Les routes touristiques en France

Route de l'Art Roman dans le Rhône (69)

La Route touristique "de l'Art Roman dans le Rhône"

La province lyonnaise groupait au moyen-age le Beaujolais et le Forez. L'Art Roman est né au Xe siècle et sera l'art utisité jusqu'au début du XIIIe ou le gothique aura supplanté celui ci.

Les églises romanes beaujolaises, souvent montagnardes, sont bâties sur un plan identique. Une abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four donne sur un choeur couvert d'une coupole sur trompes; sur la nef, rarement voûtée, une charpente apparente.

Le clocher carré, trapu, qui rappelle le type clunisien, s'élève sur la coupole du choeur. L'abside et les absidioles étaient alors couvertes de pierres plates, les lauzes, qui sont de nos jours remplacés par des tuiles "canal" ou "romaines". Les voûtes préservaient les parties essentielles de l'église, abside et choeur, d'un incendie toujours à craindre en ces temps troublés.

Comme souvent, ces églises n'étaient que des prieurés, destinés à quelques moines, pour une population clairsemée; elles offrent en général des dimensions restreintes.

La Route touristique "de l'Art Roman dans le Rhône" en auto, moto, camping-car, en autocar, à vélo...

Vous pouvez commencer cette escapade touristique de l'Art Roman dans le Rhône par la commune de Montrottier (km 0). Le bourg, qui se situe à 700 mètres d'altitude, offre un panorama très vaste sur la campagne environnante et la chaîne des Alpes au loin, par temps clair. Au Xe siècle, l'abbaye de Savigny fit élever à Saint-Martin-les-Périls un prieuré, poste avancé pour la protection contre les brigands. Le château de Montrottier eut à soutenir plusieurs sièges. Il fut pris et démantelé par l'Archevêque Renaud, lors des guerres de l'Eglise de Lyon avec l'abbaye de Savigny en 1196. Dans la deuxième partie du XVe siècle, Guichard de Pavie fit reconstruire le château et bâtir la partie centrale de l'église actuelle.

Montrottier la chapelle saint martin les perils route touristique du rhone guide du tourisme de rhone alpesLa richesse architecturale du patrimoine de Montrottier peut encore être observée en parcourant les lieux les plus anciens de la commune. Tous les éléments sont mis en valeur grâce à des panneaux apposés sur les monuments dans le village. Il suffit de suivre les pas bleus et de vous laisser guider par les numéros. En flanant dans la rue de la Dîme, certaines maisons ont conservé leurs petites ouvertures d'origine, et l'on devine encore sur quelques unes leurs meneaux.

Votre balade vous emmènera à la découverte du portail de l'ancien Prieuré du XVe siècle, des halles construites sous Louis XIV qui en 1693 confirme le privilège des marchés de Montrottier. On découvre également l'église, dont deux panneaux remontent du XVe siècle, le château de la Rouillère, le presbytère d'Albigny, qui occupe l'emplacement de l'ancien château et, la croix de Mazieux.

La chapelle Romane Saint-Martin-des-Périls située à 500 m du village de Montrottier remonte au Xe siècle pour la partie la plus ancienne. De l'édifice initial du Xe siècle, subsistent les 2 premières travées de la nef. Au XIIe, l’église est agrandie. Au XVe, la façade est munie d’un nouveau portail, de style flamboyant. La pierre de taille est en calcaire du Beaujolais. La face sud est percée d’une porte. Les murs de la chapelle ont été peints à différentes époques.

Prendre la direction de Pollionnay, via la D24 (24 km), accrochée sur le flanc est des monts de la Luère, elle domine du haut de ses 500 m le bassin lyonnais. Le château, près de l'église, témoigne du passé moyenâgeux de la commune, du temps où Pollionnay était une seigneurie. Pollionnay est entourée d'hameaux anciens comme Larny et sa chapelle romane Saint-AndréLa chapelle Saint André de Larny est nichée au coeur du vieux hameau, à 4 km au nord de Pollionnay.

Mentionnée dès le XIIIe siècle, elle fut restaurée au XVIIe et conserve de l'architecture romane lyonnaise, l'abside voûtée à chevet plat et sa petite baie. Le clocher et la croix du cimetière du XVIIe méritent l'attention. Un ancien cimetière est encre visible près de la chapelle et celui ci est mentionné au cours du XVIIe siècle par le curé de Pollionnay. Au XVIe siècle, la commune de Pollionnay comprenait déjà trois chapelles : le chœur de l'église actuelle ; ancienne chapelle du château, celle de Larny et celle de Lorette, bâtie dans la seconde moitié du XVIe siècleL'église actuelle, Saint-Jean-Baptiste bute contre un tilleul bicentenaire.

Continuer sur la D24, puis prendre la D113 jusqu'à Yzeron (41 km), situé au sud des Monts du Lyonnais, en limite du Forez. Profitez le long de la route pour admirer les paysages verdoyants et vallonnés, et les coteaux et pentes plus ardues jalonnant les reliefs. Dans le village d'Yzeron même, près de la mairie, ne pas hésiter à se rendre au niveau de la table d'orientation récemment installée. Elle permet de bénéficier de panoramas donnant sur les Alpes et l'agglomération lyonnaise et de se situer entre villages, reliefs, cours d'eau…

C'est dans l’ancien village de Châteauvieux (44 km), à quelques kilomètres au sud-est du bourg, via la D666 que l'on peut observer l'élément de patrimoine le plus notable de la commune d'Yzeron. Il s'agit d'une chapelle de style roman dédiée à Saint Jean-Baptiste datant du XIe siècle et restaurée par des passionnés et des habitants dans les années 1960. Au Moyen Âge et jusqu'au XVIIe siècle, la chapelle était au centre d'une paroisse autonome dépendant de l'abbaye d'Ainay.

Elle ne devint l'annexe de l'église d'Yzeron qu'à partir de 1658. On appréciera le caractère authentique de la chapelle. En témoignent ses dallages, son plan carré, sa nef à trois travées et le chœur voûté en berceau plein cintre au-dessus duquel s'élève la coupole soutenue par une série d'arcs. À l'entrée, un remarquable bénitier à deux vasques a été conservé. À l'angle de l'ancien cimetière, à proximité, se dresse encore une croix très ancienne dite byzantine. Par ailleurs, sur la place du hameau, demeurent trois tilleuls de Sully, supposés donc avoir été plantés au XVIIe siècle. La chapelle Saint Jean-Baptiste, se dresse dans un site exceptionnel.

Revenir sur Yzeron, suivre la direction de Saint-Martin-en-Haut, puis continuer vers la chapelle Notre Dame de Rochefort, via la D122 (53 km)La chapelle de Rochefort fut un lieu fort fréquenté par les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Le vitrail du chœur et les piédroits de la première chapelle en témoignent. L’église possède un vitrail du XVe siècle et une magnifique « piéta » de la fin XVe-début XVle siècles.  La tradition locale dit que Saint Martin, évêque de Tours a parcouru le Pays Lyonnais à la fin du IVe siècle et que sa mule aurait laissé les empreintes de ses sabots au lieu-dit « le rocher de la force » à l’emplacement même où fut construite la chapelle romane de Rochefort. 

Saint martin en haut chapelle notre dame de rochefort route touristique du rhone guide du tourisme de rhone alpesLe site du hameau de Rochefort, ancien village fortifié du Moyen Âge est sûrement le lieu le plus apprécié des visiteurs de Saint-Martin-en-Haut, entre la chapelle Romane Notre Dame de Rochefort, ainsi que des ruines d'un ancien château datant du XIIIe siècle. En bas du château, se trouve la croix de Rochefort, datant du XV° siècle, restaurée dernièrement. Elle a la particularité d’être à double face : sur un côté la croix du Christ, sur l’autre la Vierge et Saint-Jean. Elle était tournée pour s’adapter aux différentes fêtes religieuses.

Il est temps de filer vers Messimy, via la D311 (66 km) pour admirer l'église Saint-Jean l'évangéliste Les parties anciennes du bourg abritent le mur de Vingtain, édifié pour défendre les habitants lors de la guerre de Cent Ans. L'église est située dans le Vingtain. La partie romane, du XIIe siècle, constitue l'église primitive, tandis que la nouvelle a été construite à la fin du XIXe siècle.

Vers 1876 où se terminait la construction de la nouvelle église Saint-Jean l'évangéliste, il était prévu que l'église romane et son clocher devaient être démolis pour faire place à un grand clocher pointu... Faute de budget, constatant que l'ancienne église était solide on a adopté la cohabitation. Parfois le manque de moyens financiers est une bonne chose : l'église du IXe-XIIe Siècle était sauvée ! Vous avez donc la joie d'admirer aujourd'hui dans l'édifice roman une voûte en berceau de pierres « tout venant »une abside en »cul de four » construite probablement du temps de Charlemagne.

La nouvelle église néo-romane Saint-Jean l'évangéliste est construite en pierres de 2 couleurs : alternance de pierres calcaires claires et de granites sombres. Parmi les nombreuses œuvres placées dans l'église nouvelle nous avons remarqué notamment la Chaire en marbre blanc de Carrare, œuvre délicate du lyonnais Comparat qui a sculpté aussi la Vierge se trouvant dans le transept droit de l'église de Vaugneray.  L'ancienne église abrite également une cuve baptismale du XVIe siècle avec un plateau permettant de célébrer l'eucharistie avec des petits groupes, une vitrine forte d'exposition d'objets de culte, une statue en grès de St Roch et deux vitraux récents très lumineux.

Autour de l'église fortifiée, le patrimoine de Messimy se laisse découvrir en commençant par les traces du vingtain, enceinte fortifiée dans laquelle les habitants venaient se mettre à l'abri en cas d'attaque. La maison forte de la Chatelaise, et le château de la Feuillade. Egalement à voir la mairie construite en pierre de Vaugneray, à la fin du XIXe siècle. Sur la route de Châteauvieux, le lieu-dit Haute Bruyère offre un point de vue magnifique sur Lyon et les Alpes. Belvédère avec table d'orientation.

Poursuivre se périple touristique en direction de Saint-Laurent d'Agny. Revenir sur vos pas par la D311, puis prendre sur la gauche la D30 jusqu'à Saint-Laurent-d'Agny (76 km). Le site de Saint-Laurent-d’Agny est habité, sans discontinuité, depuis plus de deux millénaires. Plusieurs témoins, certes silencieux mais monumentaux, attestent d’une occupation primitive du plateau mornantais : pierres levées,  menhirs ou dolmens,... Dressé devant la salle des fêtes, un mégalithe de 10 tonnes, transporté de la plaine de Berthoud, son site d’origine, propose au promeneur le souvenir de cette époque lointaine.

C’est vraisemblablement au XIIe siècle que fut terminée la construction du château fort, résidence de la famille Saint Laurent en lieu et place de l’actuel Château de Souvigny, accompagnant le développement du village de Saint-Laurent d'Agny au pied de la colline. Ce Château sera détruit lors des guerres de religion et reconstruit au même endroit au XVIe siècle.

Au sommet de la colline Saint-Vincent, s’appuyant sur la majesté du lieu, la chapelle Romane Saint-Vincent d'Agny attend votre visite, via la route de Saint-Vincent (78 km). A la fin du IXe et début du Xe siècle, la vie locale s’organisa sur la colline où fût édifiée la Chapelle Saint-Vincent, première paroisse connue, appelée Dagnicus. Elle est perchée sur un promontoire et offre, à partir de son esplanade, un des plus beaux panorama de la région.

Située sur un ancien lieu de culte primitif, son mystère et aussi sur la présence d’une pierre gravée d’une croix réemployée dans la façade de la Chapelle Saint-Vincent d'Agny, la tradition populaire prétend que le site, avec ses trois pierres à cupules était un lieu de culte celtique. Autant d’éléments, parmi d’autres, qui tendent à confirmer qu’une vie sociale existait bien sur ce territoire dans les temps les plus reculés de notre histoire. 

Cette Chapelle Saint-Vincent d'Agny, dédiée à Vincent de Saragosse, dit saint Vincent, patron des vignerons, est assise sur d’énormes blocs de granit. Typique d’un style roman très primitif avec une nef unique voûtée en berceau, rythmée par des arcatures en plein cintre à claveaux bicolores et une abside semi-circulaire en cul de four. On remarquera sur la face Est les multiples pierres noires, peu communes dans la région, ainsi que les deux croix celtiques taillées dans la pierre. À proximité, en contrebas, on trouvera aussi la « pierre qui guérit ».

Saccagée en 1361 par les « Tards Venus », bande de pillards qui y massacrèrent la population, elle fut « réconciliée » solennellement le 31 mars 1365, document conservé à la bibliothèque nationale attestant un fait rarissime.

En contrebas de la commune de Saint-Laurent d'Agny, la découverte de vestiges d'une villa gallo-romaine atteste la présence des Romains vers -30 avec J.-C. Les fouilles archéologiques ont montré que cette villa était une exploitation viticoleA l’immédiate proximité de la villa dont il est contemporain, le passage en souterrain de l’aqueduc du Gier, venant des contreforts du Pilat et approvisionnant Lugdunum participe à la romanisation du site. L’aqueduc romain du Gier s’étend sur 86 kilomètres et traverse 23 communes.

La prochaine étape sera Taluyers, via la D105 (83 km). Taluyers se trouve sur les hauteurs offrant quelques coteaux aux vins du Lyonnais qui s'épanouissent sur ce joli terroir. Lors de votre passage à Taluyers, ne manquez pas d'aller voir la belle l'église romane de la Nativité de Notre dame Taluyers eglise sainte marie route touristique du rhone guide du tourisme de rhone alpesde Taluyers du XIIe siècle avec son abside décorée de pilastres et son clocher clunisien octogonal, copie de celui de la basilique Saint-Martin d'Ainay à Lyon. Ses vitraux mérite votre attention, ainsi qu'un ancien prieuré restauré.

Lors de votre passage à Taluyers, vous pourrez également découvrir les deux tours d'un ancien manoir prieural du Xe siècle. Nombreuses balades sur les sentiers balisés à travers le vignoble pour découvrir, par exemple, ce qu'il reste de l'aqueduc romain du Gier dont le seul vestige visible (il traverse la commune de Taluyers en tranchée) est un regard situé sur une propriété privée au lieudit du PrapinPour profiter des beaux jours et faire une balade en famille ou entre amis, direction l'étang Combe Gibert et son cadre agréable.

Poursuivre en direction de Montagny, via la D105 et la route du Bâtard (86 km). L'ancien village fortifié dominant la plaine, il surplombe les vallées du Garon et du Rhône, offrant des vues à 360° du Pilat au Mont Blanc. La commune s’est engagée dans une mise en valeur de son patrimoine construit et naturel. C'est la famille Dorieux, créateurs de roses de père en fils, qui fait la renommée internationale de MontagnyLes charmantes ruelles du bourg portent encore de nombreuses traces du passé médiéval.

Dans le bourg médiéval de Montagny, site classé, l’église a été la chapelle des seigneurs de Montagny, une des familles les plus illustres pendant près de cinq siècles. Les armoiries des seigneurs de Montagny sont encore présentes sur les vitraux et les fresques décorant l'intérieur de la chapelle romane. Désaffectée depuis ¾ de siècle, elle est située au sommet de l’ancien village fortifié dominant la plaine offrant ainsi un panorama circulaire exceptionnel.

On retrouve nettement l’architecture de l’église primitive de cette chapelle romane de Montagny du XIIe siècle, malgré les transformations au cours des siècles : clocher massif, arcades de la nef, arcature du portail surmontée d’une croix dont la figure géométrique est particulière. Dans le Vieux Bourg, vous trouverez également une table d'orientation sur une petite place avec des bancs pour profiter de la sérénité du lieu et du panorama. A voir aussi les vestiges du château de Montagny du XIIe siècle. Il fut pris d'assaut et mis en ruine en 1561.

Pour finir ce parcours, rendez-vous à la chapelle Saint-Martin au lieu dit Saint-Martin de Cornas (94 km). Prendre la direction de Givors, via la D83E et D2. Les parties les plus anciennes de cette Chapelle romane datent du Xe siècle. Témoignage intéressant du style roman rural, situé dans un secteur agricole. Situé sur un plateau dominé par les Monts du Lyonnais, l'édifice est d'une grande sobriété. La cloche datée de 1610 et le clocher, datés du XVIIe siècle, témoignent de travaux de cette époque. Mais c'est au XIXe siècle que l'ensemble a été restauré. Un cimetière clôt par un mur réalisé au XVIIe siècle jouxtait l'église.

Carnet pratique de la route touristique "de l'Art Roman dans le Rhône"

Les incontournables de cette route touristique

Visites & Activités

  • Les visites des villes et villages.
  • Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
  • Dans chacun des lieux, les bénévoles de l'APRAC, passionnés par l'histoire de leur église, ont bénéficié d'une initiation à l'art roman ou gothique pour mieux vous accueillir.

Activités et Festivités

  • Montrottier
  1. Quatre parcours pédestres et un parcours à faire en vélo ou en voiture vous sont présentés dans un kiosque au centre du village avec une carte générale. Tout au long du parcours, vous trouverez un balisage dont la couleur varie avec le circuit et des panneaux explicatifs. Départ : Suel de la Dîme.
  2. Visites guidées ou des brochures disponibles en mairie.
  3. L'association des Amis de Saint-Martin a tourné plusieurs saynètes retraçant des épisodes de la vie à Montrottier à différentes époques.
  4. La chapelle St Martin les Périls : Elle peut se visiter librement (s'adresser à la mairie pour le code d'entrée)
  5. La chapelle de Souzy, dédiée à Saint Antoine : Pour la clé, contacter la mairie au 04 74 70 13 07 ou la maison du tourisme au : 04 74 70 58 00)
  6. Montrottier vous propose également son " Observatoire des paysages " à travers plusieurs parcours. Des plaquettes et livrets explicatifs pour chaque sentier sont à retirer à la mairie.
  • Yzeron
  1. La galerie "Just'pour voir" accueille des expositions de peintures et sculptures d'artistes contemporains et des bijoux de facture artisanale réalisés sur place. Renseignements au 04 72 41 17 30.
  2. Musée (ou maison) de l'Araire, ensuite, association d'histoire du Pays lyonnais, propose des expositions dédiées à l'évolution de l'agriculture en Pays Lyonnais de 1950 à nos jours, aux aqueducs romains (tel celui qui jadis permettait d'alimenter Lyon en eau puisée dans l'Yzeron) et au tissage du velours de soie de 1830 à 1930. Des visites "in situ" sont également proposées.
  3. Lac du Ronzey, à proximité du village, sur lequel la promenade en barque est autorisée. Des aires de pique-nique et de détente (jeux pour enfants) sont aménagées. Le site est apprécié aussi des pêcheurs, qui ont de plus la possibilité de pêcher dans l'Yzeron (renseignements sur la réglementation au 06 70 56 78 92).

4.Plateau d'Yzeron, à proximité du lac, est implantée la base de loisirs "Yzeron Aventures". Petits et grands ont la possibilité d'y profiter d'un parc accrobranche où 13 parcours (certains avec tyroliennes) sont à disposition. Le centre propose également des randonnées avec ânes (qui accompagnent les adultes et peuvent aussi porter les jeunes enfants), des balades thématiques centrées sur les plantes sauvages des Monts du Lyonnais, en compagnie d'un guide spécialisé (renseignements spécifiques au 06 12 59 02 31), des activités nautiques (canyoning) ou des parcours de via ferrata (itinéraire aménagé dans une paroi rocheuse sécurisé avec des éléments métalliques). Un "escape game" et un point de location de trottinettes sont aussi ouverts au public. Le centre est enfin doté d'un espace de restauration. Tous renseignements au 09 72 35 29 89.

5.Circuits de randonnée pédestre ou à VTT sont disponibles, de difficultés variées, pour profiter de paysages verdoyants, vallonnés, avec des incursions sur les localités voisines. Cartes et renseignements au 04 72 41 17 30 ou au 04 78 57 83 80.

  • Saint-Laurent-d'Agny
  1. Visite de la Chapelle : Gérée par des bénévoles de l’association « Le Lien des Saint-Laurent ». Contacter la Mairie (04.78.48.75.30).
  2. Le Syndicat Intercommunal de l'Aqueduc Romain du Gier, créé en 1992, est composé de 11 Communes dont Saint-Laurent-d'Agny, qui œuvrent pour la mise en valeur de l'Aqueduc sur le plan culturel et touristique, au développement d'activités scientifiques et à la recherche pour une meilleure connaissance historique ainsi qu’à sa protection et à sa restauration.

Pour visiter les vestiges de l’aqueduc, contactez l’Office de tourisme intercommunal de la Vallée du Garon qui propose des visites guidées régulières.

Plus d'information :

Pour vous rendre sur la route touristique "de L'Art Roman dans le Rhône"

Ciel dégagé

Montrottier

10 °C Ciel dégagé

Min: 10 °C | Max: 12 °C | Vent: 4 kmh 122°

Le saviez-vous ?

Chapelle Saint-Vincent d'Agny à Saint-Laurent d'Agny

La guerre de cent ans touchait à sa fin. Le Roi de France avait été fait prisonnier et ses troupes désœuvrées et désargentées s’organisaient en bandes de pillards, les Routiers ou Grandes Compagnies.

L’une d’elle, les Tards Venus, avait à sa tête Seguin de Badefol qui après avoir remporté une victoire décisive sur les troupes royales à Brignais en 1362 fit planer sur Lyon, depuis son camp de Anse la menace de rançons et de mise à sac.

Dans les années qui suivirent ses troupes à la recherche de butins, écumèrent la région tuant et massacrant à Chaussan pillant, violant, brûlant à Saint Vincent en 1364.

Pour se réhabiliter après ces souillures, la Chapelle Saint Vincent restaurée fut « réconciliée » en 1365.

Nos coups de coeur sur la Route touristique de l'Art Roman dans le Rhône

Hébergement :

Restauration :

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Date de dernière mise à jour : 04/10/2021