Route sur les traces des peintres (Val d'Oise-95)
La Route touristique "Sur les traces des peintres" dans le Val-d'Oise
Le développement des moyens de transport ferroviaire et l’invention récente de la peinture dans de petits tubes de métal, en 1840 accordent aux peintres une nouvelle liberté et leur permettent de quitter leurs ateliers pour peindre sur le motif la campagne et des berges de l'Oise.
Les jeunes artistes du milieu du XIXème siècle découvrent que pour apprendre à peindre, il est essentiel d'être au sein de la nature. A cette époque, seul Daubigny préfère les bords de l’Oise, à L’Isle-Adam et Auvers-sur-Oise, entraînant rapidement dans son sillage de nombreux autres artistes : Pissarro, Corot, Daumier, Cézanne, Dupré, Piette, Gauguin, Van Gogh…
Sans l’Oise, Charles-François Daubigny n’aurait pas choisi la commune pour s’y installer en 1860. Et il n’y aurait peut être pas eu d’impressionnistes à Auvers-sur-Oise !
La route des peintres dans le Val d'Oise, vous emmènera d'un tableau à l'autre, et vous découvrirez les lieux d'inspiration et les œuvres peintes d'illustres artistes du XIXe siècle. Ces paysages, pour la plupart toujours intacts, portent encore l’empreinte des plus grands artistes et de leurs héritiers.
Un parcours touristique, marquée par l’eau, ponctuée de villages champêtres et de ports ayant inspiré les peintres. Cette balade vous fait découvrir les lieux qui inspirèrent Jean-Baptiste Corot, Paul Cézanne, Van Gogh, Honoré Daumier, Camille Pissarro ou Daubigny. Le patrimoine impressionniste est très bien mis en valeur.
Reflets de soleil ou brouillards, cris d'enfants ou élégantes sur leurs barques furent autant de motifs qui attirèrent les artistes dans la vallée de l'Oise. La route touristique est jalonné de musées, de reproductions d’œuvres et de tables de lecture permettant de revivre l’épopée de ce mouvement phare de l’histoire de l’art.
L'Oise étend ses rives au long desquelles s’échelonnent de jolis villages : Champagne, Parmain, l’Isle-Adam, Valmondois, Auvers-sur-Oise, Pontoise.
De Ecouen, Pontoise à Vétheuil, voici quelques visites pour suivre leurs traces au fil de l'eau et de la campagne. Cette balade ludique et dépaysante, sera notamment intéressante si vous avez envie d'initier les enfants à l'art, et plus particulièrement au mouvement impressionniste
Comme disait Van Gogh « Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer », alors pour vos prochaines vacances, laissez parler votre âme d’artiste et partez découvrir cette belle région.
La Route touristique "Sur les traces des peintres" dans le Val-d'Oise en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...
Sur cette route des peintre dans le Val d'Oise, prêtez l’œil et vous verrez les ressemblances entre les tableaux et les paysages autour de vous. Nous vous proposons de partir sur les traces des peintre au départ de la ville d'Argenteuil (km 0). La ville profite d'un patrimoine historique et architectural du plus grand intérêt. La cité francilienne est connue pour avoir reçu en héritage au cours du Moyen Âge, la célèbre tunique d'Argenteuil
C'est également un haut lieu de l'impressionnisme : Claude Monet y séjourne et peint une partie de son œuvre ; Georges Braque y naît un peu plus tard en 1882. En vous promenant dans Argenteuil, vous pourrez découvrir la maison de Claude Monet reconstruite à la fin du XIXe siècle. La Ville d’Argenteuil en a fait l’acquisition et elle accueille, depuis fin 2004, le siège de la Société historique et archéologique d’Argenteuil et du Parisis.
Centré sur l'histoire locale, le musée d'Argenteuil prend place dans l'ancien hôpital du XVIIIe siècle. On peut notamment y admirer des collections de dessins, de peintures et de divers objets portant sur la commune et ses alentours. Les fresques murales de Robert Lesbounit (1904-1989) sont à remarquer.
En flanant dans les rues, vous pouvez découvrir entre autre, la chapelle Saint-Jean-Baptiste date du Xe siècle. De style néo-roman, la basilique Saint-Denis est connue pour accueillir en son sein la fameuse tunique d'Argenteuil. L'édifice religieux possède un tableau de Nicolas Guy Brenet du XVIIIe siècle.
Le château du Marais du XVIIe siècle, dont il ne reste que la porte principale du XVIIIe siècle, détruit par les troupes allemandes lors de leur départ en 1944 ou encore l'ancien moulin d'Orgemont qui offre une vue imprenable sur l'ensemble de la banlieue ouest de Paris. La cave dîmière, du début du XIIIe siècle, ne manque pas non plus d'intérêt avec ses compartiments voûtés sur croisées d'ogives. Elle accueille aujourd'hui des concerts.
Après ces premières visites, prendre la direction d'Enghien-les-Bains via la D170 (7,6 km), ville aux multiples facettes, que nous vous proposons de découvrir sur ce parcours touristique. Réputée depuis le XVIIIe siècle pour ses eaux sulfureuses aux bienfaits reconnus, l'élégante station thermale d'Enghien-les-Bains, installée en bordure d'un vaste lac de 43 hectares, est l'unique station thermale d'Île-de-France.
En face des Thermes, le magnifique lac d'Enghien permet à la fois de charmantes promenades sur ses berges et la pratique de loisirs nautiques tels que la voile, l'aviron, la pêche et le pédalo. Lors de votre balade, ne manquez pas de flâner dans le jardin des Roses et sur l'esplanade Patenôtre-Desnoyers, deux lieux emblématiques de la station.
La ville thermales d'Enghien-les-Bains a préservé une architecture de station thermale typique du XIXe siècle et de la Belle-Epoque. En parcourant la ville, vous pourrez admirer de nombreux édifices publics et maisons particulières qui perpétuent son charme si particulier : châteaux néogothiques, chalets suisses, chaumières de style normand, villas néoclassiques avec leurs toitures à la Mansart, immeubles Second Empire, ornementation art nouveau…
Horace Vernet, peintre, s'installa à Enghien-les-Bains avec sa fille en 1825 et Eugène Isabey, fils de Jean-Baptiste Isabey, peintre comme son père, vécut douze ans au bord du lac d'Enghien-les-Bains. Il fut surnommé « l'amiral du lac » car il naviguait sur une barque pourvue de quatre voiles.
Poursuivre vers Écouen par la D316 ( 18,7 km), la ville est connue pour son château qui abrite le musée national de la Renaissance.
Écouen a des allures de petite ville tranquille, avec ses maisons aux toits de tuiles brunies et sa charmante place centrale lovée autour de l'église. L'histoire du site est intimement liée à celle de son château, magnifique demeure édifiée au XVIe siècle dans cet écrin dominant la plaine de France, par la famille de Montmorency. Tous les ans au mois de mai, la ville se rappelle ce passé prestigieux, lors du festival du Connétable célébrant la Renaissance.
Pendant la seconde moitié du xixe siècle, une colonie d'artistes français et étrangers s'installa à Écouen, attiré par le paysage unique de la ville. Dès 1830, un grand nombre d'artistes, notamment des peintres, quittent Paris et les zones urbaines, pour s'installer dans la proche campagne. C'est ainsi qu'un groupe d'artistes choisit le village d'Écouen, pour installer leur atelier.
Parmi ces peintres on peut citer Guillaume Seignac, Pierre-Édouard Frère, Paulin Lorillon, Pancrace Bessa, Auguste Schenck, David Ossipovitch Widhopff (Russie), Mary Cassatt (États-Unis), Louis Théophile Hingre ou encore Paul Soyer. Ces noms, pour la plupart inconnus aujourd'hui, étaient célèbres à leur époque, soutenus par les critiques d'art les plus renommés tels que l'Anglais John Ruskin.
Leur style particulier et leur grande notoriété donnèrent naissance à l'École d'Écouen. Leurs toiles se vendaient, à l'époque, très chers sur les marchés d'art américains. L'impact sur la ville fut notable. Les peintres ont ainsi fait construire de belles demeures avec de larges baies vitrées pour leur atelier.
Au fil du xixe siècle, le groupe évolue de 10 à 20 artistes en permanence installés à Écouen. Au total, de 1856 à la fin du siècle, la commune a ainsi accueilli plus d'une centaine de peintres. Certains se livrèrent à l'enseignement des techniques artistiques et accueillirent des élèves étrangers tels que George Boughton ou Henry Bacon. La colonie commença à décliner à la fin du xixe siècle après la mort de Pierre-Édouard Frère en 1886.
Il subsiste de nombreux témoignages de la présence de ces peintres, notamment des maisons dotées de grandes verrières, propres aux ateliers de peintres. Plusieurs rues dans la ville portent le nom de ces artistes. Depuis les années 1990, la ville d'Écouen a entrepris un important travail de recherche sur cette colonie et d'acquisition de tableaux de cette époque. Ils sont exposés en permanence au premier étage de la mairie.
L'exposition, composée d'une trentaine de toiles, est accessible librement aux heures d'ouverture de la mairie. Enfin une exposition permanente consacrée à Louis Théophile Hingre est en accès libre à l'office de tourisme d'Écouen.
Au milieu du xixe siècle, Écouen accueille, à l'initiative de l'artiste Pierre-Édouard Frère une colonie de peintres, lesquels viennent de toute l'Europe, des personnalités comme David Ossipovitch Widhopff (Russie), Mary Cassatt (États-Unis) et bien d'autres, notamment d'Angleterre.
Ces derniers ont été encouragés par le critique John Ruskin qui appréciait l'art des peintres de cette école. La plupart sont encore en l'état, et quelques rues de la ville portent le nom de ces peintres.
A découvrir dans la ville d'Écouen : à l'exception du château, situé dans la forêt au-dessus de l'agglomération, l'essentiel du patrimoine d'Écouen est situé dans le centre-ville, autour de l'hôtel de ville. Église Saint-Acceul d'Écouen, il s'agit de la seule église de France à porter ce nom, les Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles. La Grange dîmière, dans la cour intérieure de l'hôtel de ville...
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Installée en lisière de forêt, l'agréable et coquette petite ville de L'Isle-Adam par la N1 (36,4 km) sera la prochaine étape. L'Isle-Adam est réputée pour sa plage fluviale, créée en 1895, cette dernière est la plus grande plage fluviale de France. Ses charmantes cabines d'époque, sa plage de sable fin et ses piscines, confèrent aux lieux des airs de station balnéaire.
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Logée entre la vallée de l'Oise, la ville a été le fief puis le lieu de villégiature de certaines des plus grandes familles de la noblesse française avant de devenir au xixe siècle une ville bourgeoise attirant les habitants de Paris et de nombreux artistes. C’est ainsi que les peintres Fragonard et Dupré ou encore l’écrivain Balzac y laissèrent une importante postérité.
Après la détente à la plage, ne manquez pas d'aller admirer le pavillon chinois du XVIIIe siècle, dans le parc de Cassan. La richesse patrimoniale séduira aussi les passionnés d'Histoire, notamment avec la mise en lumière de la tombe du prince Louis-François de Bourbon-Conti dans l'église Saint-Martin, comme le pont du Cabouillet qui enjambe l'Oise depuis le XVe siècle. Le château de Stors est le témoin des mondanités de la ville depuis le XVIIIe siècle.
L'Isle-Adam c'est encore la culture avec le Centre d'Art Jacques Henri Lartigue qui présente chaque année deux expositions du musée d'Art et d'Histoire Louis Senlecq.
Poursuivres vers Auvers-sur-Oise via la D922, la rue de Pontoise, puis la D4 (43,8 km). L'agglomération s'étire sur sept kilomètres de longueur sur la rive droite de l'Oise, entre la rivière et les falaises de calcaire lutétien qui la dominent et qui ont favorisé un habitat troglodytique.
Niché au coeur de la paisible et pittoresque vallée de l'Oise, Auvers-sur-Oise a accueilli nombre d'artistes célèbres, comme Charles-François Daubigny, Van Gogh, Paul Cézanne et Corot qui y ont puisé leur inspiration. Le village a gardé son caractère bucolique, ses nombreuses bâtisses du xixe siècle et cultive le souvenir des peintres.
Vingt-deux plaques-tableaux ont été installées à travers la commune par l'association « La mémoire des lieux ». Elles permettent de comparer les toiles avec les sites tels qu'ils se présentent aujourd'hui, le plus souvent sans grande évolution hormis des détails çà et là.
Commencez votre promenade par une visite de l’église Notre-Dame avant de rejoindre le cimetière et de vous rendre sur les tombes de Van Gogh et de son frère Théo. En revenant dans le village, empruntez les petites ruelles fleuries amenant jusqu’au château d’Auvers et ses jardins. Splendide bâtisse, le château propose sa « Vision impressionniste », en s’appuyant sur les technologies actuelles.
Édifié au XVIIe siècle, le château d'Auvers-sur-Oise, agrémenté de beaux jardins à la française, abrite le parcours-spectacle "Voyage au Temps des Impressionnistes" qui entraîne ses visiteurs à l'époque des peintres de la fin du XIXe siècle.
À découvrir également, la Maison-Atelier de Daubigny et son jardin, classés monuments historiques ; l'auberge Ravoux, dite Maison de Van Gogh, dernière habitation du peintre Vincent Van Gogh, où il vécut les deux derniers mois de sa vie. ?La maison-atelier de Charles-François Daubigny, précurseur des impressionnistes et premier à s'installer à Auvers. Toujours occupée par des descendants de l'artiste, la maison-atelier est ouverte au public.
Sans oublier la maison du docteur Gachet, lieu de mémoire consacré à la gravure contemporaine. Le Dr Gachet est le médecin qui suivait Van Gogh lors de son séjour à Auvers et était son ami. Maison ouverte au public d'avril à octobre. La statue de Van Gogh, réalisée par le sculpteur Zadkine…
Enfin, le Musée de l’absinthe est un passage incontournable : à l’étage, un bar a été reconstitué. On y voit aussi une collection de cuillères à absinthe, des tableaux et des affiches d’époque. La vente d’absinthe sur place et le petit jardin fleuri font de ce musée un endroit atypique.
Promeneurs et amateurs d'art, ne manquez pas de suivre le parcours des peintres et ses panneaux illustrés qui vous mèneront sur les traces des impressionnistes qui ont fait la renommée des paysages auversois. Le chevet de l'église et l'escalier d'Auvers, immortalisés par Van Gogh, ou encore la maison du pendu, peinte par Cézanne, comptent parmi les lieux emblématiques du parcours.
Le parcours peut se prolonger à travers la ville voisine de Pontoise via la D4 (50 km), où d'autres plaques sont installées devant les paysages peints par Camille Pissarro.
Riche de plus de deux mille ans d'histoire, capitale historique du Vexin français et ville majeure du royaume au Moyen Âge, Pontoise a été rendue célèbre dans l'art impressionniste à la suite du long séjour de Camille Pissarro, qui l'a représentée dans de nombreuses œuvres, diffusées dans les plus grands musées du monde.
Grâce à son riche patrimoine, Pontoise a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en 2006. Dans les faubourgs, on trouve de petits quartiers pittoresques comme les Étannets de style andalou ou l'Hermitage. Dominant les toits de la ville haute, la cathédrale Saint-Maclou, édifiée du XIIe au XVIe siècle, mêle les styles gothique primitif, gothique flamboyant et Renaissance.
Après avoir visité ce monument classé historique et flâné dans les ruelles alentours, place aux musées de Pontoise. Le musée Camille Pissarro, situé dans une maison bourgeoise, à l'emplacement de l'ancien château royal, expose de nombreux dessins et gravures du célèbre impressionniste qui travailla à Pontoise de 1866 à 1883.
Dans le parc du musée, l'on ne manquera pas d'admirer le superbe jardin des cinq sens, agrémenté de plantes aromatiques et médicinales, ainsi que le magnifique panorama, depuis les remparts, sur la vallée de l'Oise. Le musée Tavet-Delacour, installé dans un hôtel particulier de la fin du XVe siècle, abrite les collections historiques de la ville, ainsi que des œuvres d'art des XIXe et XXe siècles, dont celles de l'artiste Otto Freundlich.
Le Moulin des Patis ou de la Couleuvre, situé au 2 rue des Deux-Ponts du XVIIIee siècle peint par Paul Cézanne. ?Hôtel des Monthiers, rue de la Bretonnerie, cet hôtel particulier du XVIIe siècle, est l’un des plus anciens de la ville, a appartenu à Jean Matisse, fils du peintre Matisse.
Le Carmel de Pontoise, 55 rue Pierre-Butin est le plus ancien carmel de France en activité. Ses bâtiments, datant du début du xviie siècle, sont intacts. Y sont conservées de nombreuses œuvres d'art.
Pontoise possède aussi de nombreux jardins privés et potagers, ainsi que cinq parcs et jardins publics. On peut citer également les jardins familiaux de l'Hermitage, potagers immortalisés par Camille Pissarro, des Pâtis ou le Clos des Anglaises (quartier Saint-Martin). Le Jardin des Lavandières, à l'ouest de la ville, un sentier longeant la rivière permet de se rendre au moulin de la Couleuvre, représenté par Paul Cézanne.
Après vos visites dans cette ville d'art et d'histoire, suivre la direction de Saint-Ouen-l'Aumône par la rue de l'Oise (51,5 km). La ville connaît une grande renommée avec la construction de sa fameuse abbaye de Maubuisson au XIIIe siècle
En vous promenant dans la ville de Saint-Ouen-l'Aumône, vous pourrez apprécier le parcours pédestre pictural sur les impressionnistes situé le long du quai de l’Écluse et du Halage. Onze reproductions d’œuvres d'artistes impressionnistes ont été implantées par la municipalité, elles révèlent la richesse du patrimoine naturel et bâti de Saint-Ouen l'Aumône. Tableaux peints entre 1872 et 1908 par Camille Pissarro, Gustave Loiseau et Luis Jiménez y Aranda.
Saint-Ouen-l’Aumône est riche d’un beau patrimoine prendre le temps de flaner dans la ville pour le découvrir. Construite au XIIIe siècle, Maubuisson est une abbaye cistercienne, de cet impressionnant site, il reste encore aujourd'hui le dortoir des moines, la salle capitulaire ou encore les latrines. Rénovée dans les années 1980, elle abrite désormais le centre d'art contemporain du conseil général du Val-d'Oise.
La grange aux dîmes était une annexe de l'abbaye construite au milieu du XIIIe siècle. Réaménagé à la fin du siècle dernier, le site sert principalement de lieu d'expositions. L'église Saint-Ouen date de la première moitié du XIIe siècle et a été construite dans un charmant style roman. Vous pourrez apprécier le colombier du XVIIe siècle, le Ponceau classé ou encore la chapelle Sainte-Thérèse.
Installé dans une ancienne école pour filles, le musée de l'Education du Val-d'Oise présente une exposition permanente de meubles, d'accessoires et de matériel éducatif de la période de 1870 à 1960. On peut aussi y voir la reconstitution d'une salle de classe de l'époque. Un autre petit musée occupe la commune, celui de Fontaine, qui présente une série de bas-reliefs sculptés dans le calcaire par un habitant de la ville au milieu du XIXe siècle.
Continuer ce parcours touristique "sur les traces des peintres" dans le Val d'Oise vers Osny via la D92 et la rue des Patis (57,6 km). Cette charmante ville, chargée d'histoire, a accueilli pour un temps de vie, nombre de personnalités qui ont laissé leur empreinte dans la commune. Osny est un des lieux peints par Camille Pissarro qui y vécut en 1883 et 1884 et représenta la commune dans au moins soixante-dix-huit toiles.
Du petit village rural que fut Osny au XIXe siècle, des peintres impressionnistes et post impressionnistes tirèrent leur inspiration, tels que Camille Pissarro, Paul Gauguin et William Thornley.
Depuis 2009, huit grandes salles de cérémonie de la mairie abritent, tous les ans le « Salon du Val de Viosne » qui a lieu en début novembre. Il s'agit d'un des meilleurs salons de peintures et sculptures du département de par le cadre prestigieux du château de Grouchy mais aussi le nombre d’œuvres exposées et leur diversité.
Ville d'inspiration, les artistes ont laissé des souvenirs de leur passage à Osny. Ainsi, la plongée culturelle démarre par le musée William Thornley. Vous y trouverez une rétrospective complète de l'œuvre de Thornley, mais également des toiles d'autres grands maîtres. Attention, le musée se visite uniquement sur rendez-vous en juillet et est fermé en août.
Située aux portes du Vexin, de part et d’autre de la Vallée de la Viosne avec des paysages magnifiques ponctués de cours d'eau qui ont sans doute inspiré les artistes cités plus haut, Osny vous invite à une balade dans le temps.
La visite du patrimoine débute par le château de Grouchy qui abrite aujourd'hui la mairie. Le parc de Grouchy adjacent au château a su lui aussi conserver quelques vestiges du temps passé. Parmi eux, le péristyle reposant sur sept colonnes et abritant une réplique de la Nymphe d'Allegrain. Tout à côté, le colombier du château date lui du Xe siècle et est aménagé dans une tour.
Plus loin s'élève la colonne de Réal, appelé aussi pyramide des Lameth, il s'agit en fait d'un obélisque. Enfin, la visite se termine par l'église Saint-Pierre-aux-Liens. Datant du XIIIe siècle, elle fut construite en remplacement d'une chapelle du XIe siècle dont certains vestiges ont été conservés.
Parmi les autres monuments qui ornent la ville, vous pourrez admirer le château de Busagny qui à l'heure actuelle abrite un collège. Le moulin d'Ars vous présente une roue à aubes tout à fait exceptionnelle datant du XIIe siècle. Enfin, il ne vous reste plus qu'à terminer votre balade par le quartier d'Immarmont et la rue des Pâtis pour admirer la vieille ville.
Pour finir ce circuit touristique se rendre à Vétheuil via la D14 (98,7 km). Niché dans une boucle de la Seine, Vétheuil vaut le détour. Paisible et verdoyant, le village a poussé là, aux confins du Val-d’Oise, accroché à un méandre du fleuve avant que celui-ci ne poursuive son voyage vers la Normandie. Le célèbre peintre Claude Monet y a vécu avec sa femme et réalisé de nombreux tableaux.
Claude Monet a posé ses chevalets mais aussi ses valises, il y a de cela cent quarante ans. Claude Monet a vécu trois ans à Vétheuil, bien avant de s’installer à Giverny (Eure). On est en 1878. L’artiste a 38 ans. Après des années confortables à Argenteuil (Val-d’Oise), il traverse une période difficile.
Le pays est en pleine crise économique et ses toiles se vendent moins bien. Et puis sa femme, Camille, est gravement malade. Monet, pour faire rentrer l’argent doit peindre et vendre.
À Vétheuil, Monet ne chôme pas, il a peint 232 toiles. Il passe des heures sur le fleuve à bord de son bateau atelier, ou dans le village, à peindre en toute saison les coteaux de la Seine, les reflets de l’eau, les toits, les ruelles. L’église aussi, le premier tableau qu’il réalise ici.
Au fond du cimetière de Vétheuil, on peut voir une petite tombe, clôturée par une barrière de métal noir et décorée de jolies fleurs blanches. C’est celle de Camille Doncieux. Un ancien modèle du peintre qui a aussi posé pour Renoir et Manet. Quand le couple arrive à Vétheuil avec ses deux enfants, en 1878, Camille est déjà malade. Alice Hoschedé, l’amie qui partage la maison avec les Monet, prend soin de la jeune femme.
Dans l’avenue aujourd’hui baptisée Claude-Monet, on peut apercevoir la maison qu’il louait avec sa femme, ses deux enfants et leurs amis, Ernest et Alice Hoschedé, riche famille de marchands ayant fait faillite avec la crise. Outre la façade, repeinte en ocre depuis, la bâtisse est restée dans son jus. Meublée façon XIXe, on peut la visiter, sur demande.
D’autres artistes s’installent à Vétheuil. Influencé par Monet, Abel Lauvray y a désormais lui aussi sa rue. Plus tard, la peintre américaine Joan Mitchell, figure du mouvement expressionniste abstrait, tombera elle aussi sous le charme du village. Le sentier du patrimoine, agrémenté de panneaux explicatifs, est un excellent moyen de découvrir l’histoire du Vétheuil et de ses plus célèbres habitants.
Après une visite de l’église, on le voit de loin ce magnifique édifice, vous pourrez choisir d’emprunter la rue du Moutier et y découvrirez un peu plus bas le dernier lavoir de la commune traversé par un des trois ruisseaux qui sillonnent notre village. Le village de Vétheuil se savoure aussi vu d’en haut. Et pour ça, rien de mieux que le GR2, célèbre sentier de randonnée, une vraie pépite. Ça grimpe un peu, mais ça vaut le coup : la vue est imprenable !
Carnet pratique de la route touristique "Sur les traces des peintres"
Les incontournables de cette route touristique
Visites & Activités
Les visites des villages et des villes.
Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
- Enghien-les-Bains
- En juin, la ville résonne. Les Bains Numériques, festival des arts numériques, et Enghien Jazz Festival animent Enghien-les-Bains.
- Tous les troisième dimanche de septembre, une grande brocante est organisée au niveau de la jetée du lac.
- Auvers-sur-Oise
- Office de Tourisme, Parc Van Gogh, documentation locale et régionale, location d'audioguides en français, téléchargement gratuit de l'application "Van Gogh Nature" en français et anglais
- Organisation de visites guidées et de circuits-journées pour groupes scolaires et adultes.
- Le musée de l'Absinthe offre une belle collection d'objets, affiches... sur la "fée verte".
- ?Le musée Daubigny.
- Pontoise
- Pontoise en suivant Pissarro : Au cours de la promenade qui emprunte ruelles et sentes du quartier de l'Hermitage de Pontoise, un guide vous accompagne pour vous narrer la vie et l'œuvre de Pissarro, le célèbre peintre.
- Avec « sur les pas de Van Gogh », vous découvrirez les motifs peints par Van Gogh lors de son bref et dramatique séjour à Auvers-sur-Oise.
- Avec « sur les pas de Cézanne », qui vécut 18 mois à Auvers-sur-Oise, apprenez comment Cézanne a éclairci sa palette au côté de Pissarro.
- Partez à la découverte des souterrains tous les dimanches après-midi de l'année à 14h30. Rendez-vous à l'Office de Tourisme de Cergy-Pontoise place de la Piscine. Visite sur réservation (payant, gratuité pour les enfants de moins de 7 ans). Durée : 2 heures. Tél. : 01 34 41 70 60.
- Musée Tavet-Delacour, sculptures médiévales, manuscrits du xviiie siècle, et peintures du xxe siècle. Le musée présente des expositions temporaires consacrées au xxe siècle, aux collections historiques.
- Musée Pissarro, collections impressionnistes, dans le parc de l'ancien château. Pissarro fut à l'origine des séjours à Pontoise et Auvers-sur-Oise de Cézanne, Gauguin et Vincent van Gogh. Le musée est ouvert à la visite du mercredi au dimanche, l'après-midi seulement.
- Vétheuil
- Bac gratuit, vendredi matin, samedi et dimanche toute la journée.
- Pagayer en canoë sur une boucle de la Seine, au calme avec Canoseine. Embarcadère de Vétheuil.
- Visiter le très beau domaine de Villarceaux, à 10 km de Vétheuil. Ouvert du mardi au dimanche de 14 heures à 18 heures jusqu’à fin octobre. Entrée libre.
Festivités
Plus d'information
Maison-atelier Daubigny - 61 rue Daubigny - 95430 Auvers-sur-Oise
Office de tourisme de Pontoise - 6 place du Petit Martroy - 95300 Pontoise - 01 30 38 24 45
Office de tourisme - Manoir des Colombières - Rue de la Sansonne - 95430 Auvers-sur-Oise - 01 30 36 10 06
- Vétheuil : site web
- Enghien-les-Bains : site web
- Enghien-les-Bains tourisme : site web
- Parc Naturel Régional du Vexin français : site web
- Tourisme Val d'Oise : site web
Pour vous rendre sur la route touristique "Sur les traces des peintres"
Argenteuil
6 °C Nuageux
Min: 5 °C | Max: 6 °C | Vent: 18 kmh 20°
Le saviez-vous ?
Pendant la seconde moitié du dix-neuvième siècle, avec ses bords pittoresques où se croisaient laveuses et canotiers, l’Oise avait tous les atours pour attirer le Tout-Paris artistique. Ces peintres quittent leurs ateliers pour planter leurs chevalets dans les forêts et les jardins, le long de l’Oise.
La venue de ces peintres sur les bords de la Seine et de l’Oise, marque une évolution dans la peinture. On passe de la peinture académique, à la peinture sur le motif et enfin au courant impressionniste qui consiste à regarder autour de soi et s’imprégner de ce que l’on voit.
Partout, les peintres veulent alors décrire les variations de l’athmosphère, les effets lumineux du ciel et de l’eau, les changements des saisons, le canotage, la voile ou la baignade. Quand on cherche à peindre l'impression qu'offre un paysage, rien de mieux que les bords de l'eau. Les impressionnistes ont marqué leur époque, ils ont révolutionné l'art de la peinture...
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Date de dernière mise à jour : 23/05/2021
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