Les routes touristiques en France

Voyager sans ma voiture

L'Ademe Bretagne demande à dix établissements touristiques de travailler sur un concept de courts séjours : « Voyager sans ma voiture ». Cette « écomobilité » est un défi relevé par Pascal Frère et Pierre Manivel, gérants de l'hôtel du Port-Rhu, à Douarnenez (29).

Faire du tourisme et visiter un secteur sans sa voiture ? Une idée sans doute un peu folle quand on sait que 82 % des vacanciers partent en villégiature avec leur voiture particulière. L'Ademe, qui note également que « seuls 13,5 % des vacanciers utilisent le train », rappelle pourtant que « face à la raréfaction de l'énergie fossile, à son coût et à l'impact de ce mode de déplacement sur les émissions de gaz à effet de serre, une mutation doit être opérée ».

Forte de ce constat, et avec le Comité régional du tourisme (CRT), cette agence s'est lancée, dès 2013, dans la promotion d'une nouvelle forme de tourisme : « Faire venir les visiteurs et leur permettre de tout faire sans qu'ils aient besoin d'utiliser une voiture », résume Anne-Sophie Cosquéric, pour l'Ademe Bretagne.

La Bretagne en pointe

Cette idée d'écomobilité fonctionne déjà en France avec des professionnels du tourisme. Mais seulement de manière sporadique et individuelle. Et la Bretagne est la première région française à se lancer de manière très institutionnelle dans cette opération », note, de son côté, Flavien Verret, du bureau d'études Atemia, qui travaille à la mise en place du projet. Rien de très étonnant à cela car « l'écotourisme est bien ancré en Bretagne.

Environ 50 hébergeurs de la région (hôtels, campings, gîtes, etc.) bénéficient déjà de l'Éco-label européen, qui récompense les efforts faits en économie d'énergie et en développement durable : un total qu'on ne retrouve dans aucune autre région française. La démarche initiée par l'Ademe est donc le prolongement de tous ces efforts que l'on répertorie déjà dans la région », poursuit Flavien Verret.

10 établissements pilotes

Concrètement, l'Ademe et le CRT ont sélectionné 10 établissements bretons pour construire un « package d'écomobilité », qui sera ensuite proposé aux visiteurs dès le mois de mai 2015. « Les professionnels retenus travaillent sur les modes de déplacement en écomobilité, comme le train, le car, le covoiturage, le vélo, le bateau et même le cheval », liste rapidement Flavien Verret.

Sur place, ces professionnels doivent aussi construire des circuits de balades répondant aux critères de l'écomobilité et proposer un séjour de trois jours et deux nuits financièrement raisonnable ». « Le tourisme en écomobilité ? Oui, c'est possible », répondent Pascal Frère et Pierre Manivel, gérants de l'hôtel du Port-Rhu, à Douarnenez.

Ils participent à ce projet depuis la fin 2013 et assurent qu'ils proposeront « un package complet pour 2015 ». « Déjà, souligne Pascal Frère, il y a un arrêt de car juste devant notre établissement ». Encore faut-il trouver un moyen écologique d'arriver à l'hôtel : « On pense au train, puis au car, voire au covoiturage. Tout est à construire et on y travaille ». Et pour se déplacer localement ? « On envisage l'achat de vélos électriques pour que les gens puissent se balader », répondent les deux gérants, persuadés que cette carte de l'écomobilité est aussi une bonne carte économique à jouer. Affaire à suivre... * Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie."

Par Hubert Orione du télégramme

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