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Bellême (Petite cité de caractère-61)

Bellême : capitale historique du Perche !

Ancienne capitale historique de la Province du Perche, Bellême petite Cité de Caractère® est située au sud ouest du département de l’Orne dans le Parc Naturel Régional du Perche, elle était autrefois traversée par le chemin Royal de Paris en Bretagne. Village pittoresque, Bellême a conservé un riche patrimoine architectural. L'élégance et l'atmosphère des très nombreuses boutiques charment les visiteurs.

La présence de l’homme est attestée dès la préhistoire par des silex retrouvés en forêt domaniale de la communeLa ville de Bellême tirerait son nom de Belisama, divinité gauloise identifiée à Minerve, déesse de l’intelligence. L’histoire de la cité, débute réellement au milieu du Xe siècle, époque où un premier château est érigé par un certain Yves, appelé plus tard Yves de Creil, sur un éperon créant une motte artificielle  sur laquelle subsiste aujourd’hui un édifice religieux dédié à Saint Santin.

C’est au début du XIe siècle qu’un nouveau château fut construit sur la partie la plus haute de l’éperon par les Talvas, descendants d’Yves de Creil. Cette dynastie fait régner une certaine terreur dans le pays et au-delà des frontières de la région pendant de nombreuses années.  En 1113, Henri Beauclerc, roi d’Angleterre, et Louis VI, roi de France, s’entendent pour emprisonner le seigneur de Bellême et lui confisquent ses biens, qu’ils donnent vers 1115 à Rotrou III, comte de Nogent et de Mortagne, gendre du souverain anglais. Le comté du Perche est né !

Pendant la guerre de Cent ans, Bellême souffrira beaucoup de la domination anglaise. Bellême est détruite et occupée à plusieurs reprises par les Anglais pendant la guerre de Cent ans et sans interruption de 1417 à 1449. En 1562, tandis que les guerres entre catholiques et protestants ravagent la région, Bellême est prise par les Huguenots et subit de nombreuses destructions. La ville de Bellême est considérée jusqu’au XVIème siècle comme la capitale du Perche à cause de sa puissante forteresse qui avait résisté à de multiples attaques. Mais la ville perd peu à peu de son importance lorsque l’administration royale s’installe à Mortagne.

Préparer votre visite touristique à Bellême

Perchée sur sa colline, le petite cité de caractère de Bellême domine les environs avec élégance. La cité conserve les traces de son passé, on perçoit immédiatement le poids de l’histoire, en particulier médiévale, dès que l’on s’en approche. Vous pouvez vous garé facilement votre véhicule, sur l’une des places gratuites de l’avenue du Dr Boutron, à quelques pas seulement du centre historique de la ville. Dirigez-vous vers l'office de tourisme du Perche en Normandie, Bd Bansard des Bois. Vous y trouverez toutes les informations pour préparer votre séjour.

Face à l'office de tourisme, lpièce d’eau fut aménagée dans les fossés du château, en contrebas du rempart sud-est. Elle a servi d’abreuvoir aux nombreux chevaux empruntant la route royale qui traversait Bellême. Sur votre droite, le Relais Saint-Louis était un important relais de diligenceLes chevaux allaient dans les douves pour s'abreuver et s'hydrater. Le bâtiment principal a été construit aux début du XIXe siècle.

Belleme petite cite de caractere statue de la jeune fille jouant a colin maillard routes touristiques de l orne guide touristique de normandieAu bout du boulevard, dans le petit square près de la pharmacie, la statue de Colin-Maillard est une œuvre allégorique réalisée par le sculpteur ornais Leharivel-Durocher (1818-1875) pour Philippe de Chennevières, ancien Directeur des Beaux-Arts et Conservateur du Musée du Luxembourg de Paris qui en fit don à la ville de Bellême en 1874. La petite histoire voudrait qu’il ait voulu ainsi se moquer des Bellêmois et de leur aveuglement face au progrès, puisqu’il souhaitait, contrairement à la majorité des habitants, que la ville ait sa propre ligne de chemin de fer. Celle-ci arrivera tout de même en 1881, mais sera déposée en 1955.

Prendre sur la gauche la rue du château, dominant les anciennes douves, l'hôtel Bansard des Bois a été construit entre 1769 et 1787 par le curé d’Igé, l’abbé Mousset. Alfred Bansard des Bois (1848 - 1920) fut député de l’Orne et Maire de Bellême. L''édifice comprend trois corps de bâtiments distincts. Le porche de style régence, situé rue Ville Close, constitue l’élément remarquable de cet hôtel particulier. Ne se visite pas.

Un peu plus loin, l'Hôtel de Fontenay au 24, la Maison dite du gouverneur fut la résidence de 1625 à 1751, d’une branche de la famille de Fontenay issue de Pierre de Fontenay, gouverneur du Perche au nom du Roi Henri IV de 1589 à 1610. François de Fontenay était également le capitaine des chasses et maître particulier des Eaux et Forêts de Bellême. On doit l’apparence actuelle de l’hôtel à son petit-fils, Louis de Fontenay. Cette maison conserve un portail monumental de style Régence et un jardin dominant les anciens fossés du vieux château.

De l'hôtel de Fontenay, sur lequel l'édifice actuel a été bâti, sont conservés un escalier en vis et les vestiges de l'ancienne salle des gardes. La maison fut transformée et réaménagée aux XVIIe et XVIIIe siècle, notamment avec la construction du porche d'entrée. La maison est composée de plusieurs corps de bâtiments d'époques diverses formant, à l'arrière, un ensemble assez disparate. Le porche d'entrée, construit à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle, ouvre sur un passage couvert, avec un plafond de pisé et solives apparentes (Propriété privée).

Engagez-vous dans la rue Ville-CloseAu Moyen-âge, on désignait toujours sous ce nom un lieu fortifié entouré de remparts et fermé d’une ou plusieurs portes. La ville close de Bellême avait près de huit cent mètres de circonférence, on y accédait par deux portes. Celle à l’ouest du côté du faubourg Saint-Sauveur, appelée aujourd’hui le porche, enfermait une ancienne herse et une salle des gardes transformée en grenier à sel. Celle à l’est du côté du faubourg Saint-Pierre fut détruite en 1777. Ancienne voie d’accès traversant le château, cette rue Ville-Close est devenue, dès le XVIe siècle, un quartier huppé de la cité, sans doute lié à l’aura symbolique du château qui la dominait. De nombreuses familles nobles ou des officiers seigneuriaux y firent construire des hôtels particuliers. Ces hôtels particuliers ont souvent de jolies portes d’entrée et de beaux balcons de fer forgé à leurs fenêtres.

Au 29, cet hôtel particulier du XVIIIème siècle possède un porche inspiré de l’architecture des temples grecs et de beaux balcons chiffrés où naquit en 1760, Pierre Louis de Fontenay, auteur d’un petit journal décrivant la vie d’un gentilhomme percheron en 1800. Derrière le portail en fer forgé de l'édifice au n°27, vous pouvez apercevoir les remparts du château de Bellême. Au n° 23 et 25, cet Hôtel particulier du XVIe siècle remaniée au XVIIIe siècle qui appartenait à la famille de Chennevières, dont Charles-Philippe fut chevauléger à la garde royale en 1777. Dans cette maison vécurent Mathieu Bochard, pasteur et ministre de la religion réformée à Alençon de 1635 à 1662 et ses filles. Cet hôtel fut à une époque le siège de la maréchaussée (Gendarmerie).

Au n°19 et 12, cet Hôtel particulier du XVIIIe siècle appartenait à la famille de Tascher, branche cousine des Tascher de la Pagerie. Leur lointaine cousine Marie Rose Josèphe de Tascher de la Pagerie fut plus connue sous le nom de l’impératrice Joséphine, première épouse de l’empereur Napoléon Ier.

Dirigez-vous vers la salle Philippe de Chennevièresla salle est une ancienne halle aux blés. La construction a été décidée par le conseil municipal de Bellême le 6 mars 1819, considérant que le projet était reconnu d’intérêt indispensable depuis de nombreuses années. De nos jours, la halle a été transformée en salle socioculturelle. Au niveau de la place de l'Europe, vous vous trouvez dans l'ancien site de l’ancien château, c’est sur ce site naturel que Guillaume 1er de Bellême, fils d’Yves l’Ancien, fit construire au début du XIe siècle. un nouveau château à motte, ainsi qu’une collégiale abritant les reliques de Saint Léonard de Vandoeuvre. Ses successeurs renforcèrent le système défensif du château par l’ajout de remparts et de tours et la fortification du donjon.

Derrière la salle Philippe de Chennevières, les anciennes fortifications furent réaménagées aux XVIIIe et XIXe siècle. afin de servir de mur de soutènement aux jardins de l’hôtel de Fontenay. Le donjon se trouvait à l’emplacement de l’actuel château d’eau. Il s’agissait d’une tour quadrangulaire de 20 m sur 15 m, renforcée par de puissants contreforts. Ruiné après la Guerre de Cent Ans, la municipalité demanda dès le XVIIIe siècle son démantèlement, l’édifice présentant alors une menace pour les habitations voisines. Il fut finalement détruit en 1803. Aujourd’hui seuls demeurent visible de l’ancienne forteresse de Bellême, le porche, l’ancienne salle des gardes, quelques morceaux de remparts, les morceaux de l’ancienne chemise du château, une partie des douves et une tour de l’enceinte dite tour de l’Horloge.

Belleme petite cite de caractere le porche du chateau routes touristiques de l orne guide touristique de normandieFaites le tour de la place de l'Europeancienne place du château, en passant derrière la salle des fêtes. Vous aurez une belle vue sur les toits en tuiles plates et l’église Saint-Sauveur. La structure médiévale de Bellême, avec ses remparts, ses tracés viaires, ses escarpes et contrescarpes, est encore facilement lisible dans la cité actuelle. Cela renforce l’intérêt historique de la Porte Saint-Sauveur du XVe siècle, aujourd’hui appelée Porche, qui subsiste presque entièrement.

La porte Saint Sauveur, flanquée de ses deux tours bien conservées, est l'une des deux portes d'accès à la Ville Close. A la suite de la prise de Bellême en 1417, le capitaine Warwick remet les murailles de la ville en état pour le compte des Anglais. Le porche était fermé en son milieu par une grande herse et précédé d'un pont-levis qui était relevé chaque soir. Sous le porche, on remarque des niches, emplacements de boutiques et d'habitations jusqu'à la fin du XIXe. A la fin du XVIe siècle, la tour de gauche en montant dite de Blandé fut vendue à un particulier pour devenir ensuite une maison particulière appelée la maison du portail jusqu’à la Révolution. Tandis que celle de droite,  ancienne salle de gardes, dite salle au pilier, a servi longtemps de grenier à sel sous l’ancien régime.

Le sel était toujours stocké loin de l’humidité et de la lumière. L’ancienne salle des gardes était propice à sa conservation et servit de magasin jusqu’à la Révolution. Le bailliage, lieu où se situe aujourd’hui la mairie, accueillait un tribunal pour juger les délits relatifs à sa vente. Sous l’ancien régime, on n’achète le sel que dans les greniers à sel où un officier du Roi, le « grenetier », le délivre en percevant un impôt appelé la gabelle qui représente 80 % de son prix de vente. Chaque percheron, même le plus pauvre d’entre eux, doit se procurer du sel car cette denrée était autrefois indispensable à la conservation des viandes. L’administration des Gabelles était divisée en directions générales, divisées elle-mêmes en greniers à sel. La province du Perche comprenait les greniers de Mortagne et de Bellême, qui relevaient de la direction d’Alençon, et le grenier de Nogent le Rotrou de celle du Mans. Le Perche était un pays de forte gabelle, c’est-à-dire taxé au plus fort. A côté de cette distribution officielle, il existait une contrebande active dirigée par les « gabelous ».

En sortant du porche, vous verrez une plaque rappelant le siège de Bellême et la prise de la ville en 1229 par Blanche de Castille. A la mort de Louis VIII en 1226, sa femme Blanche de Castille se vit confier la Régence pendant la minorité du roi Louis IX (futur Saint-Louis né en 1214). Les grands seigneurs, mécontents de voir une femme à la tête du royaume, se révoltèrent. Pierre Mauclerc se souleva contre la Régente, mais a dû faire soumission en 1227 par le traité de Vendôme. La Reine pardonna aux insurgés qu’elle combla de cadeaux. Elle laisse à Pierre Mauclerc la garde de la forteresse. Celui-ci insatisfait conspira contre le petit roi, fortifia Bellême et fit entrer des vivres. Blanche de Castille apprenant ces préparatifs décide d’agir. Bellême fut prise en 1229 obligeant Pierre Mauclerc à capituler. A la mort de Blanche de Castille en 1252 on fit ériger une croix, dite « Croix Feue Reine », à l'emplacement de ses campements sur la route du Mans. En 1855, une nouvelle croix en pierre remplaça l’ancienne.

Continuez vers la place de la république, en haut de la place se trouvait le bailliage de Bellêmeconstruit en 1582 sous l’ancien régime, il abritait la salle d’audience, les eaux et forêts, l’Hôtel de ville, les prisons et une chapelle. En 1782, on y accole un bâtiment qui ouvre sur la place de la République. Nous pouvons y voir la salle des Pas perdus où les représentants des trois ordres de la province du Perche se réunirent pour élire leurs députés pour les Etats généraux de 1789, la salle du Conseil ou des mariages aménagée en 1863, l’ancienne salle des Eaux et forêts avec ses boiseries sculptées et ses doubles portes ornées des symboles de la chasse, de la pêche, de la moisson et de la musique, et la salle dite « des cages » où sont conservés deux anciens cachots en bois.

L’ancien bailliage, aujourd'hui hôtel de ville de Bellème se compose de deux bâtiments. L’un construit en 1582 est distribué du 1er étage au grenier par un escalier à vis enfermé dans une tourelle dont l’accès se faisait autrefois par l’ancienne place royale, actuelle place Liégeard. L’autre, accolé au premier, date de 1782 et ouvre sur la place de la République. Tout autour de l'hôtel de ville demeurent quelques maisons anciennes qui ont conservé de beaux balcons du XVIIIème siècle en fer forgé. 

Poursuivre vers la place Liégeard, c'était l’ancienne place royale où justice était rendue. Les officiers du bailliage habitaient les maisons tout autour, excepté un bâtiment abritant le four banal de la ville. Sur la façade de la plus grande maison un cadran solaire a été peint à la fin du XIXe siècle. Cette rue qui descend à gauche de la place, appelée aussi du faux pavé, permettait avant la construction de la route de Mortagne vers 1770, de quitter Belleme petite cite de caractere le porche routes touristiques de l orne guide touristique de normandieBellême pour se rendre à Mortagne à travers la forêt. Elle porte ce nom à cause de la présence de vestiges d’une vieille porte qui fermait autrefois avec une herse. Quelques belles maisons ont été construites de chaque côté de cette rue et tout particulièrement celle dite “le pavillon” qui est entourée d’un beau parc. Suivez cette route jusqu'à la rue Hautguignière. 

Depuis la rue Hautguignière, empruntez sur votre droite la ruelle du Fossé de l’Horloge qui correspond aux anciennes douves. Vous longerez les remparts et verrez sur votre gauche le haut de la tour de l’Horloge, ancienne tour de fortifications du château. De forme hexagonale elle est percée de meurtrières. L'ouvrage du XIIIe siècle est constitué de pierre de taille blanche reposant sur une base en moellons de silex. A l'étage, chaque angle de la tour est percé d'une archère. Au rez-de-chaussée, l'archère, se terminant en queue d'aronde, occupe le centre de chaque pan. Deux bouches à feu sont également percées sur les plans Est et ouest (Propriété privée).

La tour de l’Horloge surveillait la route de Mortagne. Cette tour octogonale au milieu des vestiges des remparts donnait autrefois l’heure aux Bellêmois avant de devenir vers 1780 une propriété privée après la vente des fossés, murs et anciennes fortifications de la ville par le dernier comte du Perche, le comte de Provence. Revenez vers l’église Saint-Sauveur, au passage admirez le presbytère au n°12 de la rue Cocquetière, ancienne maison du XVIe siècle avec de beaux balcons en fer forgé du XVIIIe siècle. C’est dans cette rue que se vendaient autrefois le jour de marché tous les œufs.

Le roi Louis XIII, de passage à Bellême en 1620, coucha dans cette maison. C’est également dans cette maison que se retire auprès de sa mère dès 1788 l’abbé Louis du Portail. Ayant refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé, des révolutionnaires vinrent se saisir de lui le 19 août 1792 et le trainèrent jusqu’au parvis de l’église sur les marches duquel il fut décapité. Sa tête sanglante mise au bout d’une pique fut promenée dans les rues au son des tambours. C’est en 1867 que le Conseil de Fabrique rachète la maison aux héritiers afin d’en faire le nouveau presbytère, jugé plus commode que l’ancien qui été situé rue d’Alençon.

Suite à cette découverte, visitez léglise Saint-SauveurL'ancienne chapelle Saint-Sauveur bâtie par les premiers seigneurs de Bellême aux XIe, en partie détruite lors des Guerres de Religion, a été reconstruite dès la fin du XVIe siècle. La tour et sa façade d'inspiration classique et soutenue par quatre contreforts dont les deux extrémités sont surmontées de pots à feu datent de 1678 . Dans les niches se trouvent les quatre Evangélistes en pierre et au centre un Christ bénissant en fonte. Sa vaste nef, flanquée de huit chapelles latérales, se prolonge en un chœur et une abside à cinq pans. A l’intérieur, une des huit chapelles latérales a été décorée par Aristide Boucicaut, du "Bon Marché" à Paris, né à Bellême en 1810, et inventeur du commerce moderne. C'est le seul édifice religieux conservé, tous les autres excepté la chapelle du vieux château, ont été détruits.

Vous prendrez plaisir à prolonger votre promenade vers la place au BléSur cette place de forme triangulaire se tient depuis le Moyen-âge le marché de BellêmeAutrefois il s’y vendait une grande quantité de produits agricoles : blé, œufs et volailles, et des toiles en chanvre comme en témoignent encore le nom de quelques rues ou places. On trouvait dans les rues autour de l’église des produits spécifiques : du blé place au Blé, des œufs rue Cocquetière, des volailles rue aux Gélines… D’anciennes halles occupaient toute la partie basse de la place, entre l’église et les habitations. Elles furent détruites en 1860. De nouvelles furent bâties en 1817 à l’emplacement du vieux donjon des Talvas. Aujourd’hui elles ont été transformées en salle des fêtes.

Ce lieu est bordé de vieilles maisons de négociants avec de beaux balcons. C’est dans l’une des maisons qui étaient adossée aux halles que nait en 1857 Théodore Tuffier. Ce dernier part à Paris après le collège y étudier la médecine. En 1889 il devient professeur à la faculté de médecine. C’est en 1912 qu’il s’illustre en étant le premier à pratiquer la transfusion sanguine. Chevalier de la Légion d’honneur en 1893 puis officier en 1911 il fut président de la Société Nationale de Chirurgie. Il meurt à Paris en 1929. Sur cette place se trouve la plus ancienne maison du quartier. La date de 1580 est gravée sur la lucarne avec l’inscription « Pax huic domui » signifiant "paix à cette maison".

Prendre la rue d’Alençon, cette rue, baptisée avant la Révolution rue Saint-Michel car elle menait au Mont-Saint-Michel,. Elle possédait autrefois une porte de ville qui en défendait l’entrée. Elle commence au pied du portail de l’église Saint-Sauveur et finit près du carrefour des routes de Mamers et de Belleme petite cite de caractere le quartier de l eglise saint sauveur et ses maisons aux facades colorees routes touristiques de l orne guide touristique de normandieMortagne à l’emplacement de l’ancien cimetière Saint-Sauveur. De chaque côté de cette rue sont construites de vieilles maisons de la bourgeoisie. En haut de la rue se trouve sur votre droite un bel hôtel particulier avec porte cochère. Au n°22, on peut voir un cadran solaire en pierre formé de 4 blocs et daté de 1766. Au n°31, un bas relief de 1594 représente la ville de Bellesme couronnée de son château. Au bout de cette rue, se trouve la Grand’Maison. Cette maison fut la résidence du dernier maître particulier des Eaux et Forêts de Bellême. L’entrée principale de cette maison se faisait autrefois rue d’Alençon avant la construction en 1830 de la rue Sadi Carnot, aujourd’hui rue du Docteur Boutron.

Revenez sur vos pas, puis prendre à droite rue aux GélinesC’est probablement une des plus anciennes rues de la ville. Très étroite, elle reliait la place au blé à la rue d’Alençon. Elle tire son nom des volailles qui y étaient vendues le jour du marché.  Vous voilà de nouveau sur le boulevard Bansard des Bois. Au milieu du XVIIIe siècle fut aménagé ce boulevard en contrebas des anciennes fortifications du château, sur des terrains appartenant au dernier comte du Perche. Bordé d’un mail planté d’arbre, il pris également le nom de promenades car c’est ici que la bonne société bellêmoise venait se balader. Ce boulevard permettait aux chevaux et voitures de contourner la ville close. Ce boulevard porte le nom d’un ancien maire de Bellême.

Traversez le pont de la Croix Blanche, ce pont fut construit en 1830. Observez la voûte vrillée, ouvrage remarquable des ingénieurs. L’écart de hauteur entre l’entrée et la sortie est de 2,30 mètres. La prochaine étape de ce parcours touristique de Bellême sera la Chapelle Notre-Dame-du-Vieux-Château, dite chapelle Saint-SantinCet endroit est à l’origine de Bellême. C’est en ce lieu que fut placé au cours du Xe siècle par le roi de France un certain Yves pour surveiller le carrefour de deux anciennes routes. Ce dernier y construit un château sur une motte féodale au bout d’un éperon barré. Dans cette enceinte Yves et son épouse Godehilde fondent une église en l’honneur de Notre-Dame pour abriter leurs dépouilles à leur mort. Cet édifice religieux, depuis dédié à saint Santin, un contemporain et ami de saint Eloi. Cette construction rustique, ses fenêtres étroites, sa porte et sa chapelle à semi-enterrée en font le monument de style roman le plus ancien du Perche

A l'origine, la Chapelle Notre-Dame-du-Vieux-Château aurait été desservie par les moines de Marmoutiers. A l’intérieur, un chœur surélevé et orné d’un beau retable en bois peint est bâti sur la chapelle souterraine qui accueillait autrefois les sépultures du premier seigneur de Bellême et de son épouse en 997.  La voûte de la chapelle est en berceau. Des vestiges de peintures murales sont encore visibles entre les deux fenêtres et sur les parois. Elle était dédiée à sainte Marie-Madeleine. L'édifice souffrit des guerres de l'époque de la Normandie indépendante. Elle fut certainement reprise partiellement au XIIe siècle. Au XVe siècle, elle subit d'autres transformations. A cette époque, l'extrémité Est de la nef et une partie du choeur ont dû être reconstruits. A la fin du XVe siècle, aménagement intérieur de la chapelle. A la Révolution, elle fut vendue comme bien national. 

Traversez le Parc de Vigan, et rejoignez directement le cimetière, il possède des tombes remarquables : Jean Boucicaut : père d’Aristide, il était chapelier à Bellême.  Philippe de Chennevières : Directeur des Beaux Arts, en 1856 il rachète le site de Saint-Santin. Il y fonda une académie littéraire dont fit partie Edmond Goncourt qui s’en inspira. Fosse commune de la guerre de 1870. Sœur Augusta : religieuse allemande qui par son dévouement protégea les bellêmois des rigueurs de l’occupation allemande de 1870. Pierre Jousset : médecin et historien du Perche. Albert Leclair : Fondateur en 1935 de la Société Mycologique de l’Orne, il lance en 1952 les journées mycologiques de Bellême qui se tiennent encore chaque premier week-end d’octobre.

Prendre la direction de la place Boucicaut où se trouve le buste d’Aristide Boucicaut. Il naît à Bellême en 1810. Sa maison natale est encore visible au n°1. Il quitte Bellême à 18 ans pour suivre un marchand ambulant. A 25 ans, il devient vendeur à Paris au « Petit Saint-Thomas » rue du Bac. Il y rencontre Marguerite Guérin qu’il épouse à 29 ans. En 1844 le « Petit Saint-Thomas » ferme. Chômeur, il s’associe l’année suivante à un certain M. Videau, propriétaire du « Bon marché ». Le magasin ne fait alors que 30 m2. Boucicaut deviendra très vite l’unique propriétaire, Videau lui revendant ses part effrayé par ses idées novatrices. Le « Bon Marché » devient alors le premier grand magasin de Paris. Nous lui devons : la vente à prix fixe et l’affichage des prix, les grands choix de marchandises, l’entrée libre et sans obligation d’achat, la vente par correspondance, le retour possible des articles, le blanc… Il est en cela considéré comme le père du commerce moderne. En 1873, il fait construire à Bellême, prêt de la boutique paternelle, une maison de villégiature en brique et calcaire. Il meurt à Paris en 1877. Sa femme, qui hérita de l’empire commercial de son mari, mit sa fortune au profit de nombreuses œuvres de charité, fondant notamment l’hôpital Boucicaut à Paris et favorisant la construction du nouvel hôpital de Bellême.

Passez devant les écoles communales Les écoles communales constituent un remarquable élément de l’architecture civile bellémoise construite en 1887 à l’emplacement de l’ancien bureau des barrière d’octroies. Au-dessus de l’horloge sont sculptées les armes de la ville "De sable à la forteresse crénelée à trois tours d’or ouverte du champs".

Continuez votre visite par la rue du Mans où se trouve l’hôpital construit entre 1863 et 1865. Dans la chapelle, sur un vitrail dédié à Saint-Pierre, on aperçoit une représentation de l’ancienne église Saint-Pierre, aujourd’hui disparue, qui se situé au niveau du cimetière. La chapelle abrite également des statues et tableaux provenant de l’ancien Hôtel Dieu. En effet, le premier hôpital de Bellême, l’Hôtel-Dieu Saint-Gilles fondée en 1695 par Louis XIV, était situé sur l’actuelle place Boucicaut avant d’être détruit en 1865. Tenu par les sœurs de Saint-Vincent de Paul, il recevait gratuitement les malades indigents de la commune.

Dissimulée dans un mur de la rue du Mans, vous pourrez voir une borne milliaire. Celles-ci jalonnaient les route royale toutes les milles toises (soit 1,9 km). Sur celle-ci, la fleur de lys royale qui l’ornait fut modifié à la Révolution pour devenir un faisceau de licteur. Le chiffre indique la distance par rapport à Paris qui est de 82 milles toises, soit 160,205 km.

Au nord de la cité de Bellême, la forêt domaniale de Bellême est l'une des plus belles de France remarquable pour ses chênes séculaires. En automne ont y trouve plus de 1100 espèces de champignons, les journées mycologiques vous feront découvrir  de très nombreuses espèces de champignons. Bellême est également le paradis des chineurs avec les nombreux brocanteurs.

Carnet pratique de Bellême

Les incontournables de Bellême

  • Les visites des villes et villages.
  • Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.

Visites

  • Visite libre de la cité à l'aide d'un livret de découverte vendu à la maison du tourisme.
  • Randojeu pour les familles : découverte de la cité de Bellême en s'amusant. Livret vendu à la maison du tourisme.
  • Hôtel de ville : Visible aux heures d’ouverture de la mairie le lundi, mercredi et vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, le mardi et jeudi de 9h à 12h.
  • L’église Saint-Sauveur : Ouverte tous les jours de 9h à 18h, sauf pendant les offices.
  • Chapelle Saint-Santin : Propriété privée - Visite uniquement sur rendez-vous
  • Manoir de Courboyer.
  • Écomusée du Perche.
  • Cidrerie traditionnelle du Perche.
  • Ferme pédagogique.
  • Ferme aux escargots.

Activités & Festivités :

  • Randonnée pédestre au départ de Bellême et aux environs. Topoguide en vente à la maison du tourisme.
  • Balades en attelage dans Bellême ou dans la campagne percheronne.
  • Parc et jardin du Bois du Puits à moins de 5 minutes de Bellême.
  • Circuits VTT et circuits cyclo balisés. Topoguides en vente à la maison du tourisme.
  • Le 3ème week-end de mai, pierres en lumières.
  • Le dernier dimanche de juin grande brocante / vide-greniers.
  • Le premier dimanche d'août, salon des antiquaires.
  • Le jeudi entre le 14 juillet et le 15 août, balades commentées thématiques à 18h.
  • Le 14 juillet, championnat de France de moto cross.
  • Les Journées du Patrimoine en septembre, salon des métiers d'art avec des démonstrations sous les porches.
  • En décembre, illuminations de Noël et marchés de Noël.

Consulter nos pages :

  • A voir à Bellême
  • A faire à  Bellême
  • Parcours touristique dans Bellême
  • Histoire de Bellême

Marchés à visiter près de Bellême

  • Bellême : Chaque jeudi matin, depuis le Moyen-Âge, se tient le marché.
  • Mamers : marché Lundi (15km)
  • Le Theil : marché Mercredi (15km)
  • Remalard : marché Lundi (16km)
  • Mortagne-Au-Perche : marché Samedi toute la journée (16km)
  • Nogent-le-Rotrou : marché Samedi toute la journée (20km)
  • La Ferte-Bernard : marché Lundi & Samedi (22km)
  • Le Mele-sur-Sarthe : marché Mercredi (22km)
  • Longny-Au-Perche : marché Mercredi (22km)
  • Bonnetable : marché Mardi & Vendredi (24km)
  • Tourouvre : marché Vendredi (25km)

Sites touristiques près de Bellême

  • Jardin de la petite Rochelle : jardin remarquable (17 km)
  • Perche : parc regionale naturel (17 km)
  • Nogent-le-Rotrou : plus beau détour de France (20 km)
  • Forêt de Perseigne : site de grand beauté naturel (23 km)
  • Forêt d'Écouves : site de grand beauté naturel (41 km)
  • Signal d'Écouves : site de grand beauté naturel (43 km)
  • Saint-Ceneri-le-Gerei : plus beaux village de France (45 km)
  • Abbaye de l'Epau (Yvre-l'Eveque) : monument religieux (46 km)
  • Mont du Haut-Fourché : site de grand beauté naturel (47 km)
  • Coulaines:  ville fleurie 4* (47 km)
  • Cathédrale Saint Julien (Le Mans) : monument religieux (49 km)
  • Le Mans : secteur sauvegardé (51 km)

Plus d'information

Pour vous rendre à Bellême

Couvert

Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

4 °C Couvert

Min: 4 °C | Max: 4 °C | Vent: 8 kmh 127°

Le saviez-vous ?

N'oubliez pas !

Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter les panneaux signalétiques et consignes. Merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée :

  • Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
  • Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
  • Camping et Feux interdits (pas de barbecue)
  • La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
  • Veuillez ramasser vos déchets avant de partir.
  • Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne.
  • L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. ​Pensez boite à mégots !

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Date de dernière mise à jour : 18/09/2022