Meyras (Village de caractère-07)
Meyras : Village de caractère d'eau et de Feu !
Labellisée village de caractère pour son riche patrimoine historique et architectural, Meyras est située dans le département de Ardeche et la région de Auvergne Rhône-Alpes, à mi-chemin entre la Montagne Ardéchoise et les Gorges de l'Ardèche. La cité de Meyras garde de beaux restes avec les châteaux de Ventadour, celui de Hautségur et l'église Saint-Etienne dont le petit clocher et le portail gothiques ont fière allure.
Dominant les vallées de l'Ardèche et de la Fontolière, cette ancienne cité médiévale en plein cœur du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, vous offre, dans le calme et la détente, une véritable cure de nature entre l'eau et le Feu. A proximité, les bienfaits des eaux de Neyrac-les-Bains sont connus depuis l'Antiquité. Tombée en désuétude dans les années 1970 et 1980, la petite station a été relancée au début du nouveau siècle grâce à l'implication de la municipalité de Meyras-Neyrac.
Avec sa nature sauvage alentour et son riche passé, cette petite cité des Cévennes ardéchoise, adossées au volcan de Souilhol, est aujourd'hui un haut lieu touristique de la région. Outre le patrimoine local et les somptueux paysages, Meyras reste une terre d'authenticité et de découvertes. La plus grande ville à proximité de Meyras est la ville d'Aubenas située au Sud-Est de la commune à 12 km, elle fait partie du canton de Thueyts et voisin des communes de Jaujac et de Lalevade-d'Ardèche. Bienvenue au cœur de la Cévenne des jeunes volcans.
Préparer votre visite touristique à Meyras
Idéalement située entre les Cévennes et la Provence, Meyras se trouve à 15 kilomètres d'Aubenas par la RN 102, direction Le Puy et seulement 60 km de Montélimar. Le village est adossé au volcan du Souilhol, au creux d'un vallon entre les rivières Ardèche et Frontaulière, au cœur de paysages grandioses, dans une vallée semée d'anciennes magnaneries, où pousse encore le mûrier (l'arbre d'or). La cité a été pendant longtemps un point de passage stratégique vu sa situation entre le Massif central et la Méditerranée. La voie Domitius relie Meyras à Neyrac-les-Bains. Elle peut aussi se vanter de conjuguer deux éléments que sont l'eau (les thermes voisins de Neyrac) et le feu (l'origine volcanique de la commune).
Marqué par la présence des Celtes qui lui a apporté le culte des plantes guérisseuses comme la sauge, la verveine et la mélisse, Meyras a avant tout un passé romain. L'origine du nom de Meyras proviendrait de Mayor Area (grand camp), camp des légions romaines aux premiers siècles de notre ère, occupant le Vivarais. A l'époque gallo-romaine, il y avait la Villa Urbana, avec sa cour, son temple et sa source (située dans l'enceinte du château). Les vestiges de cette période laissent à penser qu'à l'époque il existait de grandes villas tout autour de la localité et que l'agriculture était grandement répandue notamment la vigne. Certaines des villas ont donné naissance à de petits hameaux aux alentours.
À côté de la commune, les thermes de Neyrac-les-Bains sont réputés pour sa station thermale et ses centres de soins et de remise en forme. Ces thermes auraient été édifiés par les Romains sous le consul Domitius. Les vertus curatives des thermes eurent du succès au Moyen Age, deuxième période importante dont Meyras porte les traces. Pendant longtemps, la viguerie de Meyras, eut un rôle important par sa situation de passage entre le Massif central et la Méditerranée.
L'histoire raconte que de nombreux affrontements auraient eu lieu entre le XVIe et XVIIe siècle entre les deux grandes familles de la région, les Ventadour (catholiques) et les Langlade (protestants). L'affrontement entre les deux partis aboutira, en 1623, à la destruction du château de la Croisette (propriété des Langlade). Pendant les troubles du XVIIe siècle. le château de Ventadour étant laissé à l'abandon et risquant de tomber entre les mains de bandes armées sera démantelé et servira dès lors de carrière de pierres. De ce passé moyenâgeux, les noms de deux familles ont subsisté: les Lévis-Ventadour et les Langlade.
Au début du XIXe siècle, Louis Brun, dit l'Enfer, tenait une auberge au lieu-dit l'Amarnier. Chef d'une bande qui détroussait et commettait des crimes de sang, prélude à l'affaire de l'auberge de Peyrebeille, Louis Brun est reconnu coupable de meurtre et guillotiné à Meyras le 2 août 1826. En montant sur l'échafaud, il s'est écrié : « On tue l'Enfer, mais on laisse vivre le Diable ! », ce qui laisse penser qu'il est fort possible qu'il fut au courant des exactions perpétrées par son collègue de « l'Auberge Rouge », plus haut sur le plateau à Lanarce. Meyras offre un patrimoine historique intéressant lié aux périodes fortes de son histoire.
Au cœur du village de caractère de Meyras, après avoir stationné votre véhicule, découvrirez dans les rues et les ruelles de Meyras, douze scènes peintes en trompe l'œil, retraçant la vie du village dans les années 1920/1930. 11 fresques dans le village et une aux Thermes de Neyrac, peintes par l'artiste Alain Royer. Ainsi, au détour d’une rue, vous apercevrez des paysans pisant les châtaignes, la foire de la Saint-Blaise … Un circuit fléché invite le visiteur à se laisser guider à travers des fresques peintes sur murs. Pour vous guider dans votre parcours, des panneaux explicatifs sont installés dans certaines rues, mais vous pourrez vous procurer des documents d'accompagnement, auprès de l'Office du Tourisme ou au Bureau des Animations. Vous aurez également la possibilité de visiter le village avec un guide, "Dédé l'Ardéchois", tous les lundis de juillet et août.
Engagez-vous dans la Rue grande de Meyras, elle traverse le village, c'est l'artère principale. Cette Rue grande retrace le passé médiéval du village avec ses bâtisses en pierre de taille, vous pouvez y admirer des fenêtres à meneaux, des frontons décorés, des linteaux sculptés et des portes en ogive. Remarquez la construction étroite et à plusieurs niveaux des anciennes maisons de cette rue : le bas servait toujours aux commerces, le 1er étage aux habitations et le dernier étage au stockage du fourrage (nourriture pour les animaux et principal isolant en hiver). De son passé moyenâgeux, elle garde également un portail en vaugnérite : roche granitique sombre avec des incrustations de mica, qui brillent au soleil, seul vestige du château de La Croisette.
Traversez la Rue Grande, pour arriver sur votre gauche à l'ancien relais de muletier et son pigeonnier. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le transport des marchandises, la messagerie, la poste, étaient assurés par les muletiers. La venue des muletiers était synonyme de fête et apportait une grande joie dans le village. On accourait de toute part pour venir à la rencontre du convoi, appelé "couble". On chantait et dansait. Puis, la soirée se terminait par la distribution de petits cadeaux offerts par les muletiers. Le relais qui accueillait ces muletiers a été réhabilité et est devenu une salle d’exposition.
Sur votre droite, vous trouverez la Place de l’Alambic. Autrefois, les bouilleurs ambulants allaient de village en village pour distiller les fameux privilèges : droits de distiller accordés sous Napoléon aux familles possédant des vergers. Les bouilleurs restaient plusieurs jours dans chaque village et distillaient les fruits des bouilleurs de cru (ceux qui avaient les privilèges). Les privilèges se transmettaient de père en fils jusqu'en 1957. Depuis, ils ne se transmettent qu'entre époux et s'éteint au décès du dernier conjoint. La distillation représentait un véritable spectacle et attirait une grande partie de la population locale. Elle était synonyme de gaieté : on partageait volontiers un morceau de pain, de fromage, de saucisson et de saucisses cuites aux vapeurs de l'alcool, autour d'un verre de vin ou d'eau de vie. Le bouilleur ambulant mettait dans l'alambic des fruits (marc de raisin, prune ou poire) que lui apportaient les bouilleurs de cru : il en sortait l'eau de vie, appelée 'gnôle'. Dans ces villages, la gnôle était le verre que l'on offrait aux voisins et amis, en gage d'amitié.
Revenir sur vos pas, sur votre droite se trouve l'impasse du temple, du temple protestant, il ne reste que le nom de cette petite impasse. Le nom des ruelles sont souvent le témoin de l'histoire de notre patrimoine. Le Vivarais a embrassé très tôt la doctrine de Calvin, le protestantisme à l’instar du catholicisme a sculpté la commune de Meyras. La période faste du protestantisme à Meyras remonte au XVIe siècle. En 1562, le consistoire protestant demandait à Calvin un pasteur pour Meyras car beaucoup de protestants se rendaient dans cette bourgade, du fait de sa situation géographique, haut lieu de passage. En 1570, le culte protestant est autorisé mais ce n'est qu'en 1576 que Meyras sera doté d'un temple et d'un pasteur. Deux pasteurs exerceront leur ministère : Jacques Raillet et Jean Imbert. Ce dernier exerça jusqu'en 1623. Durant ce ministère, Les Langlade, procureurs des Ventadour, feront de Meyras un fief protestant. C'est en 1685, que la révocation de l'Edit de Nantes entraînera l'interdiction du protestantisme.
Poursuivre votre promenade, prendre la Rue du Lavoir sur votre gauche. Jadis, les lavandières faisaient la lessive au bord du lavoir ou du ruisseau. Elles lavaient le linge avec de gros pains de savon puis le plongeaient plusieurs fois dans le lavoir pour le rincer. Ensuite, elles le frappaient à l'aide d'un battoir (grosse palette en bois) pour éliminer le savon. Quelquefois, elles faisaient bouillir le linge dans une lessiveuse (bassine haute en fer galvanisé), dans laquelle elles mettaient des cendres. Puis, elles étalaient le linge sur l'herbe afin de le blanchir. Le lavoir, en plus de sa fonction première (la lessive) était surtout un incroyable lieu de vie, où les habitantes se retrouvaient pour échanger les dernières nouvelles.
Au bout de la Rue du Lavoir tournez à droite dans la Rue de la croix de Molière. Tournez une nouvelle fois sur votre droite dans la Rue de la croisette. Au XIIe siècle, Meyras comptait trois châteaux : Ventadour, Hautségur et la Croisette. Le 26 décembre 1623, les catholiques organisèrent une procession en l'honneur de Saint Etienne, patron de Meyras. Ayant été insultés par les protestants lors de leur passage devant le château de la Croisette, les catholiques s'y rendirent à la sortie de la messe et le rasèrent jusqu'aux fondations. Les propriétaires du château, Les Langlade, rebâtirent une maison dans le bourg de Meyras et remirent le linteau au dessus du portail de style Louis XIII, sur lequel on peut lire : "En toi Seigneur, j'espère que jamais je ne sois confondu. Jean de Langlade 1598. Je te confie ma vie et mon bien".
Continuez sur la montée Saint-Etienne. L'église romane Saint-Etienne date du XIIe siècle. Le clocher du XVIe siècle possède quatre étages, des gargouilles, des contreforts, une tourelle et est coiffé d’une couverture en tuiles vernissées d’inspiration bourguignonne. Remanié à plusieurs époques, il protège une cloche de 1499 refondue à plusieurs reprises au grès des querelles religieuses qu’ont vécus les pentes des hautes cévennes. La cloche mesure 115 cm de diamètre. plusieurs cordons l'accompagnent: on retrouve des lis sur le premier, le deuxième porte des trèfles et sur deux autres cordons est gravée une partie de la devise ci-dessus. A l'arrière se trouve la marque du fondeur, Valeton. L'église Saint-Etienne, porte le nom du saint patron de Meyras : Saint-Etienne, également patron de la Hongrie, de la Pologne et des maçons.
Le portail de l'église Saint-Etienne est de type gothique flamboyant en vaugnérite (pierre volcanique), il présente une décoration particulièrement fine. Sur les archivoltes, on voit serpenter les emblèmes de la famille de la Dame de Ventadour : Jacqueline du Mas (1480-1566), épouse de Gilbert 1er de Lévis, comte de Ventadour, a laissé à la fin du XVe siècle. Au portail s'ajoute la cloche paroissiale qui fut brisée et refondue à plusieurs reprises. Malgré tout, on observe toujours un début d'inscription qui porte le témoignage de la châtelaine: "Alors que j'avais été créée pour honorer Dieu et commémorer la libération de la patrie en l'an du seigneur 1499, brisée par méchanceté de l'hérésie calviniste en 1603 et ensuite aux années 1736 et 1743, j'ai été restaurée à l'honneur de Dieu et de la bienheureuse Marie." L’intérieur de l’église est très pauvre. Le décor est limité. On a un plan différent de celui d’une église romane type. Les voûtes sont à quatre pans à clé, elles reposent sur de gros piliers d’angle. La nef est plus récente comme en témoignent les matériaux, elle présente l’originalité de voutes à quatre pans à clé reposant sur des piliers d’angles.
A proximité de l'église Saint-Etienne la Rue de la Viguerie nous rappelle l'époque gallo-romaine où l'Ardèche se nommait province d'Helvie. Ses limites étaient sensiblement différentes de celles du département actuel (le terme département n'apparaîtra qu'en 1790, à la révolution). Plus tard, sous les Carolingiens, on institue un nouveau découpage de la France : les pays sont subdivisés en vigueries. Chaque viguerie est administrée par un viguier ou vicarus. La Province d'Helvie devient alors le pays du Vivarais. Au xe siècle, le pays sera remplacé par le comté et le viguier ,qui était jusqu'alors simple fonctionnaire, deviendra Seigneur. Parmi les cinq vigueries, celle de Meyras sera, par sa situation sur l'axe de passage reliant la vallée du Rhône au Puy, la plus importante.
A présent, dirigez-vous vers la Rue de la Dame de Ventadour. Ventadour est un nom que l'on retrouve souvent dans la commune. Aujourd'hui, une eau minérale, un château et cette rue le portent. Les Ventadour furent une famille puissante qui dirigea le fief de Meyras durant l'époque de la Renaissance: les Lévis Ventadour, seigneurs de Meyras de 1490 à 1663. La Dame de Ventadour était de son vivant, connue sous le nom de Jacqueline du Mas. Elle était l'épouse Gilbert I, comte de Ventadour. Pendant que son mari guerroyait en Italie, elle résidait de façon semi-permanente dans le château de Meyras qui ne pris le nom de Ventadour qu’après la Révolution. Jacqueline du Mas est surtout associée à la période faste du château, elle laissa de précieux témoignages. Son souvenir resta si vivant à Meyras, qu'on ne l'appellera plus que la Dame de Ventadour. De même, le château initialement nommé le Château de Meyras, prendra le nom de château de la Dame de Ventadour, puis château de Ventadour.
Situé à 373 mètres d'altitude, le château de Ventadour, quant à lui, aurait été édifié à la fin du XIIe siècle. Le château se dresse sur le Rocher Rolandy construits sur un éperon rocheux de 80 mètres de haut, il domine le confluent des vallées de l'Ardèche et de la Fontaulière. Surplombant l'un des grands axes de passage entre la vallée du Rhône et le Puy, il occupait jadis une position stratégique et permettait à son propriétaire de contrôler la circulation des biens et des personnes transitant par cet axe. Autrefois, ce contrôle s'étendait aussi à la vallée du Lignon et de l'Ardèche. Le château, en plus de son rôle défensif, avait certainement une fonction administrative. Les deux tours à pigeons avaient un rôle de guet et servaient également pour l'élevage de pigeons. Il existait un passage entre le bourg de Meyras et le château, que des fouilles ont permis de découvrir en 1971.
Selon une légende, il y avait aussi un souterrain entre le château de Ventadour et l'église de Niègles, mais celui-ci n’a jamais été retrouvé. Deux inventaires en 1639 et 1673 constatent que le château est intact mais que son état général est délabré. Il perdra ensuite toute son utilité et sera laissé à l’abandon. On suppose qu’il fut démantelé vers 1700 car il risquait de tomber entre les mains de bandes armées, hostiles au roi après la révocation de l'Édit de Nantes.. À la fin de la Révolution, il servit pendant longtemps de carrière de pierres, les ruines furent partagées en lots et vendues comme bien national. Durant cette période, elles passeront d’un propriétaire à l’autre. En 1846, Sosthène de Chanaleilles rachète toutes les parcelles et fait faire quelques travaux. Puis, les Marcieu héritent du château mais vendent les terres, ne gardant que les ruines. C'est en 1968 que Pierre Pottier ancien ouvrier ajusteur originaire de l'Aisne, rachète les ruines avec le montant d'un prix "Chefs-d'œuvre en péril" (la célèbre émission télévisée), il acquiert le château pour le restaurer et projette d'en faire un lieu culturel et d'enseignement dédié au Moyen-Âge, à l'architecture, aux métiers de la pierre… Il fondra l'association de « Sauvegarde du Château de Ventadour » pour redonner, petit à petit, vie et forme à ce château, grâce à l’aide de nombreux bénévoles.
Une rue du village : la Rue Domitius témoigne encore du passage des romains. A l’époque de la guerre des Gaules, la légion du Consul Domitius y séjourna avant de partir à l’assaut des troupes de Vercingétorix. C’est lors de leur halte que les soldats romains découvrirent les bienfaits des eaux thermales présentes au pied du volcan du Souilhol.
Au hameau de Barutel, le Château de Hautségure domine la vallée de l'Ardèche (château privé). Pendant de nombreuses années, sa situation géographique en fit un petit poste de guet ; pendant les guerres de religion , il fut détruit. Puis, d'une certaine influence sous la Renaissance, il fut reconstruit. De cette époque, il a gardé des cheminées à colonnes détachées, des accolades, des échauguettes, des voûtes à clé et des meneaux. Sa construction repose sur plusieurs hypothèses : la première, sa construction daterait de la fin du XVIe siècle car la clé de voûtes donnant sur les caves porte les dates du 13/12/1597 et du 20/08/1598. La deuxième hypothèse, peu vraisemblable, porte sur une pierre, la date du de 1126. On suppose que cette pierre datée provient d'une autre bâtisse. Une autre inscription a pu être trouvée : "Si ce n'est au nom du Seigneur qu'a été bâtie cette maison, en vain on travaillé ceux qui l'ont édifiée".
A l’abri du pont de Réjus, qui relie la commune de Meyras à celle de Pont-de-Labeaume, se cache un pont romain. Ce pont, solidement ancré sur des blocs de roche de part et d’autre du Lignon, a été construit avec des pierres de rivière locales, un matériau facilement disponible et durable. Le pont romain est composé de trois arches. Contrairement au pont de Réjus, il n’est pas plat. De profil, on observe une légère inclinaison ascendante, qui s’inverse à mi-chemin. Ce pont, relativement étroit, a longtemps été utilisé par les muletiers qui se rendaient à Meyras pour écouler leur marchandise. Aujourd’hui, il sert surtout aux promeneurs et aux vacanciers qui souhaitent accéder à la rivière.
Pour vous rendre à Neyrac-les-bains à pied, il vous faut parcourir une partie de la voie Domituis. Meyras et Neyrac-les-bains ne sont séparées que de trois kilomètres par la voie romaine : la voie Domituis.Comme son nom l'indique, Neyrac-les-bains est une station thermale située au bord de l'Ardèche, au pied du volcan du Souilhol. Les premiers thermes furent élevés à Neyrac en 121 avant J-C par les romains et connurent un essor au Moyen-Âge pour guérir les lépreux. Mais la petite ville ne devint une véritable station thermale qu'à partir de 1850 quand on y construisit un premier hôtel et un établissement thermal. Aujourd'hui Neyrac accueille près de 3000 curistes par an pour la rhumatologie et la dermatologie mais aussi près de 300 clients en remise en forme et soins de beauté.
L'activité volcanique a donné naissance aux eaux minérales chaudes et aux mofettes (résurgence de gaz carbonique), phénomène rare qui font la célébrité de cette petite station thermale (il en existe que deux en France). Si son origine est aujourd’hui connue, il n’en fut pas toujours ainsi. L’imagination des hommes a longtemps entouré cette manifestation naturelle de jolies légendes populaires. Une légende dit : "un riche seigneur du pays de Neyrac avait un fils unique dont la mère était morte en lui donnant le jour. Ce garçon, joueur et débauché, avait un incessant besoin d'argent. Son père finit par refuser de subvenir à ses demandes. Une nuit, son fils le poignarda et porta son corps dans une grotte à l'entrée de laquelle coulait une fontaine. La terre se mit à trembler. L'assassin disparut dans les profondeurs et la caverne fit place à un trou fétide d'où s'échappent désormais des exhalaisons mortelles."(D'après anecdote sur Neyrac d'Alfred Chauvin).
La grotte de la Mofette de Neyrac met en scène ce phénomène des mofettes dans une animation sonore et lumineuse. Comme une guirlande clignotante un peu magique, les lumières des bougies s’allument et s’éteignent au gré du mouvement d’une roue.
Carnet pratique de Meyras
Les incontournables de Meyras
- Les visites des villes et villages.
- Circuits de randonnées pédestres et cyclotouristiques.
- Au fil de l'eau : l’Ardèche
Visites
- L'association "En quête de découverte" vous propose de découvrir le village de caractère de Meyras. Un animateur de pays "Dédé l'Ardéchois" vous guidera sur le parcours des "fresques" et ouvrira, pour vous, les tiroirs de son armoire à histoires. Il vous entraînera dans une déambulation hors du commun dans les quartiers les plus authentiques du village médiéval.
- Musée du train "Petit musée à Dédé" : le musée a pour but de relater le passé ferroviaire ardéchois, mais aussi grâce à de nombreux dons, l'histoire du chemin de fer. Site internet Entrée libre.
- Écomusée du Moulinage à Chirols : Dans un site caractéristique du début du XIXe siècle, au fond d'un vaste parc ombragé, le long de la Fontaulière, venez cheminer dans le nouvel espace muséographique, entièrement rénové, de l'Écomusée du Moulinage. Dans la fraîcheur de la "fabrique", un parcours scénographié présente les savoir-faire du moulinage. Durant plus de trois siècles, cette industrie, nichée au fond des vallées, a fait de l'Ardèche un des principaux départements industriels de France. Maquettes, multimédias, film documentaire, fresques visuelles, ambiances et mises en lumière participent à une découverte ludique et pédagogique pour tous publics. Ouvert d'avril à novembre tous les jours sauf le mardi de 14h à 19h.
- Le Château de Ventadour : Il est possible de le visiter de juin à septembre. L'équipe du château de Ventadour recherche des bénévoles pour sa restauration en cours. Si vous êtes intéressés : 04 75 38 00 92.
- Château de Hautségur : Ce château se visite toute l’année. Il accueille également des expositions et diverses animations.
Activités à Meyras
- Découvrez Saint-Pierre-de-Colombier et de sa rivière, lieu idéal pour se détendre à l'écart de la foule l'été.
- Rives et gorges de l'Ardèche
- Source minérale "Le Pestrin" et thermes de Neyrac-les-Bains (ner (jaillir, source jaillissante), fondés par les romains en 121 avant. J.C. Au moyen age les premiers traitements concernaient la lèpre. De nos jours les thermes accueillent de nombreux curistes en rhumatologie (arthrose, ostéoporose) et soins de la peau (eczéma, psoriasis).
Festivités à Meyras
- La fête de la Saint Blaise : le premier dimanche de février. Saint Patron des drapiers, Saint Blaise a, dès le Moyen Âge, laissé son nom à une foire organisée le 3 février. Cette foire durait plusieurs jours au début du siècle ; l'on y vendait alors des bêtes, des peaux de sauvagine, des tissus de laine ou de chanvre, des objets de bois et de paille….Les forains étaient très nombreux : stands de bonbons, tir au pistolet, roue de la fortune, voyantes. Cette foire de la Saint Blaise était considérée comme la fête des amoureux et les usines voisines donnaient un jour de congé à leur jeune personnel. Aujourd'hui, la foire de la Saint Blaise ne dure plus qu'une journée.
- En été, plusieurs manifestations culturelles sont proposées notamment des concerts, et autres sorties.
- Une grande fête champêtre est organisée à la fin du mois d'août.
- Animations médiévales le Dimanche.
Plus d'information
- Mairie de Meyras - 1 Place du Champ de Mars - 07380 Meyras - Tél. 04.75.94.42.40 - Site internet
- Ardèche de Sources et Volcans : site internet
- Tourisme Val de Ligne : site internet
- Patrimoine Ardèche : site internet
- Cévennes Ardèche : site internet
- Ardèche Découverte : site internet
- Sud Ardèche Tourisme : site internet
- Ardèche guide touristique : site web
- Ardèche guide web : site web
- Auvergne Rhône Alpes tourisme : site web
Marchés à visiter près de Meyras
- Thueyts : marché Vendredi (4km)
- Jaujac : marché Mardi & Vendredi (5km)
- Vals-les-Bains : marché Jeudi & Dimanche (8km)
- Aubenas : marché Samedi (12km)
- Largentiere : marché Mardi (16km)
- Rosieres : marché Lundi (22km)
- Joyeuse : marché Mercredi (22km)
- Privas : marché Mercredi & Samedi & (27km)
- Ruoms : marché Vendredi (27km)
- Coucouron: marché Mercredi (27km)
Sites touristiques proche de Meyras
- Parcs naturel régional des Monts d'Ardeche (4km)
- Vals-les-Bains : Plus beaux détours de France (8km)
- Cascade du Ray-Pic : Sites d'un grand beauté naturel (11km)
- Gorges du Gardon : Grand Sites de France (16km)
- Tanargue : Sites d'un grand beauté naturel (16km)
- Vogue : Plus beaux villages de France (18km)
- Mont Gerbier de Jonc : Sites d'un grand beauté naturel (19km)
- Balazuc : Plus beaux villages de France (21km)
- Pradelles : Plus beaux villages de France (32km)
- Gorges de l'Ardeche : Grand Sites de France (33km)
- La Garde-Guerin : Plus beaux villages de France (33km)
- Bois de Païolive : Sites d'un grand beauté naturel (33km)
- Arlempdes : Plus beaux villages de France (34km)
- Abbatiale Sainte-Marie (Cruas) : Monuments Religieux (39km)
- Jardin du mas de l'Abri : Jardins remarquable (39km)
- Viviers : Secteurs sauvegardé (40km)
- Réserve naturelle nationale des Gorges de l'Ardèche : Sites d'un grand beauté naturel (40km)
- Cascade de la Beaume : Sites d'un grand beauté naturel (42km)
- Jardin du Tomple : Jardins remarquable (42km)
- Grotte de la Cocaliere : Sites d'un grand beauté naturel (43km)
- Prieuré de Saint Julien (Saint-Julien-Chapteuil) : Monuments Religieux (43km)
- Aven d'Orgnac : Grand Sites de France (43km)
- Grotte de Saint-Marcel : Sites d'un grand beauté naturel (44km)
- Lac du Bouchet : Sites d'un grand beauté naturel (45km)
- Mirmande : Plus beaux villages de France (45km)
- Aigueze : Plus beaux villages de France (48km)
- Jardin des herbes : Jardins remarquable (50km)
- La Ferme aux crocodiles : Zoo ou parc animalier (50km)
- Eglise de Saint Michel (La Garde-Adhemar) : Monuments Religieux (50km)
- Le Puy-en-Velay : Plus beaux détours de France (50km)
- Le Puy-en-Velay cathédrale Notre-Dame (chemins de pèlerinage) : Sites du patrimoine (51km)
- Mont Lozère : Sites d'un grand beauté naturel (51km)
- Le Puy-en-Velay Hotel-Dieu St Jacques (chemins de pèlerinage) : Sites du patrimoine (51km)
- Cathédrale Notre-Dame (Saint-Paul-Trois-Chateaux) : Monuments Religieux (54km)
Consulter nos pages :
- A voir dans Meyras
- A faire dans Meyras
- Parcours touristique de Meyras
- Histoire de Meyras
Pour vous rendre à Meyras
Thueyts
4 °C Nuageux
Min: 4 °C | Max: 4 °C | Vent: 15 kmh 356°
Le saviez-vous ?
N'oubliez pas !
Les lieux les plus enchanteurs sont souvent les plus vulnérables. L'affluence du tourisme pouvant fragiliser encore plus les lieux, veillez à en prendre soin et à ne laisser aucune trace de votre passage. Par respect pour les habitants et l'environnement, merci de respecter le droit de propriété et à la vie privée, respecter les panneaux signalétiques et consignes.
- Veillez à toujours respecter les biens et les personnes lors de votre passage et de ne pas pénétrer sur les terrains privés.
- Observez le code de la route en tous lieux et en toutes circonstances, et soyez courtois avec les autres usagers que vous pourrez croiser sur votre chemin.
- Camping et Feux interdits (pas de barbecue) - La nature est fragile et des chutes de pierres sont parfois fréquentes.
- Veuillez ramasser vos déchets avant de partir. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans. les filtres à cigarettes se dégradent très lentement. Deux ans en moyenne. L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots.
Soyez vigilants et attentifs à tous ces petits gestes pour que nos petits et grands paradis le reste encore de nombreuses années et que les personnes qui passeront derrière nous en profitent tout autant.
Nos coups de cœur dans Meyras
Hébergement :
Domaine du Plot de Meyras
Au cœur du parc régional des monts d’Ardèche, au pays des sources et volcans, A 3 km du village de caractère de Meyras, classé station verte de vacances, le Domaine du Plot de Meyras est situé entre l’Ardèche méridionale et la montagne ardéchoise.
Répartis autour du corps de ferme, 7 appartements meublés, équipés tout confort vous attendent, chacun possède une terrasse privée pour profiter de vos soirées d’été avec pour certains un grand jardin privatif et indépendant. Dans une ancienne ferme ardéchoise du XVIIe siècle, entièrement rénovée avec son parc arboré de plus de 2 hectares.
Plus d'information : Domaine du Plot de Meyras - 260 impasse du plot - 07380 Meyras - 09 80 66 98 26 / 07 66 03 64 12 - Site internet
Restauration :
Restaurant "Retour Aux Sources"
Un très bon restaurant avec explications sur tous les plats qu'on nous apporte, vraiment que des produits de la région. Autour d'une cuisine traditionnelle composée de produits du terroir de qualité, avec bien évidemment, une touche d'originalité, la patience sera de mise pour que le chef puisse partager sa passion avec vous.
Plats à emporter. Cuisine avec des produits du terroir de qualité : viande du plateau, Fin gras du Mézenc, champignons, fromages de pays. Restaurant sélectionné "Goûtez l'Ardèche" et "Les étapes savoureuses".
Plus d'information : Restaurant "Retour Aux Sources" - 2570 route de la Fontauliere 07380 Meyras - 04 75 94 47 29 - restaurantretourauxsources2011@gmail.com - Site internet
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Date de dernière mise à jour : 29/07/2023
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