Route des églises romanes de la vallée de l'Ardèche Circuit 2 (Ardèche-07)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique des églises romanes de la vallée de l'Ardèche
L'Ardèche est connu notamment pour la richesse de son patrimoine historique et architectural : Caverne du Pont d’Arc,... On peut notamment citer de nombreux villages de caractère : Vogüé, Balazuc, Largentière, Chassiers, Ruoms, Joyeuse ou encore Les Vans.
L'Ardèche séduit également par la beauté de ses grands espaces naturels : Pont d’Arc, Gorges de l’Ardèche, ses paysages de terrasses... Pourtant il y a bien d'autres choses, dont les églises romanes ! Chacune à ses charmes, chacune peut offrir aux visiteurs ses trésors d'architecture ou simplement un moment de recueillement dans un lieu destiné avant tout à la prière.
Ces églises et cette chapelle romane ont plus de huit siècles d'histoire à vous raconter. Depuis le XIIème siècle date de leur construction, jusqu'à notre époque, elles ont connues bien des vicissitudes, et un sort bien différent.
Après vos visites à Rochecolombe (km 0), poursuivre ce deuxième circuit touristique vers le village de Lagorce, via la D1 (11 km). Idéalement situé entre la vallée de l'Ibie et les gorges de l'Ardèche. Lagorce ne manque pas de charme avec ses jolies maisons aux portes cochères qui témoignent de l'activité viticole du bourg, ses passages couverts ou encore ses ruelles aux belles arcades.
Pas très grand, le bourg n'en possède pas moins un patrimoine historique et architectural des plus impressionnants qui témoigne du style typique de cette partie de l'Ardèche. Construit en 1240, le beffroi féodal de Lagorce domine la place de la Dîme, il était autrefois l'une des portes d'entrée du château aujourd'hui en ruines. Ce dernier, ancienne place forte protestante, a énormément souffert lors des guerres de religion. Le temple de Lagorce fut l'un des premiers construits dans la région. Inauguré en 1573, il a été reconstruit au début du XIXe siècle. Construite au XIXe siècle sur les bases d'un monument plus ancien, l'église de Lagorce doit sa particularité à son clocher en chapeau d'évêque en raison de l'abrègement des travaux.
À Lagorce, la sériciculture a perduré jusqu’en 1968. Le musée "Ma Magnanerie" expose les épisodes les plus marquants de l’histoire de la sériciculture. À proximité du musée, vous pouvez découvrir les "trois églises" de Lagorce. Trois constructions, mais une seule est visible dans le village. Il faut préciser qu'il ne reste que les ruines de la première église. Celle-ci existait au tout début du XVIe siècle et fut détruite pendant les « seconds troubles » des guerres de Religion. À la fin du XVIIe siècle et au même emplacement fut construite une nouvelle église. Mais, située en contrebas de la route, elle était inondée à chaque averse. En 1860, la construction d'une nouvelle église à côté de l'existante est envisagée.
Finalement, le nouveau lieu de culte sera érigé au dessus de l'église du XVIIe siècle, s'appuyant sur ses fondations. C'est ce bâtiment qui est accessible depuis la route principale et qui accueille aujourd'hui les offices. Située sous cet édifice du XIXe siècle, l'église du XVIIe siècle avait été un peu oubliée des habitants. Pourtant, l'espace offert par cet ancien lieu de culte est remarquable.
Non loin, la cascade de la Sompe est l'un des plus beaux sites naturels de Lagorce. Également appelée le Trou du Diable, la cascade se décompose en deux parties distinctes, et est souvent à sec lors de la période estivale. Vous pouvez aussi, depuis le village, suivre le sentier botanique qui grimpe à travers le bois d'Adjude jusqu'à une très belle chapelle romane Notre-Dame d'Adjude, chapelle mariale construite en hommage à la Vierge Marie.
Après ces visites à Lagorce, une route pittoresque à travers la garrigue nous amène à Ruons, via la D559 (20 km). Situé dans le Bas-Vivarais, sur les bords de la Beaume, la Ligne et le Chassezac, l'ancien village médiéval, de Ruoms a été fondée à la fin du Xe siècle non loin d'une abbaye clunisienne dont il reste encore aujourd'hui quelques vestiges. Pleine de charme, la commune reste appréciée pour son riche patrimoine architectural et historique. Les remparts particulièrement biens conservés du bourg médiéval qui entourent la ville, avec leurs sept tours rondes dévoilent également la charmante église romane Saint-Pierre-aux-Liens érigée au XIVe siècle, en plein cœur de la guerre de Cent ans.
Au Moyen Age, un prieuré clunisien s’élevait ici, comprenant les deux églises Saint-Pierre et Notre-Dame-des-Pommiers, un petit cloître, et un cimetière, derrière une ceinture de murs fortifiés. C’est aujourd’hui l’église Saint-Pierre-aux-Liens qui requiert le plus notre attention, avec son puissant clocher carré à trois étages qui domine encore le village. Un décor de bandeaux de calcaire blanc et de basalte noir termine le deuxième étage et fait écho au décor intérieur de l’abside. Au XIIe siècle,le prieuré clunisien bénéficie d’une grande prospérité et reconstruit l’église Saint-Pierre sur un plan typiquement bénédictin.
La façade de l'église Saint-Pierre-aux-Liens, aujourd’hui largement remaniée, conserve un très sobre portail roman. L’intérieur est sombre mais le programme décoratif est varié : chapiteaux sculptés ; vestiges de fresques romanes ; damier de pierres blanches et noires avec joints de mortier rouge trahissant une influence du Velay. Enfin, des dalles sculptées d’entrelacs et provenant d’édifices carolingiens, ont été réutilisées dans les parements du transept.
Des trois chapelles gothiques édifiées au début du XVIe siècle, une seule subsiste, suite à l’adjonction de deux collatéraux ou nefs latérales au XIXe siècle. A proximité de l'église romane Saint-Pierre-aux-Liens, la chapelle Notre-Dame-des-Pommiers, unique vestige de l'ancienne abbaye clunisienne mérite un coup d’oeil, notamment pour sa façade qui porte deux médaillons sculptés représentant l’Ange tenant un livre, symbole de saint Matthieu, et le lion ailé de saint Marc.
A découvrir également pendant votre balade dans Ruoms les Maisons anciennes comme la maison dite du Baron près de la porte ouest, la maison du notaire, la maison des gardes avec sa fresque du XVe siècle représentant Saint Christophe traversant une rivière en portant l’enfant Jésus sur ses épaules, la maison de la Justice avec un linteau où sont gravées une balance, une croix et une clé. Ne manquez pas non plus d'admirer le château Renaissance de Chaussy situé à la sortie de la ville, ou encore la chapelle Notre-Dame-du-Rhône. Le musée Vinimage, très bien conçu, permet de découvrir l'histoire des vins d'Ardèche à travers des animations et autres dégustations.
Reprendre votre véhicule, puis suivre la direction de Faugères, via les D4 et D104 (48 km), situé sur le piémont des Cévennes ardéchoises. A la sortie de Ruoms, vous pourrez ainsi parcourir les défilés, une route sinueuse creusée à même le roc et longeant le canyon de l'Ardèche. En parcourant les calades, les ruelles de Faugères bordées d'anciennes maisons, une tour-temple atteste que la cité fut un des hauts lieux du Protestantisme, et, tout autour, dans la campagne on admire les capitelles et des vestiges de remparts d'anciens châteaux féodaux.
Haut perché sur les premiers contreforts du Caroux et de l'Espinousse, Faugères, fleuron du vignoble languedocien dont le terroir produit des vins AOC, jouit d'une vue imprenable sur la mer Méditerranée. L'église romane Saint-Théobald est placée sous le vocable de Saint Théofrède. Elle dépendait de l'abbaye bénédictine de Saint-Chaffre. Donné par un vicomte du Gévaudan en 998, extrait de son bien privé détenu en tant que territoire producteur de vins, cet ancien domaine carolingien passa pendant près de huit siècles entre les mains de l’abbaye bénédictine Saint Chaffre du Monastier (Haute-Loire) via l’une de ses filiales, le prieuré conventuel de Langogne (Lozère). De cette époque date des murs de schiste construit en en arrêtes de poisson (opus spicatum).
L’église Saint-Théobald, fondée par ce monastère vellave, est un monument roman qui, malgré divers remaniements, a conservé des éléments en élévation et un plan à nef simple avec arcatures latérales toujours visibles. Elle est complétée par un bâtiment « logis » ; l’ensemble, avec son domaine foncier d’une vingtaine de manses, constituant un « prieuré rural ». Bien que tardive, cette mention est confirmée en 1501. Durant la guerre de cent ans, le prieur de Langogne fit procéder à la mise en défense de ce site, « ce château étant si fort qu’il eut nécessité la constitution d’un gros camp avec des canons pour le reprendre » selon un écrit des Etats du Vivarais.
Siège de diverses expéditions protestantes durant les guerres de religion de la fin du XVIe siècle, il fut fort malmené au cours du siècle suivant. Et la mémoire oublia ce lieu fortifié, un « château de poche possédant tous les attributs d’un château fort : donjon, courtines, meurtrières, cour intérieure, chemin couvert, fossés, mâchicoulis, souricière, protections de porte monumentale… intégrant qui plus est l’enclos paroissial constitué par l’église et le cimetière, sans négliger le logis seigneurial, l’ordre de St Chaffre détenant tout à la fois le spirituel et le temporel… »
Cet exemple singulier, et rarissime, de siége de seigneurie monastique est livré au public dans son déploiement et ses circulations, les caves voûtées – ancienne aula (salle commune) du château – retrouvant une véritable vocation de lieu de rencontre, à l’exemple des consuls villageois du XVIIe siècle y convoquant les assemblées paroissiales pour traiter des affaires civiles du terroir de Faugères et autres localités de St Genest de Beauzon et Sarremejeanne (commune de Payzac)… Le clocher peigne, implanté au sommet de la principale tour de ce « château-prieuré », constitue le point sommital de cet ensemble architectural.
Votre prochaine destination sera le village perché de Saint-Pierre-Saint-Jean, via la D207 (57 km), situé sur les premiers contreforts de la montagne. On y découvre des maisons paysannes du XIVe siècle en moellons de grès soigneusement appareillés et de grandes maisons aux toits de lauzes construites en schiste. Dominant la vallée de la Sure, l'église romane fortifiée de Saint-Jean-de-Pourcharesse du XIIe siècle est certainement l'une des plus étonnantes églises de la région.
Avec sa très belle toiture de lauzes, son abside polygonale et son clocher-peigne clocher visible de loin se présente à vous dans toute sa beauté dès l'entrée du village. L'église Saint Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Pourcharesse a été érigée sur un terrain avec un léger dénivelé ce qui lui donne l'impression d'un léger déséquilibre. Elle est surmontée par un clocher-peigne typiquement cévenol. Il s’agit d’un lieu de culte antérieur à l’an mil et probablement à Charlemagne.
La Charta Vetus, précieux recueil de chartes anciennes constitué vers l’an 950 par l’évêque de Viviers, Thomas II, mentionne l’église et son possesseur en ces termes : « Guitardus tenet ecclesiam Santi Joannis in Porcaria ». Ce recueil de chartes indique que la paroisse de Saint Jean de Pourcharesse n’est pas une fondation monastique, et n’est affiliée ni à un prieuré conventuel, ni à une abbaye. De même, qu’à une date antérieure au XIIe siècle, église Saint Jean-Baptiste est affectée au Chapitre ou au Corps Enseignant de l’Eglise Cathédrale de Viviers.
Une reconstruction de l’église intervient au XIIe siècle. Elle est la propriété des seigneurs de Châteauneuf de Randon avant que, lors d’un partage en 1255, la paroisse de Pourcharesse, notamment, revienne à un Guigon de Chateauneuf, seigneur de Joyeuse. Il faut attendre le début du XVIe siècle pour que l’église de Saint Jean de Pourcharesse apparaisse dans les registres officiels.
A l’intérieur de l’église de Saint Jean de Pourcharesse, l’arcature de la nef présente une légère brisure. Deux travées sont séparées par un arc. L’abside est voûtée en cul-de-four. Deux chapelles latérales voûtées d’ogives ont été rajoutées de part et d’autre de la nef, qui exposent deux culots sculptés : un ange musicien, l’autre représentant St Jean-Baptiste présentant l’Agneau divin. A découvrir aussi, une belle cuve baptismale, un rétable baroque récemment restauré, les reproductions de deux fresques (iconographie XIIIe) découvertes dans le chœur, derrière le rétable, à l’occasion des travaux de restauration de celui-ci, représentant deux anges, dont Saint Michel.
Avec son architecture, une des belles particularités de ce monument réside dans la présence des décors peints couvrant la presque totalité des murs et des voûtes. Les fresques précitées, et les décors muraux, donnent à penser que le bâtiment n’a pas fini de dévoiler ses secrets : la conservation et la restauration de ces peintures, voire leur restitution, constituent un objectif magnifique vers lequel tendent toutes les actions et recherches entreprises pour redonner son lustre à cette très intéressante église de Saint Jean de Pourcharesse, véritable richesse pour le patrimoine de l’Ardèche méridionale.
Revenir sur vos pas par les D207, D104 et D5 jusqu'au village de Prunet (97 km). Le paysage présente toujours de nos jours un paysage façonné par l'homme, témoignant de ce qu'était l'organisation ancienne de la vie pastorale et agricole des versants. Dominés par des châtaigneraies et des prés d'estive, recouverts aujourd'hui de résineux, elles accueillent à leurs pieds les traces de cultures vivrières en terrasses, ainsi que les prés de fauche. Profiter du très beau panorama sur la chaîne du Tanargue, la Cham du Cros (1200 m), où la Ligne prend sa source.
Ce village pittoresque situé sur la route du col de la croix de Millet (776 m), est dominé par l'église romane Saint-Grégoire, construite au XIe siècle par l’abbaye de St Chaffre du Monastier, abbaye bénédictine de la Haute Loire, sur des domaines qui lui avaient été confiées en 1016 sur Prunet. Cette église prieurale offrant une vue imprenable sur la Vallée de la Ligne, s'est élargie aux XIIe, XVIIe et XIXe siècles. Grâce à son cadre magnifique et à son excellente acoustique des concerts de musique classique ou de chorales y sont souvent organisés.
Cette superbe église possède trois nefs, deux travées, un portail en plein cintre à voussures, un clocher carré et une couverture traditionnelle en lauzes. A l’intérieur de église Saint-Grégoire de Prunet se trouvent un bénitier, ancienne cuve baptismale en vaugnerite (granite ébène, roche très compacte), 3 pierres tombales, contre le mur, autrefois couchées dans le cimetière. Sur chacune se dessine 1 croix latine dont la haste se prolonge sur toute la longueur de la dalle funéraire et l’une conserve en relief les outils majeurs qui servent à clouer et à dépendre de la croix, le marteau et les tenailles.
La dernière étape de cette route touristique vous emmenera à Saint-Cirgues-de-Prades, via la D5 (110 km), situé au pied du volcan de Jaujac. Le village présente la particularité de ne pas avoir de centre bourg. A partir de la place du village, profitez de la vue panoramique sur le col de l’Escrinet et le Massif du Coiron. Le paysage offre également une très belle vue sur la montagne de Ste Marguerite avec au premier plan le village de Fabras.
L'église Saint-Cirice, petit bijou d'art roman du XIe et XIIe siècle niché dans la vallée du Salyndre, est le monument emblématique de la commune de Saint-Cirgues-de-Prades. Elle figure en 1179 parmi les possessions de l'abbaye Saint-Chaffe du Monastier confirmées par une bulle du pape Alexandre III. Comme la plupart des églises romanes, elle a connu diverses évolutions au cours des siécles, notamment l'adjonction de plusieurs chapelles latérales et la construction d'un clocher rudimentaire au XVIIe siècle, plusieurs fois modifié, remplacé en 1940 par la tour crénelée que nous voyons aujourd’hui..
Le portail roman est ouvert au sud est très simple, sans tympan avec de larges voussures dont 2 s’appuient sur des colonnettes et dont une clef porte une inscription "IIII". A l’intérieur, vous découvrirez la nef typiquement romane avec ses deux travées voûtées en plein cintre renforcées par des doubleaux reposant sur de simples consoles.
Dans le fond et la nef tout en haut côté ouest on trouve une petite ouverture et sur le sol dallé un beau bénitiercirculaire en grès et une belle cuve baptismale en pierre noire à douze faces. De part et d'autre de la deuxième travée de la nef s'ouvrent deux chapelles dont les voûtes d'arêtes sont renforcées par des puissantes nervures et s'appuient sur des arcs doubleaux et des formerets. Les murs d'extrémité sont percés de fenêtres cintrées et des niches abritent quatre statues restaurées. La nef se termine par un choeur encadré par deux autres chapelles, le tout également voûté d'arêtes, dans le même style que les chapelles latérales précédentes. Ces deux chapelles datent de 1593 pour celle du sud et de 1841 pour celle du nord.
De nombreux circuits de randonnées sont à découvrir, sur les pistes forestières, à travers les châtaigneraies, rencontrant ici et là les traces du passé : clèdes, béalières ou calades. La carrière de pouzzolane de Saint Cirgues de Prades est un site grandiose dans un environnement très forestier : pins et châtaigniers. Pouzzolane rouge sombre ou noire au reflet bleu.
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "églises romanes de la vallée de l'Ardèche".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : itinéraire du circuit 1 de la route touristique "églises romanes de la vallée de l'Ardèche".
Pour vous rendre sur la route touristique "églises romanes de la vallée de l'Ardèche"
Saint-Sernin
13 °C Ciel dégagé
Min: 13 °C | Max: 13 °C | Vent: 26 kmh 0°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 de la route touristique "églises romanes de la vallée de l'Ardèche".
- Itinéraire du circuit 2 de la route touristique "églises romanes de la vallée de l'Ardèche".
Les capitelles
Eparpillées sur la commune, on peut voir, au gré des promenades, des cabanes en pierre sèche qui servaient d’abri, de remise. Couvertes par la technique de l'encorbellement, elles s’appellent dans la région des capitelles ou capitels et sont sœurs des bories provençales et des trulli des Pouilles italiennes. Le mot "borie", employé en Provence pour dénommer ce genre de constructions en pierre séche, désigne ici la propriété tout entière, la ferme.
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
Nos coups de coeur sur la Route touristique des églises romanes de la vallée de l'Ardèche
Hébergement :
Restauration :
Les routes touristique de l'Ardèche
Préparez vos vacances sur la route touristique "églises romanes de la vallée de l'Ardèche" avec nos partenaires
Trouver un séjour sur la route touristique "églises romanes de la vallée de l'Ardèche" avec nos partenaires
Date de dernière mise à jour : 15/09/2021
Ajouter un commentaire