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Cathédrale de Saint-Cyr et Sainte-Julitte (Nevers-58)

La Cathédrale de Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Nevers

Partez à la rencontre d’un chef d’œuvre architectural incontournable, la Cathédrale de Saint-Cyr et Sainte-Julitte de Nevers située dans le département de Nièvre et la région de Bourgogne-Franche-Comté. Édifice majeur de Nevers, dominant les toits de la vieille ville, la cathédrale Saint-Cyr-et Sainte-Julitte résume à elle seule quinze siècles de présence chrétienne et de spiritualité.

La cathédrale de Nevers est un des plus beaux exemples de l'évolution de l'architecture à travers les siècles. Elle a la particularité d'avoir deux chœurs opposés, l'un de style roman, l'autre caractéristique de l'art gothique. Le tour de la cathédrale  domine la ligne d'horizon de Nevers, et les visiteurs peuvent monter au sommet de la tour pour une belle vue sur les toits de Nevers et la Loire.

Entourée de légendes, cette Cathédrale de Saint-Cyr et Sainte-Julitte, plusieurs fois ruinée, saccagée, incendiée, renaît chaque fois de ses cendres. C'est sûr, les vicissitudes de l'histoire, elle connaît ! L'histoire de la cathédrale Saint-Cyr - Sainte-Julitte de Nevers est exceptionnelle depuis le VIe siècle. Le plan original et l’architecture composite de la cathédrale reflètent sa longue histoire. La plus remarquable de ses spécificités est qu'elle comporte deux chœurs, l'un roman du XIe siècle et l'autre gothique du XIVe siècle situés à l'opposé l'un de l'autre. Cette particularité est très rare en France, mais plus fréquente en Allemagne rhénane. La longueur totale de l'édifice, y compris l'abside occidentale et la chapelle de la Sainte Vierge, fait 101 m.

Préparer votre visite touristique à la Cathédrale de Saint-Cyr et Sainte-Julitte

Les parties romanes se composent de la partie basse du transept, avec absidiole au nord et salles annexes à l’ouest, et de la large abside occidentale surmontant une crypte. L’ensemble cohérent construit en moyen appareil est attribué au deuxième quart du XIe siècle et présente alors un témoin unique de l’architecture d’une cathédrale romane de cette époque en Bourgogne. Les voûtes et parties hautes du transept ont été refaites au XIIIe siècle au temps de la reconstruction de la nef gothique. Le chœur est du XIVe siècle, et la tour et des chapelles ont complétés l’ensemble aux XVe et XVIe siècles.

Nevers ville d art et histoire l abside romane de la cathedrale saint cyr et sainte julitte routes touristiques de la nievre guide touristique de bourgogneL’extérieur du chevet occidental est marqué par la masse du transept et par la large abside débordante. Celle-ci présente trois larges baies décorées de cordons de billettes entre des contreforts lourds. Une série de modillons sculptés de volutes et de têtes d'animaux souligne la corniche. Le grand pignon surmontant l’abside et le transept fut reconstruit à la fin du XIXe siècle. Les murs du transept montrent de grandes baies-lancettes du XIIIe siècle dans la partie supérieure tandis que la partie basse est munie de baies romanes et flanqué à l’ouest par des loges rectangulaires aux baies géminées à colonnettes. Les hauts pignons latéraux du transept sont percés de portails romans simples avec arc à billettes, celui au sud a été muré. Au nord on peut reconnaître la base du clocher du croisillon.

Le portail nord de l’édifice du XIIIe siècle était très décoré, notamment son tympan. Mais ses nombreuses statues ont été détruites pendant les guerres de Religion au XVIe siècle. En outre, pendant la Révolution française, le tympan a été martelé. Aujourd'hui, le portail de saint Christophe ou du Doyenné se compose d'une porte divisée par un pilier central, ouverte sous quatre archivoltes de moulures en retraite qui retombent sur des pilastres. Le portail sud, du XVe siècle, élevé sous l’épiscopat de Pierre de Fontenay, a été restauré au XIXe siècle. Le portail dit "de Loire" est précédé d'un porche. Les sculptures sont d'une grande finesse: des écussons sont suspendus par des rubans et des chaînettes, à des branches de chêne et à des pampres. La porte est séparée en deux baies en anse de panier par un pilier, auquel était adossée une statue.

A présent, visitez la cathédrale Saint-Cyr et Sainte-Julitte dont la construction s’est échelonnée sur plusieurs siècles. Franchir les portes de la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, c’est faire la rencontre d’une vieille dame dont l’histoire remonte au VIe siècle, une histoire religieuse à contempler. Son plan présente une nef de cinq travées avec bas-côtés et chapelles, suivie par un chœur orienté et légèrement désaxé de quatre travées avec bas-côtés, abside, déambulatoire et chapelles.

Commençez votre visite par lchœur roman du XIe siècle dit de sainte Julitte voûté en cul-de-four. Il abrite une fresque romane exceptionnelle datée de la deuxième moitié du XIIe siècle représentant le Christ en Gloire, entouré des symboles des évangélistes et des vieillards de l'Apocalypse. Le style et l’exécution en ocres rouge et vert les rattache au Berry à Chalivoy-Milon et à Cluny. Le cul-de-four de l’abside présente un grand Christ en majesté, bénissant de la main droite et portant le livre dans la main gauche. Il se trouve dans une mandorle double, dans laquelle se cachent 24 petits visages auréolés, entourés par les symboles des évangélistes et par deux séraphins. Sur la voûte de la travée droite on trouve au centre l’Agneau nimbé surmontant la croix dans un médaillon. Sur les deux côtés se trouvent les Vieillards de l’Apocalypse, assis sur des trônes et couronnés, en groupes de quatre, sur trois registres en partie effacés. Les fresques ont été badigeonnées au 18e siècle, redécouvertes en 1879 et restaurées en 1990.

L'abside est surélevée de douze marches, précédée d'une travée voûtée en berceau. Ses parois sont décorées d'arcatures cintrées séparées par des colonnes engagées à chapiteaux. Ces derniers sont décorés de feuilles d'eau et de palmettes dans l'hémicycle. En revanche, dans la travée, ils sont composés d'un simple tailloir muni de baguettes sur les angles. Les fenêtres sont cintrées et garnies de colonnettes. Au nord de l'abside, un passage voûté en berceau est garni d'arcatures cintrées. Il communiquait avec l'ancien évêché. À son bout se trouve maintenant une chapelle du XVe siècle à entraits sculptés de têtes de monstres. Au sud est se trouve une galerie analogue, en grande partie détruite.

Sous l'abside, une crypte date du XIe ou du XIIe siècle. On y descend par deux escaliers, relativement modernes, pratiqués de chaque côté des marches qui montent à l'abside. La crypte est divisée en trois nefs de trois travées. Elles sont voûtées d'arêtes, avec des arcs-doubleaux, arrondis à la nef centrale et plats aux collatéraux. Les piliers sont garnis de colonnes engagées à chapiteaux semblables à ceux de la travée de l'abside de Sainte Julitte. La voûte est en cul-de-four à l'ouest. Les carreaux du sol de la crypte sont en terre cuite rouge avec des dessins. Ils sont anciens. La crypte  est très semblable à la partie centrale de la crypte de la cathédrale d’Auxerre qui est de la même époque.  Aux côtés de la crypte, deux galeries voûtées d'arête, sous les passages supérieurs : celle du nord servait de charnier à la paroisse de Saint Jean, établie dans la cathédrale ; l'autre fut affectée, en 1776, à la sépulture des chanoines de la cathédrale.

L'abside abrite, de nos jours, une mise au tombeau de style Renaissance composée, conformément à la tradition, de sept statues polychromes rénovées au XIXe siècle. Elle est d'inspiration flamande. Elle date de la fin du XVe siècle. On retrouve les personnages suivants : Nicodème au pied du Christ. C’est un des premiers disciples du Christ. Joseph d’Arimathie à la tête du Christ. C’est un personnage du Sanhédrin converti secrètement à la religion chrétienne qui demandera à Ponce Pilate d’enterrer le corps du Christ. La Vierge Marie qui pleure la mort de son fils entourée de trois femmes dont Marie MadeleineJean, l’évangéliste, qui a raconté la scène de la descente de croix et qui soutient la Vierge.

Le chœur gothique fut construit au XIVe siècle. Il est composé de quatre travées et se termine par un rond-point à cinq pans. C'est une construction élégante dont les fenêtres hautes ne forment avec le triforium, qu'un seul ensemble d'une remarquable légèreté. Le chevet comprend cinq chapelles rayonnantes. Le chœur dévie légèrement vers le sud. Il n'est donc pas dans l'axe de la nef. La raison n'en est pas connue. Le chœur est composé de quatre travées d'un style plus moderne que celles de la nef. Les parties inférieures des bas côtés et des chapelles rayonnantes sont de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle. Les parties supérieures sont nettement du XIVe siècle voire des premières années du XVe siècle. En effet, les membrures des voûtes sont plus légères que celles des cinq premières travées ; les chapiteaux et les clefs ornés de feuillages sont plus ramassés en bouquets et sont plus déchiquetés ; les arcs des galeries sont plus élancés. Le triforium et la galerie supérieure sont entièrement à jour.

Nevers ville d art et histoire cathedrale saint cyr et sainte julitte de nevers bas relief polychrome de la legende du sanglier routes touristiques de la nievre guide touristique dLes fenêtres sont plus larges et sont à remplages rayonnants. Elles renferment quelques restes des vitraux anciens et de verrières plus modernes. Les six faisceaux composés de minces colonnettes qui environnent le sanctuaire portent des arcs brisés aigus. Le déambulatoire est voûté comme le sanctuaire. Dans le chœur, du côté de l'évangile, une tombe plate, en pierre noire incrustée de marbre blanc, porte la figure gravée de Maurice de Coulanges, évêque de Nevers, mort en 1394.

Parmi les sept chapelles ouvertes dans le chœur, trois sont de plus grandes dimensions. Toutes sont voûtées sur croisées d'ogives. Elles sont percées de baies gothiques géminées ouvertes au-dessus d'arcatures tréflées. Les clefs de voûte sont sculptées de feuillages. Les chapelles carrées du bas-côté gauche du chœur ont été entièrement reconstruite après le bombardement. Les sept chapelles sont du nord au sud : la chapelle de la Pentecôte; la chapelle du Baptême du Christ, la chapelle du passage de la mer Rouge, la chapelle de la Création et de l'Église en construction, la chapelle des Mystères Joyeux, la chapelle des Saints Sacrements et la chapelle du souvenir.

La dernière travée de la nef et les deux premières du chœur sont séparées des bas côtés par des murs auxquels sont adossées les boiseries des stalles. Contre ces murs, des peintures du XVe siècle en partie effacées. Ces peintures sont accompagnées d'inscriptions en lettres minuscules gothiques qui signalent les tombes d'un curé de Saint-Jean et de deux chanoines de Nevers

La nef gothique et son chœur prolongent le chœur et le transept romans. Elle se compose de cinq travées. Ses murs s’élèvent sur trois niveaux : les grandes arcades, puis le triforium aveugle - le passage bourguignon sous les fenêtres hautes - et, enfin, les fenêtres hautes. Les piliers de la nef sont ronds. Ils sont flanqués de colonnes engagées. Celles de la nef montent jusqu'à la galerie supérieure, garnies, depuis les chapiteaux des piliers, de colonnettes en porte à faux, à chapiteaux de crochets. Ces colonnes supportent les arcs-doubleaux de la voûte, et les colonnettes reçoivent les ogives qui sont rondes, garnies d'une arête. Les clefs de voûte sont décorées de feuillages.

Chaque travée du triforium est composée de trois arcades tréflées, séparées par des colonnettes ornées de chapiteaux. Sur la base des colonnettes, s’adossent des statues toutes différentes qui semblent soutenir la construction. Ces statues évoquent la société du xiiie siècle. Au nombre d'une trentaine, elles représentent des dames de qualité, des paysans, un joueur de quille ou un joueur de soule, un évêque, un moine, des bourgeois, des marchands, un personnage s'ôte une épine du pied. Ces personnages pourraient, toutefois, représenter l’humanité en marche vers le salut. Les coins entre les arcades du triforium sont décorés d'anges: ils étendent des mains protectrices, balancent des encensoirs ou tiennent une couronne, un récipient ou une palme de martyr. Ils chantent la gloire de Dieu.

Au-dessus du triforium, une galerie d'arcades gothiques parcourt toute la largeur de la travée. Les arcades sont soutenues par des colonnettes, sous lesquelles s'ouvrent les fenêtres en plein cintre. Les fenêtres renferment deux lancettes surmontées d'une simple ouverture qui conserve la forme dessinée par les meneaux des lancettes et par l'amortissement cintré. Ces fenêtres sont garnies de colonnettes. Les chapiteaux sont composés de crochets et de feuillages indigènes variés.Deux piliers du côté du sud font exception. Ces derniers ont été retravaillés en 1528 et leurs chapiteaux sont décorés dans le style Renaissance. Sur l'un des piliers, on peut voir, tracées à la pointe, plusieurs inscriptions en écriture cursive gothique.

La nef s’est enrichie, du XIVe siècle au XVIe siècle, de nombreuses chapelles latérales ornées de statues, de retables, de mobilier liturgique : Dans la première chapelle de bas-côté droit, à la base de la tour, une belle clé de voûte figure un ange. Dans la chapelle suivante, il est possible de voir un retable très mutilé, en pierre, qui date du XVe siècle et raconte la vie de saint Jean-Baptiste. La quatrième chapelle est fermée par une clôture ne pierre qui a été construite en 1550. La quatrième chapelle de la collatérale nord abrite une peinture murale de la crucifixion. Les chapelles du côté sud : chapelle des Fontenay, chapelle de saint François-Xavier, chapelle du curé d'Ars, chapelle de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et celles du côté nord: chapelle du Sacré Cœur, chapelle sainte Claire, chapelle saint Jude, chapelle sainte Solange.

Le transept est un vestige de la cathédrale romane du XIe siècle de l’évêque Hugues de Champalement, incendiée au XIe siècle. À l'origine, il était couvert d'une charpente. Il a reçu, par la suite, au XIIIe siècle, des voûtes d'ogives. Les bras du transept sont voûtés sur des membrures rondes et sont séparés du carré par deux arcades cintrées qui retombent sur de grosses colonnes rondes qui pourraient dater du Xe siècle. Le croisillon nord a conservé son absidiole romane orientée. Ses baies sont cintrées et bouchées et les colonnes engagées romanes sont recouvertes par les faisceaux de colonnettes, à chapiteaux de crochets, qui datent du XIIIe siècle.

Terminant le bras nord du transept roman, une chapelle a été totalement restaurée dans le style du XVe siècle. C'est la chapelle de l’Immaculée Conception. Entièrement peinte, elle est éclairée par des vitraux refaits en 1999 par Gilles Rousvoal à partir de photographies d'archives du XIXe siècle et de cartons. Ils représentent l’apparition de la Vierge à la future sainte Bernadette Soubirous, à Lourdes, le 25 mars 1858, et sa prise de voile à Nevers, le 17 juillet 1866. 

Le croisillon sud a perdu son absidiole. Elle a été remplacée, au XIVe siècle, par une chapelle - la chapelle Saint-Martin -située sous la tour Bohier. Ce bras sud possède une large baie gothique qui donne accès sous le clocher. Contre le pignon, a été construit au début du XVIe siècle, un délicat escalier ajouré de style Renaissance dont la cage à jour, aux trois-quarts engagée, fermée par trois étages d'arcades gothiques tréflées disposées en spirale, comme la vis de l'escalier, est couronnée par une statue de saint Michel terrassant le démon. À côté de l'escalier, se trouve une belle porte du XVIe siècle. Elle est en anse de panier, ouverte sous une accolade terminée par un pinacle de feuilles frisées qui dessine une croix. Elle est encadrée de montants surhaussés formés, à leur partie inférieure, de moulures prismatiques pénétrées par des tores en spirale. Le tympan est décoré d'un écusson mutilé, tenu par deux anges. Au-dessus de la porte et de l'escalier, une corniche est surmontée d'arcatures tréflées renversées.

Nevers ville d art et histoire cathedrale saint cyr et sainte julitte de nevers font baptismal de la cathedrale routes touristiques de la nievre guide touristique de bourgogneEnsuite passons aux vestiges du baptistère Saint-Jean-Baptiste qui remonte à l’époque de la construction de l'église au VIe siècle. Cette petite crypte archéologique est accessible depuis une chapelle du chœur. Découvert en 1947, les fouilles ont déblayé les fondations et augmentés les connaissances sur la construction de l'édifice. En effet, lors du retrait des déblais dû au bombardement de juillet 1944 de Nevers, des ouvriers ont découvert des objets et des morceaux de marbre datant d'une époque bien antérieure à celle de la cathédrale. Les fouilles ont permis la mise au jour de vestiges du font baptismal qui se trouvait en lieu et place de l'actuelle cathédrale soit une piscine circulaire du VIe siècle et une piscine octogonale d'époque carolingienne qui fut construite par-dessus. 

Le baptistère était à l’origine un bâtiment isolé qui se trouvait devant la façade de la cathédrale primitive. C’était une rotonde octogonale avec coupole, portée par huit colonnes de marbre et entourée d’un déambulatoire voûté s’ouvrant sur huit absidioles rayonnantes, à la fois rectangulaire ou en hémicycle. Ce plan polylobé en croix grecque est connu d’autres baptistères épiscopaux du Haut Moyen-âge. Au centre se trouvait la piscine baptismale d’origine circulaire, puis octogonale à l’époque carolingienne, avec dalles de marbre et drainage creusé. La coupole était revêtue de mosaïques à fond d’or dont des tesselles et cubes ont été trouvés dans les fouilles. L’absidiole orientale était polygonale et avait un autel et vraisemblablement également un décor de mosaïques. Des portes étaient situées au sud et à l’ouest et peut-être également au nord. Ces portes permettaient d'accéder au baptistère, facilitant ainsi la communication avec les autres édifices du groupe épiscopal.

Le baptistère ne servait qu'une fois par an, à Pâques, où les baptêmes étaient célébrés par l'évêque lui-même. L'évolution de la liturgie liée au baptême entraîna sa désaffectation puis sa disparition avec la construction de la cathédrale gothique. On aperçoit encore les restes de l'escalier qui servait à l'arrivée des nouveaux baptisés. Les fouilles ont également mis au jour les vestiges d’un escalier d’époque romane et plusieurs sarcophages mérovingiens et sépultures. Quatre chapiteaux romans exposés de la première moitié du XIe siècle, au décor de feuilles, tiges, volutes et palmettes, semblent provenir de baies de la cathédrale romane. Un autre fragment conservé présente un décor d’entrelacs. Désormais, le baptistère n'est plus accessible au public. Il est symbolisé par un plan au niveau du sol de la cathédrale, situé juste 4 m au-dessus de lui.

Enfin, un Christ en croix roman est situé dans le vaisseau central près de l’entrée du baptistère. Daté de la fin du XIIe siècle par les examens dendrochronologiques, la statue est très originale par l’expression du Christ. Sa croix triomphale en bois polychromé porte aux extrémités quatre médaillons aux symboles des évangéliques.

Au sud du chœur se trouve un trésor à deux étages. La haute Tour Bohier, à l’angle de la nef et du transept sud, fut commencée au XIVe siècle, mais les deux étages supérieurs sont du début du XVIe siècle, avec tourelles, balustrades, statues et gargouilles. Elle porte le nom du 85e évêque de Nevers, Jean VIII Bohier qui la fit construire. C’est l’évêque Jean Bohier qui relance la construction en 1509, un après avoir obtenu l’évêché de Nevers. Jean Bohier décède en 1512, la tour Bohier est achevée en 1528. Elle s'élève à 52 m. Elle est flanquée de contreforts polygonaux et a été épargnée par le bombardement de juillet 1944. Elle abrite des salles hautes où a été aménagé un petit musée lapidaire avec les statues déposées pendant la restauration du clocher. 

En montant les escaliers de la tour Bohier, on découvre à différents étages,  une riche ornementation composée de 43 grandes statues sous dais réparties sur 3 registres. Ces dernières représentent des patriarches, des apôtres et des prophètes, des personnages de l’Ancien Testament et des saints bienfaiteurs qui protégèrent la ville, et d'autres trésors issus de l'histoire de la cathédrale. Surtout, à l’issue des 285 marches de l’escalier en colimaçon, on se retrouve à 52 mètres de haut pour découvrir un panorama époustouflant sur la ville de Nevers, ses toits d’ardoise, la Loire et plus encore. 

Autre atout de charme de la Cathédrale de Saint-Cyr et Sainte-Julitte : ses vitraux contemporains qui projettent dans l’édifice une lumière multicolore délicate. Un spectacle étonnant que l’on doit aux artistes Raoul Ubac, Claude Viallat, Gottfried Honegger et Alberolla.

Après la visite de la cathédrale Saint-Cyr et Sainte-Julitte, prenez le temps de vous balader sur les rives de la Loire ou le long de la charmante promenade des remparts, depuis l'imposante porte du Croux, vestige de l'enceinte médiévale… La ville de Nevers regorge d'un patrimoine religieux exceptionnel, de l'église Saint-Etienne pour les amateurs de l’art roman à la chapelle Sainte-Marie, en passant par l'espace Bernadette Soubirous, lancienne église Saint-Genest, partiellement conservée dans la rue qui porte son nom, montre au visiteur son transept sous berceau brisé, ses chapiteaux et son portail mutilé. De l’ancienne église Saint-Sauveur, près du pont de la Loire, ne sont visibles que le porche roman et quelques arcades. C’est au musée archéologique dans la Porte du Croux que sont conservés les trésors de la sculpture de Saint-Sauveur dont l’important tympan et plusieurs chapiteaux, qui proviennent aussi des autres édifices romans de la ville et de la région. De l’abbaye Notre-Dame et de la grande abbatiale Saint-Martin restent d’autres vestiges moins importants. Les autres églises et monastères de l’époque romane ont été détruits : les prieurés bénédictins Saint-Victor et Saint-Nicolas, ainsi que les anciennes églises paroissiales Saint-Pierre, Saint-Arigle, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Laurent et Saint-Benin-les-Vignes. Mais l'édifice incontournable de la cité nivernaise, c'est bien la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte.

Carnet pratique de Nevers

Les incontournables de Nevers

  • Les visites des villes et villages.
  • Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.

Visites :

  • Cathédrale Saint-Cyr Sainte-Julitte : vous allez pouvoir monter à la tour de la cathédrale. Sur inscription (nombre de visiteurs limité à 18) au comptoir d'accueil de Regards, dans la cathédrale. 6 Rue Abbé Boutillier - Tél. : 03 86 36 41 04
  • Musée Frédéric Blandin : Spécialisé dans la faïencerie, le musée Frédéric Blandin propose de belles collections de verres émaillés, de faïences ou encore de beaux-arts.
  • Les jardins maraîchers de la Baratte : Site multiséculaire, ils proposent différentes ambiances à découvrir le temps d'une promenade. Au programme des lieux : des potagers, des fontaines, des lavoirs, des jardins ou encore d'anciennes maisons de maraîchers.
  • Le village de Mesves-sur-Loire et son prieuré fondé en 1107, ainsi que sa célèbre faïencerie (Faïence et Grès de Mesves) avec son ancienne cave de prieuré du XIIe siècle.
  • Musée Nivernais de l’éducation : Le musée de l'éducation est le fruit de passionnés qui ont créé une association pour conserver et offrir aux visiteurs le patrimoine éducatif nivernais. Expositions thématiques, salles spécialisées montrant l'évolution des techniques « de la plume…à la souris ». Galerie des souvenirs (photos de groupes scolaires et de promotion d'enseignants). Musée Nivernais de l'Education - 54 Bvd Victor Hugo - Nevers - Tél. : 09 64 46 28 90 - amnevers@wanadoo.fr

Activités  :

  • Célèbre dans le monde des sportifs, le circuit de Nevers Magny-Cours accueille chaque année le Bol d'or, ou encore le Grand prix de France de Formule 1.
  • Chaque été, Nevers-plage reproduit la vie maritime sur les bords de Loire, et la commune en profite pour organiser différentes animations culturelle ou sportives.

Festivités :

  • Février : Le 11 fête de Notre-Dame de Lourdes - Le 18 fête de sainte Bernadette
  • Les Z'accros, en juillet : festival des arts de rue. Nevers s'anime tout particulièrement lors de son festival de théâtre de rue, les Z'accros d'ma rue.
  • Le mercredi après-midi en juillet et en août, la ville propose un marché estival.
  • Vous avez dit festivals ? Tout l’été, le festival Garçon, la note ! vous fera danser avec des concerts gratuits dans les bars du centre-ville chaque week-end. 
  • D'jazz Nevers festival propose chaque année des concerts d'artistes venus du monde entier à l'automne.
  • En octobre, Nevers à Vif accueille le meilleur de la scène rock française.
  • Le Café charbon propose toute l’année une programmation musicale éclectique et des événements musicaux comme le festival Nevers à vif qui se déroule chaque année en octobre.
  • Au début du mois de décembre, le Salon des auteurs nivernais met en avant l'édition locale à travers des rencontres et des dédicaces.
  • Décembre est le théâtre d'un charmant marché de Noël.
  • Messe de Noël

Marchés à visiter proche de Nevers

  • Nevers : marché du Mardi au Samedi toute la journée (0km)
  • Fourchambault : marché Dimanche (6km)
  • Sancoins : marché Mercredi (26km)
  • La Machine : marché Samedi (26km)
  • Decize : marché Vendredi (29km)
  • Lurcy-Levis : marché Lundi (34km)
  • Baugy : marché Vendredi (34km)
  • Saint-Satur : marché Jeudi (45km)
  • Corbigny : marché Vendredi (49km)

Sites touristiques à visiter près de Nevers

  • Forgeneuve : jardin remarquable (3 km)
  • Pougues-les-Eaux : village d'etape (10 km)
  • Apremont-sur-Allier : plus beaux village (12 km)
  • Parc floral d'Apremont : jardin remarquable (13 km)
  • Abbatiale Notre-Dame de La Charité-sur-Loire (chemins de pèlerinage) : site du patrimoine (23 km)
  • Eglise de Saint Germain (Blet) : monument religieux (34 km)
  • Arboretum de Balaine : jardin remarquable (34 km)
  • Prieuré de Saint Révérien (Saint-Reverien) : monument religieux (36 km)
  • Parc et jardin du château du Chatillon en Bazois : jardin remarquable (39 km)
  • Eglise de Saint André (Jussy-Champagne) : monument religieux (39 km)
  • Eglise de Notre-Dame-du-Pré (Donzy) : monument religieux (41 km)
  • Eglise de Saint Martin (Ygrande) : monument religieux (44 km)

Plus d'information

  • Mairie de Nevers - 1, place de l'Hôtel de Ville - CS 9706 - 58000 Nevers - Tél : 03.86.68.46.46. - Site internet
  • Office de Tourisme de Nevers - Bureau d'accueil de Nevers - Palais ducal - 4 rue Sabatier - Tél. : 03.86.68.46.00. - contact@nevers-tourisme.com - Site internet 
  • Accueil des pèlerins au sanctuaire de Nevers - 34, Rue Saint Gildard - 58000 Nevers - Tél : +33 (0)3 86 71 99 50 - Site internet
  • Villes Sanctuaires : site internet
  • Nièvre Tourisme : site internet
  • Bourgogne Romane : site internet
  • Bourgogne médiévale : site internet
  • Destination Bourgogne : site internet

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Pour vous rendre à la Cathédrale de Saint-Cyr et Sainte-Julitte de Nevers

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  • Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
  • Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
  • Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
  • La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
  • Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
  • Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
  • L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots.

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Date de dernière mise à jour : 10/02/2023