 12).
Marolles-les-Buis
- 2 circuits balisé au départ de l’église, de 7,5 km (2h30) à 17,5 km (5h30).
- Le buis qui donne son nom à la commune pousse essentiellement dans les lieux secs et arides, surtout calcaires. On trouve cet arbuste à feuilles persistantes à la fin du circuit "La Côtière" en descendant vers le bourg.
Frétigny
- 2 circuits au départ de l’école, 18 km (2h20) et 41 km (5h10).
- Circuit vélo balisé n°13 « Des sources de la Cloche au maquis de Plainville » de 23.4km.
Thiron-Gardais
- 2 circuits balisés au départ de l’abbaye, 12,5 km (3h10) et 15 km (3h30)
- Circuit vélo balisé n° 7 « Les Balcons du Perche » de 28.6km.
La Gaudaine
- Randonnée « Panoramas » au départ de l’église (13 km – 3h20).
Argenvilliers
- 2 circuits » au départ de la salle intercommunale, 12,5 km (3h50) et 15 km (4h).
Vichères
- Une promenade mène au sommet de la colline de Rougemont (285 m)
- 3 circuits au départ de Rougemont, de 7,5 km (2h20) à 19 km (4h45).
- « Vallée de la Berthe et butte de Rougemont » au départ de l’église (10 km – 4h).
Les Etilleux
- « Le carrefour des Sept-Chemins » au départ de l’aire de détente de Pensard (6 km – 2h).
Ceton
- Randonnées pédestres balisées « Le prieuré Saint-Pierre-ès-Liens », au départ de la place de l’église (17.3km - 5h).
- « La boucle des sorciers », au départ de la place de l’église (20km – 5h30).
Plus d'information
Thiron-Gardais : site web
Collège Royal de Thiron : site web
Vichères : site web
Trizay-Coutretôt-Saint-Serge : site web
Ceton : site web
Pour vous rendre sur la Route des Sites et Abbayes
Nogent-le-Rotrou
3 °C Couvert
Min: 3 °C | Max: 3 °C | Vent: 8 kmh 307°
Le saviez-vous ?
La légende nous rapporte qu’elle faisait des misères à ses fermiers et à son curé et qu’il fallait même s’agenouiller sur son passage.
Au grand scandale des habitants de Vichères, on la vit un jour pénétrer dans l’église à dos d’âne ne dédaignant pas descendre pour écouter la messe. Lorsque la dame de Riants mourut, son corps enfla tellement qu’il fallut lui fabriquer un cercueil en forme de barrique.
Non sans mal, il fut transporté jusqu’à l’église mais la porte était trop étroite pour le laisser passer. Quand la nuit vint, il fut décidé pour le lendemain d’élargir le portail.
Au matin, les villageois sont en émoi. Dans la nuit l’entrée avait été murée. Fort sagement, ils pensèrent que Dieu ne voulait pas de méchant dans son église et la dame fut enterrée sans cérémonie. Depuis ce temps la grande porte de l’église de Vichères est murée et il faut entrer par le clocher-porche.
Nos coups de coeur sur la Route des Sites et Abbayes
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Date de dernière mise à jour : 14/04/2021
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