Des Bastides Albigeoises - Circuit 2 (Tarn)
Votre itinéraire et visites sur le Circuit 2 de la Route touristique "des Bastides Albigeoises" dans le Tarn
Après cette pause à Vaour (km 0), poursuivre le circuit 2 vers Milhars, village médiéval via la D9 (12,8 km) surnommé le "village des Murs". De tout temps Milhars a été un pays de communication entre le Quercy et le Rouergue, l'Albigeois et le pays toulousain d'autre part.
Les Romains poserent une borne milliaire en un endroit nommé "Miliacum", situé sur une voie romaine reliant l'Albigeois au Rouergue et au Quercy. Un emplacement qui, au fil du temps, devient Milhars.
Le village de Milhars fut organisé comme point de défense pour contrôler l'entrée des vallées du Cérou et du Bonnan. Le bourg castral s'organise en constructions en escargot bâties sur un éperon rocheux en contrebas d'un château féodal dont on trouve des traces vers 1200, il appartient à différentes familles nobles.
Vous franchirez le Cérou par un pont fleuri, à l’entrée du bourg de Milhars se situe l’église de style gothique flamboyant construite au XIIème et XIIIème siècles. Les vestiges de son riche passé donnent un caractère unique à la partie ancienne du village : Remparts, mur d'enceinte avec ses arcs de décharge, la porte Haute et la porte du Ravelin, foirail, vielles maisons du "maçon", du "notaire"...
Vous pourrez admirer l'extérieur du château, (propriété privée) et les dépendances du seigneur : Anciennes écuries, ancienne orangerie, four banal, pigeonniers, moulin sur le Cérou.
Puis, vous arriverez à la place des Ormeaux avec son genévrier de Virginie ou "arbre à crayon" et vous grimperez par des escaliers de pierre et les ruelles tortueuses à la découverte des jardins thématiques plantés sur des petites terrasses...
Continuez vers Les Cabannes via la D600 (26 km). Les Cabannes désignait un lieu où il n’y avait pas encore de véritables maisons à étages et cossues. C'était le lieu d'habitation des ouvriers carriers qui ont exploité les carrières pour permettre la construction de Cordes : la carrière du Garissou a fourni les pierres de construction de tous les bâtiments et murs de Cordes.
Les Cabannes était peuplé de meuniers et tanneurs établis le long du Cérou et de personnes descendues de Cordes qui était surpeuplé. Le centre du village dévoile un riche patrimoine architectural : l’église Saint-Antoine de style gothique édifiée vers l'an 1450 et la Tour Sarrasine, des vieilles maisons à colombages typiques, une croix en fer forgé du XIVe siècle... et bien d’autres édifices.
Enfin, le château de Cajarc dit "des corrompis" comme la plupart des manoirs du Cordais, date du début du XVIe siècle. Situé non loin de l'église Saint Antoine, le château conserve de belles fenêtres à croisées de meneaux de la fin du XVe siècle. Sans oublier une belle ferme fortifiée de Malbosc d'une grande richesse patrimoniale. Connue dès 1432, elle est notamment composée d'une tour dominante.
Prendre la direction de Cordes-sur-Ciel par la rue la Peyrade (27,2 km). La cité médiévale compte parmi les étapes du pèlerinage de Compostelle, classée parmi les Grands Sites de Midi-Pyrénées et elle a fait partie de l'association "Plus Beaux Villages de France". Enroulée sur la crête rocheuse du Puech de Mordagne, Cordes-sur-Ciel offre du haut de ses remparts des vues inoubliables sur la vallée du Cérou.
Bastide construite par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, elle constituait un verrou militaire au nord du comté de Toulouse et barre la vallée du Cérou. Visiter Cordes-sur-Ciel, c’est une façon de se replonger dans l’histoire de cette cité médiévale.
Cordes-sur-Ciel est l’une des villes médiévales de France, parmi les plus typiques considérée comme un joyau de l’art gothique. Le village est entouré de quatre enceintes et de plusieurs portes comme la porte des Ormeaux, la porte de la Jane ou la porte de l'Horloge. Après avoir traversé ses remparts, empruntez la Grand rue de l’Horloge qui démarre au pied de l’Office du Tourisme.
Baladez-vous au fil de ses ruelles jalonnées de maisons gothiques pour les unes et dotées de façades sculptées pour les autres, qui lui confèrent son charme suranné. Admirez particulièrement les façades sculptées, véritables musées à ciel ouvert, la Maison du Grand Fauconnier, la Maison du Grand Veneur, la Maison Fonpeyrouse, la Maison du Grand Ecuyer...
Ne manquez pas non plus son ancestral puits de la halle creusé à plus de 100 mètres de profondeur... De Prosper Mérimée à Albert Camus, nombre d'artistes se sont laissés séduire par cette bastide médiévale de Cordes-sur-Ciel, ce qui explique la quantité d'artisans et d'ateliers d’art que vous croiserez en chemin.
Poursuivre sur la D600 jusqu'à Villeneuve-sur-Vère (39,2 km). Autrefois nommée Villeneuve-la-Vieille, la bastide a été créée en 1212 par un conseiller du Comte de Toulouse. Le village pittoresque, tout en pierre blanche, installé au cœur de la Vallée de la Vère est bâti sur un éperon rocheux naturel.
La bastide de Villeneuve-sur-Vère n’a pas été épargnée par les grands bouleversements de France comme la Croisade des Albigeois et la Guerre de Cent Ans. C’est au lendemain du passage de Simon de Montfort que "Villeneuve la Nouvelle" sera construite et deviendra cité prospère. Aucune enceinte fortifiée ne la protégeait et le nombre d’habitation était limitée.
Au cours de votre promenade, ce seront les façades d’anciennes demeures comme l’ex-résidence des évêques d’Albi qui retiendront votre attention. Elles témoignent des éléments caractéristiques architecturaux de la Renaissance. L’ensemble architectural des façades de maisons sur la place y est particulièrement harmonieux et original.
Découvrez aussi le patrimoine religieux avec les églises des anciens bourgs de Villeneuve. Notre-Dame de la Gardelle avec son son clocher-mur, corruption de Gardevieille, au milieu du cimetière est conservée en son lieu d’origine et abrite un somptueux décor réalisé par Nicolaï Greschny. L’église Saint-Sauveur du XVème siècle a gardé sur sa porte monumentale les armoiries de l’évêque d’Albi, Julien de Médicis.
Quant à l’église Saint-Étienne de Brès, elle est le dernier témoin d’un village disparu dont il est fait mention bien avant l’an mil. L'église gothique du XVe siècle est bien conservée, avec son clocher-mur et ses culs-de-lampe. Des dalles funéraires et des fresques témoignent encore de sa splendeur passée.
Suivre la direction de Noailles via la D3 et la D25 (44 km). Les habitants de Noailles faisaient partie de ceux qui étaient chargés, par les consuls de Cordes d'effectuer guet et garde de cette dernière. A découvrir : l'église Saint-Pierre et Saint-Paul et le Moulin de Roumanou, exemple d’un édifice en milieu rural, a gardé tout son cachet délicieusement champêtre.
Continuez vers le village de Cestayrols via la D30 (48,1 km). Dans le monde orthonormé des bastides, Cestayrols a la particularité assez rare dans un pays de bastides, de s’enrouler en escargot jusqu’à son église, l’église Saint-Michel du bourg. Cestayrols vous étonnera de par son aspect médiéval particulièrement bien conservé et notamment sa porte basse du village, à mâchicoulis du XIIème siècle, donnant sur la place des douves.
Dévasté durant la guerre de Cent ans, le château de Cestayrols détenu par des Calvinistes fut anéanti par des Catholiques en1628, il en reste une imposante maison. Certaines demeures du village dont la façade extérieure était autrefois aveugle, formaient la ligne des remparts. Elles ont des croisés à montants sculptés, et l’une d’elles, une fenêtre romane à deux baies géminées.
Des ouvertures en ogives et en accolade se voient aussi dans l’intérieur du village. La petite bastide de Cestayrols possède deux églises remarquables, la première datant du Moyen Age et la seconde édifiée au XVe siècle.
L'église Saint-Etienne de Roumanou construite vers 1060, est l'un des rares exemples d'architecture romane sur le territoire. Elle est implantée sur un piton rocheux surplombant la Vère à Roumanou à quelques encablures du village de Cestayrols.
Non loin de là se trouve Castelnau-de-Lévis via la D1 (58,8 km), cette bastide construite vers 1222 sur un éperon rocheux, a conservé quelques traces de l’urbanisme d’origine. Cette ancienne bastide possède un passé historique prestigieux.
C’est un lieu habité depuis l’époque préhistorique. Les Romains y avaient édifié un port fluvial dont les soubassements ont été retrouvés. Il reste quelques vestiges du château du XIIIe siècle dont une tour semi-circulaire, un vertigineux donjon rectangulaire et une salle voûtée en berceau.
Le château de Castelnau-de-Lévis a été construit en 1235 par Sicard Alaman, puissant vassal du comte de Toulouse Raymond VII; il représentait un bastion avancé des possessions toulousaines (nord de la rivière Tarn) face à la royauté (Sud du Tarn).
Vous ferez le tour de Castelnau-de-Lévis en empruntant la promenade à l’intérieur de l’enceinte du château qui fut détruit à la Révolution. Vous y admirerez sa gothique église Saint-Blaise du XVe siècle parée de jolies pierres blanches et profiterez de la vue panoramique dont jouit cette petit e bastide. Les lavoirs et le petit patrimoine bâti, les pigeonniers...
Revenir sur vos pas via la D1, puis prendre la D102 en direction de Labastide-de-Lévis (66 km). Dominant de sa butte la rive droite du Tarn, la bastide est construite par Doat Alaman. Cette fondation date de l'époque de la croisade des albigeois. C’est une ancienne “bastide” du XIIe siècle qui conserve quelques traces de l’urbanisme d’origine.
À découvrir sur la commune de Labastide-de-Lévis : l’Eglise Saint-Blaise du XVe siècle édifice gothique en pierre blanche et en moellon avec un porche fortifié, visitable. Profitez de la vue panoramique sur la vallée du Tarn.
Pour finir l'itinéraire touristique des Bastides Albigeoises dans le Tarn, prendre la direction de Gaillac via la D988 (77,2 km), classée "ville d'Art et d'Histoire". Très connue pour son vignoble chargé d'histoire, la jolie bastide de Gaillac témoigne au travers de ses rues et monuments d'une longue histoire jusqu'au XXe siècle, ponctuée de beaux éléments d'architecture.
Installée sur la rive d’une boucle du Tarn, ville millénaire, Gaillac a grandi grâce à l'agriculture florissante de sa région, le vin de Gaillac et le pastel, exportés grâce à son port et à l'activité économique de l'abbaye Saint-Michel. Ce passé a laissé l'empreinte de la brique rose dans toute la ville historique rénovée.
L'Abbaye St-Michel est un bon exemple d'édifice méridional faisant transition entre art roman et art gothique et où l'impression de puissance est accentuée par la présence d'un clocher-tour sur la façade principale, de larges contreforts venant maintenir les murs latéraux. Elle héberge le musée ainsi que la Maison des Vins (Caveau saint-Michel).
Partez ensuite vous promener du côté de sa place Thiers autour de laquelle s’est construite la ville, comme c’est le cas dans toute bonne bastide. Admirez les hôtels particuliers d’Yversen et Pierre de Brens, La tour Palmata du XIIIe, le Château-Musée des Beaux Arts de Foucaud et son parc. La ville de Gaillac est propriétaire de l'un des plus beaux ensembles patrimoniaux du XVIIe siècle du Midi de la France avec le château et le parc de Foucaud...
Retour sur Lisle-sur-Tarn via (88 km).
Fin de cette deuxième étape de cette Route touristique "des Bastides Albigeoises".
Poursuivez ce parcours touristique en suivant : l'itinéraire du circuit 1 entre Lisle-sur-Tarn et Vaour.
Pour vous rendre sur la route touristique "des Bastides Albigeoises"
Cordes-sur-Ciel
2 °C Ciel dégagé
Min: 2 °C | Max: 2 °C | Vent: 11 kmh 67°
Le saviez-vous ?
- Itinéraire du circuit 1 entre Lisle-sur-Tarn et Vaour
- Itinéraire du circuit 2 entre Vaour et Lisle-sur-Tarn
N'oubliez pas !
Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et de ne pas pénétrer sur les terrains privés :
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
- La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
- Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
Nos coups de coeur sur la route touristique "des Bastides Albigeoises"
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Date de dernière mise à jour : 10/07/2021
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