Les routes touristiques en France

Pyrénées-Orientales histoires

  • Histoire du Pic du Canigou (66)

    Olympe des Catalans, le Pic du Canigou est un remarquable massif étoilé, bien détaché de la chaîne frontière, offrant tous azimuts des vues splendides Pic du canigou croix du canigou routes touristiques des pyrenees orientale guide du tourisme occidaniepar temps clair et présentant des contrastes saisissants.

    Récompense suprême pour les randonneurs   qui se lancent à l'assaut de l'Olympe catalan : l'arrivée au sommet, à 2784 mètres d'altitude. La table d'orientation et la croix de fer, auréolée d'un drapeau sang et or déchiré par les rafales, font partie de la visite. Mer de nuages ou vue panoramique par beau temps jusqu'à la mer, le spectacle change souvent.

    "L'origine de son nom du Pic du Canigou se perd dans le temps et n'a jamais été formellement établie. "On parle de cani, le Canigou évoquant vaguement une dent de chien. Mais personne n'a pu avancer d'incontestable explication étymologique. C'est un nom vraisemblablement d'origine celtibérique", avance prudemment Yves Hoffmann, ancien directeur du comité départemental du tourisme des Pyrénées-Orientales et auteur de plusieurs ouvrages sur le Roussillon.

    Peu importe. Une seule certitude : depuis toujours, "c'est la montagne mère, symbole de la fécondité, qui amène l'eau dans la plaine, irrigue les vergers", poursuit Yves Hoffmann." François Cusset "Pyrénées magazine n° 15"

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  • Histoire de Abbaye Saint-Michel de Cuxa (66)

    Abbaye saint michel de cuxa le cloitre depuis les vergers routes touristiques des pyrenees orientale guide du tourisme occidanieL'abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa situé dans les Pyrénées-Orientales tire son origine de l'abbaye de Saint-André d'Eixalada, située plus haut dans la vallée de la Têt, et fondée vers 840. À l'automne 878, une crue soudaine de la Têt, consécutive à des pluies diluviennes, emporta dans ses eaux le monastère situé tout près du lit de la rivière, à l'emplacement de sources thermales déjà connues dans l'Antiquité.

    Les 35 moines survivants se réfugièrent à Cuxa, où se trouvait une église dédiée à saint Germain, propriété du clerc Protase (Protasius) qui s'était, avec quelques compagnons, agrégé à la communauté de Saint-André en 854. Un document daté du 29 juin 879 régla la situation juridique des moines de Saint-Germain : ils se constituaient en une communauté monastique et Protase en devenait le premier abbé.

    La nouvelle abbaye continua de bénéficier de la protection et des libéralités des comtes de Cerdagne-Conflent, issus de Guifred Ier le Velu (Wifredus), comte de Barcelone en 870, qui agrandirent considérablement son patrimoine foncier. Le monastère obtint de la papauté et de la royauté des privilèges répétés d'immunité, qui le faisait relever de la seule autorité du pape ou du roi. Seniofred II, comte de Cerdagne, confia le monastère de Cuxà peu avant 965 à l'abbé Garin (Warinus); celui-ci y introduisit une réforme dans l'esprit de Cluny et rompit les derniers liens avec la monarchie carolingienne. Garin était déjà à la tête de cinq abbayes du sud de la France et il entretenait avec l'extérieur des rapports étendus.

    Il existait une petite chapelle à Cuxà, mentionnée pour la première fois en 938, faite de pierres et d'argile. Seniofred fit bâtir une église en chaux, en pierres taillées et en bois, à partir de 956 ; il y fut inhumé à sa mort en 967. Elle fut consacrée le 28 septembre 974, veille de la Saint-Michel, pour qui la maison comtale avait une dévotion particulière. Cette église existe encore aujourd'hui, c'est l'une des plus importantes de l'architecture pré-romane.

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