La Route du Vitrail (Haute-Marne)
La Route du Vitrail en Haute-Marne
C’est du village de Droyes où s’érige l’église Notre-Dame-de-l'Assomption que partira votre itinéraire touristique de la route du Vitrail en Haute-Marne.
Il dévoilera, tout au long de ses 82 km, le charme de l’architecture des villages et de leurs églises alternant la découverte des sanctuaires en pierre, éclairés par les remarquables vitraux des maîtres verriers de Troyes et les édifices à pans de bois.
La plupart des vitraux sont du XVIème siècle (exceptés ceux de Montier-en-Der) : leur iconographie et leur technique sont l’œuvre d’ateliers troyens. Il est vrai qu’ils ornent des églises dépendant autrefois du diocèse de Troyes
Les principaux ensembles de vitraux anciens de la Haute-Marne se rencontrent dans l’arrondissement de Saint-Dizier et notamment dans la région du Der.
Les églises de le Route du Vitrail en Haute-Marne : Ceffonds, Doulevant-le-Château, Droyes, Montier-en-Der, Joinville, Longeville-sur-la-Laine, Louze, Nully, Puellemontier, Robert-Magny, Sommevoire, Trémilly.
La plupart sont du XVIe siècle : leur style, leur iconographie et leur technique sont l’oeuvre d’ateliers troyens, il est vrai qu’ils ornent des églises dépendant autrefois du diocèse de Troyes.
Le visiteur remarquera particulièrement la représentation des scènes en registres caractéristiques de l’école troyenne du XVIe siècle et préférée aux grandes compositions occupant toute la surface de la verrière, la technique du verre gravé, le plus souvent employée sur du verre rouge ou bleu, pour faire apparaître la pellicule blanche qui doublait ces coloris et obtenir ainsi des motifs juxtaposant deux couleurs sans mise en plomb supplémentaire (ex : nimbe rouge ponctué de perlé blanc).
Toutes les églises étant orientées à l’est, on a respecté dans les notices la référence aux points cardinaux. Le nord correspond à la gauche et le sud à la droite du visiteur quand il regarde le choeur.
Les amateurs peuvent également se diriger vers Poinson-lès-Nogent, entre Chaumont et Langres. Son église néogothique est pourvue d’un ensemble homogène de verrières mises en place entre 1914 et 1930, représentant dans les bas-côtés des personnages et les thèmes de la Crucifixion et de l’Annonciation dans le choeur.
La Route du Vitrail en Haute-Marne en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
Vous trouverez aussi en Haute-marne de nombreuses églises à Pans de Bois de la Champagne. Pour la construction de leurs habitations, les villageois utilisèrent dès le XVIe, le bois et le torchis. Ils firent de même ensuite pour la construction de leurs édifices religieux avec les matériaux locaux. Une architecture unique en France, autour du Lac du Der.
Ce circuit dévoile les charmes des villages du bocage champenois et de leur église de la Haute-Marne. Commencer votre parcours touristique du village de Droyes (km 0). Le village fut fondé par saint Berchaire au IXe siècle. Droyes était une des plus importantes seigneuries du monastère de Montier-en-Der.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, fortifiée, date du xiie siècle et fut reconstruite en 1647. Le transept offre des verrières du début du XVIe siècle, contemporaines de la reconstruction de cette partie de l’édifice et du choeur, alors que la nef est romane. Le bras nord du transept est orné de deux verrières, l’une relate des épisodes de la vie de saint Nicolas, l’autre est consacrée à la lapidation de saint Etienne.
Le décor architectural qui donne un relief à la scène est typique de cette période, mais le vitrail lui-même a été restauré en 1863 par Erdmann et Kremer, peintres verriers parisiens. Les cinq vitraux du chœur datent de 1873. Ils sont l'œuvre des maîtres verriers de l'école troyenne, et représentent l'assomption de la Vierge Marie et les quatre évangiles. Les toiles le Scapulaire et le Rosaire sont eux du xiie siècle.
Le village comporte également d'importantes constructions à pans de bois. Le lieu-dit Les Abimeux abritait au xiie siècle un couvent de femmes ; un puits y existe toujours et constitue le dernier vestige de ce couvent ; la maison qui est désormais à cet emplacement serait donc construite sur les ruines de cet ancien couvent.
Prendre la direction de Puellemontier par la D174 (3 km). Le patrimoine architectural et culturel de Puellemontier est essentiellement concentré sur son église Notre-Dame-en-sa-Nativité. L’église, surmontée d’une flèche en bois polygonale recouverte d’écailles, présente une nef et des collatéraux des XIIe et XIIIe siècles, une abside du XVIe siècle dans un ensemble remarquable de vitraux issus de l'école troyenne.
On notera surtout les verrières du choeur relatant au centre la Vie de la Vierge (datée de 1527) avec, au nord, sainte Anne et saint Joachim, la Nativité et l’Adoration des Mages, et, au sud, des scènes de la Passion du Christ. Une verrière à l’extrême gauche du choeur nous conte l’histoire du Pêché Originel.
Le bras nord du transept est orné dans sa première travée d’une Mise au Tombeau, suivie au registre supérieur de la Résurrection. La verrière de la deuxième travée est dédiée à la Dormition de la Vierge qui figure dans un décor monumental. Le bras sud conserve un Arbre de Jessé comparable à ceux de Droyes et de Ceffonds
Puellemontier, c'est aussi le château des XVIIe et XVIIIe siècles. L'élégance des proportions caractérise cet ensemble, autrefois d'un joli vieux-rose. Le Lavoir et maison à pans de bois et une ancienne abbaye de l'ordre des prémontrés de Chapelle-aux-Planches.
Prochaine étape de votre circuit touristique, Montier-en-Der via la D173 (10 km) , commune principale du pays du Der, située au sud du lac du Der-Chantecoq. La commune a fusionné avec celle de Robert-Magny en 2017 pour devenir "La Porte du Der".
En partie détruite lors de la seconde guerre mondiale, Montier-en-Der conserve quelques belles maisons à pans de bois ou encore sa halle aux blés transformée en hôtel de ville. Parcourir à pied le square Adson et les petites rues de Montier-en-Der est encore le meilleure moyen pour la découvrir.
Son passé remonte au 7eme siècle, à l'époque où le moine Berchaire établit un monastère sur les rives de la Voire, dans la forêt du Der. A la fin du Xème siècle, les bâtiments primitifs ayant disparu, l'abbé Adson entreprend l'édification d'une église consacrée en 998. La nef romane, remarquable par sa pureté et sa blancheur contraste avec un choeur gothique illuminé par des vitraux du XVIe siècle.
L'abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, l'église est le seul bâtiment subsistant de l'abbaye fondée en 673 par saint Berchaire sur des terres données par Childéric II. L'abbaye a vu sont rayonnement spirituel et matériel atteindre son plus grand développement pendant l'abbatiat d'Adson (960-992). C'est pendant cet abbatiat que la construction de la nef actuelle a commencé.
L’Abbatiale de Montier-en-Der fit l’objet, entre 1958 et 1962, d’un programme de vitraux commandé par le Service des Monuments Historiques à Max Ingrand dont l’oeuvre immense s’étend jusqu’à Sao Paulo et comprend l’unique vitrail moderne de la cathédrale de Strasbourg.
On peut voir dans les fenêtres hautes du choeur saint Pierre et saint Paul, les anciens patrons de l’église, saint Rémi le nouveau patron, saint Berchaire qui fonda le premier monastère, saint Colomban et saint Benoît dont les règles furent successivement appliquées par l’abbaye. Des vitraux géométriques chatoient dans les autres fenêtres hautes et une travée de la nef.
Poursuivre vers Ceffonds par la D384 (11 km). Le village de Ceffonds dépendait du bailliage de Chaumont. Il était rattaché au diocèse de Troyes. Il est le résultat de la fusion des anciens villages de Anglus, Ceffonds et Sauvage-Magny. Jacques d'Arc, père de Jeanne d'Arc serait originaire de Ceffonds.
L'église Saint-Remi de Ceffonds, édifiée au XIIe siècle de style art roman, est modifiée au début du XVe siècle. L'église possède un remarquable ensemble de vitraux du premier tiers xvie siècle de l'école de Troyes qui datent de la reconstruction de l'église. L'église possède également quelques panneaux du XVe.
L’église Saint-Rémi recèle le fleuron des vitraux Renaissance en Haute-Marne. L’importance de sa vitrerie impose de ne s’attacher ici qu’aux verrières complètes. En cheminant du bas-côté nord vers le choeur et le bas-côté sud, le visiteur découvre la Lapidation de saint Etienne, verrière donnée en 1524 par Etienne Chevalier et Jacquette sa femme, personnages figurant au registre inférieur entourés de leurs enfants.
Puis en pénétrant dans le transept : la Vie de saint Jean Baptiste suivie de la Légende de saint Hubert et la martyre de saint Sébastien ; la baie est, plus anecdotique, a été donnée par la corporation des tanneurs et des cordonniers en 1513 ; elle est dédiée à leurs patrons : saint Crépin et saint Crépinien.
Les baies de l’abside relatent de gauche à droite : la Passion du Christ, la Vie de saint Rémi, la Crucifixion et la Rédemption au centre (notez les damnés dans la gueule du Léviathan), la Résurrection, le Repas d’Emmaüs et l’Apparition du Christ en Gloire aux Apôtres, dans la quatrième verrière, datée de 1512, l’histoire d’Adam et Eve dans la cinquième fenêtre du choeur, datée de 1511.
Au registre inférieur de ces verrières sont figurés les donateurs agenouillés accompagnés de leur saint patron. Le bras sud du transept, outre un arbre de Jessé daté de 1512 présente les scènes de la Nativité, de l’Adoration des Mages, du Baptême du Christ et dans une autre baie de la Vie de la Vierge.
Dans la cinquième travée du bas-côté sud figurent, trois femmes que l’on peut identifier grâce à leurs attributs : sainte Catherine, sainte Marguerite et sainte Barbe. La quatrième travée présente, à la suite d’un remontage malheureux, saint Nicolas entre la Vierge et l’Ange de l’Annonciation. On remarquera dans la chapelle des fonts baptismaux le vitrail dédié à Jeanne d’Arc, curieux par sa facture style XVIe très réussi… alors qu’il a été réalisé en 1910.
A voir aussi dans Ceffonds la Maison de Jacques d'Arc, « arpenteur des bois et forêts pour le roi » au « département de France » en 1436, grand-père de Jehanne d'Arc. C'est dans cette maison qu'était né Jacques d'Arc, son père.
Après votre visite de Ceffonds poursuivre vers Louze via D400 (17 km). Son église possède les plus anciens vitraux du département de la Haute-Marne. Une remarquable verrière du XIIIe siècle orne une baie du choeur constituée de deux lancettes comprenant chacune huit panneaux. Les scènes se détachent sur un fond bleu entourées de larges bordures rouges, deux coloris privilégiés au XIIIe siècle.
Deux autres panneaux du XIIIe siècle ont été réemployés dans une verrière du XVIe siècle consacrée à la Vie du Christ. Certains de ces panneaux Renaissance sont peints à la grisaille rehaussée de jaune d’argent, technique qui permet de juxtaposer le jaune à une autre couleur sur la même pièce, en évitant l’intermédiaire d’un plomb. La baie d’axe présente une Crucifixion également du XVIe siècle évoquant la légende de saint Martin, patron de la paroisse.
Votre périple passera par Tremilly via D24 (31 km). La commune de Trémilly entreprend depuis plusieurs années quelques travaux afin de rendre un caractère authentique à cette commune. Le puits de la commune, situé sur la place du village, a été enfin terminé d'après d'anciens plans retrouvés dans les archives en 2007, un puits à toits couronné d’un enfant sur une oie et des maisons délabrées sont restaurées.
Le château de Trémilly et son parc constituent un ensemble de qualité, chargé d'histoire : si le château actuel ne date que du xviiie siècle, les textes historiques citent Trémilly dès 1027. Au début des guerres de religion, vers 1540, le château appartint à Jacques Menisson, propagandiste protestant, il servait de refuge aux "Réformés". Pour cela, le village fut assiégé deux fois par les partisans de la Ligue, les combats furent violents.
L'église Saint-Martin de Trémilly d'architecture gothique flamboyant avec son calvaire se détachant sur un ciel étoilé (étoiles montées en "chef-d’œuvre"). Ce Calvaire se détache sur un ciel étoilé caractéristique de l’Ecole Champenoise. Il faut également noter ici le montage en « chef d’oeuvre », qui consiste à percer un verre pour y incruster une pièce plus petite, ici les étoiles, à l’aide du plomb circulaire indépendant du reste du réseau.
L’église Saint Martin comporte le célèbre vitrail du Christ en croix entouré du Bon et du Mauvais Larron. Elle conserve aussi une production des ateliers troyens dans le choeur avec à gauche, la Vie de saint Martin, au centre, le vitrail le plus célèbre : le Christ en croix entouré du Bon et du Mauvais Larron, en haut de la scène, deux détails permettent à l’observateur de tirer l’enseignement de l’épisode, en effet, un ange reçoit l’âme du Bon Larron, alors que le Diable tire celle du Mauvais Larron. La baie de droite retrace des épisodes de l’Ancien Testament et en particulier celui d’Abel et Caïn.
Suivre la direction de Nully par la D60 (33 km). La fusion des communes de Nully et de Trémilly a eu lieu en 1972 sous le nom de Nully-Trémilly.
Vers l'an mil, le manque de nourriture, les invasions et l'impôt mirent Nully en grande difficulté. Engelbert de Brienne, et son beau-frère Étienne de Vaux (sur Saint-Urbain près de Joinville) s'emparèrent de l'argent des monastères. À cette époque, il y avait des moulins, une tuilerie, une carrière et de nombreux artisans dont des potiers de renom, qui aujourd'hui donnent leurs noms aux rues.
Le Château de Nully du XVIIe siècle, a été créé par François de Montmorency sur le site d'un ancien château du XIIe siècle. Il était fortifié au Moyen Âge et comportait une fosse remplie d'eau. Pendant la Révolution française, il fut réaménagé par la famille Mandat-Grancey qui habite encore en ces lieux.
L'église du village a été fondée au xve siècle. Son originalité est qu'elle n'est pas en forme de croix. Elle a été agrandie au xviie siècle. Une voûte et une sculpture octogonale et son pendentif de plus de deux mètres ornent le monument chrétien. Le portail, peu décoré, fait apparaître un style Louis XIV. Les vitraux de 1538 représentent la légende de saint Nicolas et de saint Éloi, comme dans les villages aux alentours.
L’église Notre-Dame a souffert des méfaits du temps qui lui ont fait perdre presque toutes ses verrières du XVIe siècle. Les vestiges ont été concentrés dans deux baies du choeur. La juxtaposition des panneaux sans liens iconographiques rend difficile la lecture des légendes de saint Eloi et de saint Nicolas, et la présence dans la baie sud d’un panneau d’antiquaire (nom donné à un panneau reconstitué avec une multitude de fragments) donne à la baie un intérêt archéologique plutôt qu’artistique.
Continuer vers Sommevoire par la D113 (40 km), un village situé dans une « cuve » qui se termine avec la côte de la Vigne-au-Loup. Sommevoire a été la propriété des moines de Montier-en-Der. Sommevoire possède la particularité d'avoir deux églises : Notre-Dame et Saint-Pierre. Cette étape à Sommevoire illustre le renouveau de l’art du vitrail aux temps modernes.
A l’église Notre-Dame, les verrières du XIXe siècle sont dues à Claudius La-vergne, maître-verrier parisien qui travailla également dans l’Aube ; les verrières de l’entre-deux-guerres sont l’oeuvre du maître-verrier nancéien Benoît.
L’église Saint-Pierre fait l’objet d’une création contemporaine par Jacqueline Nicolle, pour l’ensemble des baies ; les verrières du choeur, d’une partie de la nef et le vitrail de façade sont déjà posés. L'église Saint-Pierre a été partiellement réhabilitée en 1977 par l'association des Compagnons de Saint-Pierre.
Le village possède également un lieu dans lequel sont entreposés des modèles de statues réalisées à la fonderie de Sommevoire. Ce lieu est nommé le « Paradis » et il peut être visité.
Suivre la direction de Robert-Magny en contiinuant sur la D113 et la D173 (46 km) où se situe l'’église Saint Barthélémy. Elle conserve deux baies datées de 1550 qui permettent de comparer deux partis décoratifs du XVIe siècle.
Dans le bras nord du transept, un vitrail donné par Nicolas Thièblemont reprend la représentation traditionnelle en registres pour figurer le Calvaire, la Légende de saint Barthélémy et le patron du donateur, alors qu’une verrière de l’abside est garnie de médaillons en grisaille rehaussée de jaune d’argent. Ces éléments sont insérés dans un réseau losangé entouré de bordures décorées de fleurs et de rinceaux qui annonce la simplification de l’art du vitrail au XVIIe et XVIIIe siècles.
Revenez sur vos pas, puis prendre la direction de Doulevant-le-Château (60 km). L'église paroissiale Saint-Louvent possède un chœur et un transept de style gothique flamboyant élevés au début du xvie siècle. Sa nef construite un siècle plus tard est modifiée au milieu du xixe siècle. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 2000.
L’église Saint-Louvent mérite d’être citée sur ce parcours touristique, même si elle ne conserve que des éléments très partiels de vitraux du XVIe siècle regroupés dans les parties supérieures des baies en complément de vitraux du XIXe siècle.
La dernière étape de la route du vitrail dans la Haute-Marne sera la "petite cité de caractère" de Joinville par la D60 (82 km), appelée également Joinville-en-Vallage ou encore Joinville en Champagne. l'église Nativité-de-Notre-Dame du XIIe et XIIIe possède des petites merveilles.
La ceinture de saint Joseph, exposée dans une chapelle latérale, rapportée de Palestine par Jean de Joinville en revenant de croisade ; De magnifiques orgues, superbement sculptées, à la tribune Renaissance. Leur fabrication remonte à 1688 et leur installation à Joinville en 1696.
La fondation de la chapelle Sainte Anne en 1504 a donné aux maîtres-verriers champenois l’occasion d’exercer leur talent. Les cinq baies du choeur ont conservé toutes leurs qualités. La première verrière du nord, dédiée à la Vierge, a été donnée par Henri de Lorraine, évêque de Metz, qui figure au registre inférieur avec saint Etienne.
La deuxième baie présente quatre personnages sous leurs dais : il s’agit de saint Jean Baptiste, saint Jean l’Evangéliste, saint Pierre et sainte Catherine. La baie d’axe est consacrée, dans sa partie gauche, à Sainte Anne présentant Gérard d’Allichamps, fondateur de la chapelle, qui, dans un geste d’offrande, présente une miniature de l’édifice. Dans la partie droite, figure un Calvaire.
La quatrième verrière relate un épisode de la vie de saint Laurent et la cinquième verrière la vie de sainte Anne. Cette production champenoise se caractérise ici de manière plus marquée que dans les vitraux précédemment décrits par la présence de nombreuses inscriptions se développant le long des phylactères ou au bas des différents panneaux.
D'autres lieux touristiques incontournables sont aussi à découvrir dans Joinville.
Carnet pratique de la Route du Vitrail
- Maison Départementale du Tourisme de la Haute-Marne - Cours Marcel Baron - CS 52048 - 52902 Chaumont cedex 9 (France) - Tél. : 03 25 30 39 00 - info@tourisme-hautemarne.com - Site web
- Office de Tourisme - Pays du Der - 2B Place Auguste Lebon - 52220 Montier-en-Der - Tél : 03.25.04.69.17 - otpaysduder@orange.fr - Site web
- Office de Tourisme de Joinville - contact@tourisme-joinville.com - Site web
- Office de Tourisme du Lac du Der - Bureau du Tourisme de Saint-Dizier, Der et Blaise - 4 avenue de Belle Forêt sur Marne - 52100 Saint-Dizier - Tél. : 03 25 05 31 84
- Joinville : site web
- Tourisme Champagne Ardenne : site web
- Conseil général de la Haute-Marne Conservation départementale - BP 509 52011 Chaumont cedex 9 Tél : 06 81 07 32 09 Fax : 03 25 32 86 04 - Site web
Pour vous rendre sur la Route du Vitrail en Haute-Marne
La Porte du Der
12 °C Couvert
Min: 12 °C | Max: 12 °C | Vent: 22 kmh 80°
Le saviez-vous ?
A Langres, deux édifices ont fait l’objet de création depuis la dernière guerre.
La réalisation des verrières de la chapelle de la Vierge et des fenêtres hautes du choeur de la cathédrale fut confiée à P. Devivier. L’artiste s’inspire des modèles du XIXe siècle pour figurer saint Didier, saint Jean, saint Pierre, le Christ, saint Paul, saint Mammès (patron de l’édifice), saint Bernard et saint Amâtre. Le maître-verrier Hilaire a doté l’église de Saint-Martin de vitraux non figuratifs mariant le bleu et le rouge clair au triplet du choeur et le jaune au parme dans les cinq baies du bas-côté nord. Un réseau de plomb très souple souligne ces coloris.
Cette création a été financée par un don qui renouait ainsi avec la tradition du mécénat en matière de vitrail, moteur de toute l’activité artistique des ateliers du XVIe siècle.
Aux portes de la Lorraine, l’église de Colombey-les-Choiseul conserve deux baies du XVIe siècle qui témoignent d’une influence des ateliers lorrains. Provenant de l’abside, les panneaux ont été remontés dans le bas-côté sud. On peut identifier aisément saint Jean-Baptiste, l’Ecce Homo et Saint Michel sous trois dais d’architecture décorés de pinacles.
Nos coups de coeur sur la Route du Vitrail
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Date de dernière mise à jour : 23/04/2021
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