Vacances gastronomique en Côte d'Or (21)
- Par francal
- Le 05/09/2025
- Dans Mets & Vins
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Nichée au cœur de la Bourgogne, la Côte-d’Or est une destination rêvée pour les amoureux de la gastronomie et du bon vin. Entre vignobles prestigieux, spécialités locales et savoir-faire ancestral, ce territoire promet une escapade gourmande inoubliable. Vous voulez manger la Bourgogne à pleines dents et ramener plus qu’un simple souvenir ? En Côte-d’Or, la table n’est pas un détour : c’est l’itinéraire. Entre vignes mythiques, fromages au caractère bien trempé, truffe discrète et recettes patrimoniales revisitées, chaque bouchée raconte un terroir précis, une main, une saison.
La Côte-d’Or, c’est bien plus qu’un département : c’est une table dressée entre vignes, fromages et recettes patrimoniales. Si vous cherchez un séjour où chaque bouchée raconte une histoire, voici pourquoi cette terre bourguignonne est un choix royal.
Parlons de choses sérieuses maintenant : la gastronomie locale ! Comme toutes les régions françaises, la Côte-d’Or, dispose de quelques spécialités délicieuses, connues à travers le monde entier, et mises à l’honneur dans certaines boutiques dijonnaises.
“En terres bourguignonnes, gourmets et gourmands sont depuis toujours au paradis”.
Vacances gastronomiques en Côte-d’Or : un voyage au cœur des saveurs bourguignonnes !
Choisir la Côte-d’Or pour ses vacances gastronomiques, c’est bien plus qu’un séjour culinaire : c’est plonger dans un art de vivre où convivialité, authenticité et passion se retrouvent dans chaque verre et chaque assiette.
Saveurs locales et traditions culinaires
La gastronomie bourguignonne a bâti sa réputation sur des produits authentiques et généreux. En Côte-d’Or, les tables regorgent de spécialités qui réveillent les papilles : Le bœuf bourguignon, mijoté au vin rouge local. Les escargots de Bourgogne, préparés au beurre persillé. Le jambon persillé, un incontournable des repas de fête. Les fromages typiques comme l’Époisses AOP, au caractère affirmé. Et pour relever le tout, impossible d’oublier la moutarde de Dijon, star internationale dont la visite des fabriques locales permet de découvrir toute la subtilité.
Derrière chaque bouchée, il y a une époque, un geste, une fierté locale. Derrière chaque recette, il y a des foires médiévales, des moines, des vignes, des marchés et des maisons bourgeoises. Sans folklore, simplement avec l’essentiel.
Condiments et douceurs en Côte d'Or
Moutarde de Dijon
La moutarde est un condiment typiquement dijonnais qui était déjà très populaire à l’époque florissante des ducs de Bourgogne. Aujourd’hui, elle bénéficie de l’indication géographique protégée « Moutarde de Bourgogne ». Fine, piquante, elle signe les sauces et relève les viandes. La ville de Dijon concentre moutarderies, boutiques et même des espaces dédiés à son histoire et à son procédé de fabrication.
Au Moyen Âge, Dijon devient un haut lieu des “moutardiers” grâce aux foires et aux vignobles (le verjus remplaçait le vinaigre), les “moutardiers” s’y organisent très tôt en corporation. Au XVIIIe siècle, on broie la graine brune avec vinaigre ou verjus pour un piquant net ; l’industrialisation du XIXe popularise la recette. Singularité: “De Dijon” désigne un procédé plus qu’un terroir, l’esprit reste dijonnais : finesse, feu, polyvalence.
- Verjus des vignes : avant le vinaigre courant, on la montait au verjus, jus de raisin pas mûr : un clin d’œil direct aux vignes.
- Corporation jalouse : les “moutardiers” dijonnais gardaient leurs meules et recettes comme des secrets d’alcôve.
- Finesse vs feu: on disait qu’une bonne moutarde devait “piquer sans mordre”, élégante comme un pinot.
Les moutarderies : Fallot et Maille
Dijon est aussi réputée pour sa moutarde que vous pouvez trouver n’importe où à travers le monde entier. La fameuse moutarde de Dijon est mise à l’honneur par la famille Fallot et par Maille, plus connue. La boutique Maille située rue de la Liberté à Dijon est très mignonne et le bâtiment ancien dans lequel elle se trouve est très joli. La moutarderie Fallot est la dernière entreprise à fabriquer une véritable moutarde artisanale à base de graines cultivées en Bourgogne et broyées à la meule. Vous pourrez même fabriquer votre propre moutarde lors d’un atelier ou un moutardier vous révélera tous ses secrets !
Crème de cassis et Kir
La “perle noire” locale, est la base du kir, avec indications géographiques protégées pour la crème de cassis de Dijon et de Bourgogne. Ingrédient essentiel du Kir, la crème de cassis est une liqueur sucrée apparue à Dijon au XIXe siècle. À l’origine, les cassissiers étaient plantés au bout des vignes pour fabriquer le ratafia local, ancêtre de la liqueur. La crème de cassis est obtenue en faisant macérer des grains de cassis noir de Bourgogne dans de l’alcool additionné de sucre.
Le mélange vin blanc + cassis s’impose au XXe siècle sous le nom de “Kir”, en hommage au chanoine-maire de Dijon. Pourquoi ici: Climat favorable, savoir-faire liquoriste, culture de l’apéritif.
- Un maire en apéro : le kir doit son nom au chanoine Kir, maire de Dijon, qui servait ce mélange blanc+cassis à ses invités, la diplomatie par le verre.
- Verre codé : “kir de comptoir” au bourgogne blanc, “royal” au champagne; la dose de crème reste un sujet de débat de café.
Pain d’épices de Dijon
Importé des Flandres par les ducs de Bourgogne, le pain d’épices est un gâteau à base de farine de froment et de miel agrémenté de cannelle, de gingembre, de badiane, de coriandre et de girofle. Doux, parfumé, compagnon idéal du foie gras ou du thé de l’après-midi. Héritier des pains de miel monastiques médiévaux, enrichis par les épices des routes commerciales, il prospère avec les épices des foires. Style dijonnais: Miel, farine de blé (plutôt que seigle), épices chaudes; compagnon des tables bourgeoises au XIXe. La majestueuse fabrique de pains d’épices Mulot et Petitjean a déjà plus de deux cents ans d’existence !
Ne manquez pas de savourer quelques nonnettes, ces savoureux petits gâteaux à base de pain d’épices, de marmelade d’oranges et de miel, autrefois fabriqués par les nonnes dans leur monastère.
- Signature locale : farine de blé, miel, épices douces ; star des tables bourgeoises au XIXe.
- Route des épices : on raconte que certaines maisons “cachaient” une touche d’anis pour signer leur fournée.
- Sucré-salé chic : au XIXe, c’était le support fétiche du foie gras des tables bourgeoises.
Mulot et Petitjean
Spécialiste du pain d’épices à Dijon, Mulot et Petitjean. Institution locale, le pain d’épices et les produits dérivés sont juste excellents ! Vous pourrez découvrir les nonettes, ces petits ronds de pain d’épices fourrés à la confiture. Vous trouverez deux boutiques principales dans la ville : une place Bossuet et une autre derrière le Palais des Ducs, place Notre-Dame.
Les incontournables plats de cuisine bourguignonnes
La cuisine bourguignonne est une cuisine traditionnelle qui allie l’art de la gastronomie française à une grande variété de produits du terroir de Bourgogne. Elle tire son caractère spécifique de l’usage du vin en cuisine.
Bœuf bourguignon
Bœuf mijoté au vin rouge de Bourgogne, lardons, champignons, aromates : un monument de lenteur et de profondeur. Plat dominical traditionnel, le bœuf bourguignon est un plat emblématique de son terroir puisqu’il associe la viande de bœuf pour laquelle l’élevage de la Charolaise est réputé et le vin rouge de Bourgogne. L’estouffade de bœuf est cuisinée avec une garniture de champignons, de petits oignons et de lardons. Plat paysan de viande mijotée au vin, codifié par la cuisine bourgeoise au XIXe. Pourquoi la Bourgogne: Viandes charolaises, lard, champignons, vin local : un terroir complet dans une cocotte ! Symbole de la lenteur maîtrisée et des sauces au vin.
- Origine paysanne : technique de braisage au vin, pour attendrir les morceaux collagéneux.
- Codification bourgeoise (XIXe) : lardons, champignons, bouquet garni, réduction soignée; le pinot noir donne l’ossature.
- Cocotte républicaine : plat de rassemblement dominical ; dans beaucoup de familles, “on remue en sens unique” pour ne pas “casser” la sauce.
- Vin du pays : la blague locale dit qu’on ne cuisine “jamais avec un vin qu’on ne boirait pas”, sinon, la cocotte se vexe.
Œufs en meurette
Œufs pochés nappés d’une sauce au vin rouge, lardons et oignons, la cuillère appelle le pain. Ce plat traditionnel réserve une base d’œufs pochés servis avec une sauce meurette ou sauce bourguignonne sur du pain grillé. La sauce meurette est une recette de cuisine au vin, composée de vin de Bourgogne, de lardons, d’oignons et d’échalotes revenus dans du beurre. Pain obligatoire, la tartine grillée n’est pas un extra, c’est la ceinture de sécurité de la casserole.
- Origine : La “meurette” est une sauce au vin rouge ; on y poche les œufs.
- Évolution : De rustique à gastronomique, les oignons-lardons-fond de veau se polissent, l’accord au pinot noir demeure.
- Auberges viticoles : la meurette, sauce au vin rouge, accueille des œufs pochés, pain grillé pour lier le tout. De rustique à gastronomique: les fonds se raffinent, l’accord au pinot reste la règle.
Jambon persillé
Charcuterie en gelée au persil et vin blanc, fraîche et parfumée, parfaite en entrée. Charcuterie de fête autour de Dijon, servie dès le Moyen Âge tardif, notamment à Pâques. Effiloché de jambon en gelée au vin blanc, persil abondant ; fraîcheur et aromates.
- Empreinte locale : gelée au vin blanc, moutarde et persil, notes fraîches et vinaigrées.
- Printemps en gelée : autrefois servi à Pâques ; plus il est vert de persil, plus on dit que le charcutier a “le pouce heureux”.
- Vin blanc dedans/dehors : on le cuit au vin et on le boit au verre, un clin d’œil aux deux Côtes.
Escargots de Bourgogne
Ce mets se cuisine avec des escargots de Bourgogne sauvages issus du terroir bourguignon et du beurre à l’ail persillé. Il s’agit avant tout d’un repas de fête servi plus particulièrement à Noël ou à l’occasion d’un repas raffiné. Beurre persillé, ail, persil, servis en coquille ; le geste est aussi important que le goût. chaque maison jure que sa proportion ail/persil/beurre est “la seule vraie”. On le sert volontiers en entrée des repas de fête.
- Origine : Consommés depuis très longtemps, popularisés au XIXe par les tables bourgeoises. Geste culinaire: Beurre, ail, persil dans la coquille ; le service ritualise l’expérience. La pince et la fourchette sont un petit rite d’initiation; quand on maîtrise, on est “adopté”.
- Usage ancien, culte moderne : consommés depuis des siècles; la recette au beurre persillé se fixe au XIXe sur les tables bourgeoises.
- Rituel de service : la coquille et la pince font partie de l’identité.
Gougères
Pain des caves : créées pour accompagner les dégustations, on raconte qu’un vigneron jugeait un millésime à la vitesse où disparaissaient les gougères. Tièdes, sinon rien. Un vieux réflexe de caveau : les sortir juste gonflées, pour flatter les bulles ou un blanc vif. Porte d’entrée idéale aux dégustations.
- Origine : Pâtisserie salée de bourgogne viticole; la pâte à choux au fromage accompagne caves et banquets depuis le XIXe.
- Compagne des caves : pâte à choux au fromage servie aux banquets de sociétés vigneronnes dès le XIXe.
- Fonction : ouvrir l’appétit et préparer le palais aux vins.
Volaille à la crème (et morilles au printemps)
Héritée des sauces blanches et des réductions, techniques bourgeoises du XIXe mêlant crème, réduction et champignons; proximité de Bresse et des marchés beaunois aide à sa diffusion. Esprit : La “leçon” du chardonnay dans l’assiette.
- Écosystème régional : proximité des marchés de Beaune et des volailles de Bresse ; le chardonnay en écho.
- Leçon de chardonnay : certains chefs parlent de “cuisiner en blanc”, tout est question d’équilibre gras/acidité, comme au verre.
- Morilles, trésor : premières pluies, premiers secrets, personne ne révèle son coin de cueillette.
Le poulet Gaston Gérard
Cette recette dijonnaise a été créée en 1930 par l’épouse de Gaston Gérard, ministre député-maire de Dijon. Alors qu’elle recevait un hôte prestigieux, le critique culinaire Curnonsky, la cuisinière manqua de rater la préparation de son poulet en y renversant accidentellement du paprika. Pour rattraper son plat, elle y ajoute du vin blanc de Bourgogne, de la moutarde, du comté râpé et de la crème fraîche. La recette était née !
Fromages et monastères en Côte d'Or
Époisses AOP
Pâte molle à croûte lavée, puissant et franc, emblème fromager de la Côte-d’Or. Ce fromage bourguignon bénéficie d’une appellation d’origine protégée qui couvre la moitié nord de la Côte-d’Or. Il s’agit d’un fromage au lait de vache, à pâte molle et à croûte lavée, affiné au marc de Bourgogne, une eau-de-vie produite par distillation du marc de raisin. Son nom vient du village d’Époisses où une communauté de moines cisterciens y était installée. Ces derniers ont transmis leur secret de fabrication aux fermières de la région. La fabrication de l’époisses s’est relancée dans les années cinquante et connaît depuis un succès croissant.
- Savoir-faire : Croûte lavée (souvent au marc), pâte puissante et fruitée ; renaissance au XXe après un déclin, devenu icône.
- Lavages au marc : on dit qu’il “apprend à parler” à force de lavages, d’où sa croûte orangée sonore au nez.
- Le test du couteau : s’il s’affaisse lentement en coupe nette, il est “à point” ; s’il fuit, on parle d’un “époisses qui file à l’anglaise”.
Brillat-Savarin (IGP)
Triple-crème onctueux, fleurie délicate, parfois truffé en saison. Truffé en hiver, il devient “le pull en cachemire” du plateau. Née à la fin XIXe–XXe, triple-crème baptisé en hommage au gastronome qui écrivait “un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil”. L’enrichissement à la crème signe l’opulence bourgeoise. Symbole d’onctuosité hédoniste.
Fromage de Cîteaux
Fermier, fruité, élaboré par les moines cisterciens, une tranche de terroir vivant. De tradition cistercienne; les moines remettent à l’honneur un fromage fermier lavé, fruité, ancré dans la vie monastique. Caractère: Simple, droit, au goût de paturage: un terroir sans fard. Silence des moines : on raconte que l’onctuosité vient du calme de l’affinage : moins on parle, plus il s’arrondit.
Produits du vignoble et de la forêt en côte d'or
Truffe de Bourgogne (Tuber uncinatum)
Aromatique plus fine que la mélanosporum, elle appelle des cuissons sobres. Plus discrète que la noire du Périgord, elle aime les accords délicats. Origine: Cueillie depuis des siècles dans les taillis et lisières, avec un pic historique au XIXe, puis un recul, puis retour avec la trufficulture moderne.
- Chien, pas cochon : ici, on se vante du flair discret du chien ; “il trouve, il s’assoit, il attend sa caresse”.
- Saveur chuchotée : on dit qu’elle “parle bas” d’où les cuissons douces, jamais ostentatoires.
Terre de grands crus et d’excellence viticole
Impossible d’évoquer la Côte-d’Or sans parler de ses vignobles classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. De Dijon à Santenay, la Route des Grands Crus traverse des villages emblématiques tels que Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges ou Beaune. Les amateurs de vin peuvent y déguster des appellations prestigieuses, rencontrer des vignerons passionnés et découvrir les secrets de la vinification.
Mosaïque de “climats” patiemment délimitée par moines et vignerons dès le Moyen Âge. La cuisine locale s’est construite pour dialoguer avec pinot noir et chardonnay : sauces, jus courts, équilibres acidité-gras.
Produits et assiettes à ne pas manquer lors de vos visites en Côte d'or :
- Gougères : Choux au fromage à partager à l’apéritif.
- Volaille à la crème : Onctueuse, parfois aux morilles — l’école du chardonnay.
- Charolais : Viande locale prisée pour son fondant et sa faible teneur en gras; base de nombreuses pièces et plats.
Petit guide pratique pour bien choisir :
- Si vous aimez le puissant : Époisses, escargots, bœuf bourguignon.
- Si vous préfèrez la finesse : Œufs en meurette, volaille à la crème, Brillat-Savarin.
- Pour l’apéro : Gougères + kir (crème de cassis + blanc), avec modération.
Itinéraire gastronomique en Côte-d’Or
Beaune et Dijon : capitales gourmandes
Beaune, véritable écrin de la culture viticole, propose des caves historiques, un marché coloré et de nombreuses adresses gourmandes. Ses Hospices sont aussi un lieu incontournable mêlant histoire, patrimoine et vin.
Destination culturelle par excellence, Dijon est la capitale de la grande région Bourgogne–Franche-Comté. Dijon, classée Cité internationale de la gastronomie et du vin, est un passage obligé pour tout amateur de bonne chère. Couronnée également du label « Ville d’art et d’histoire », elle présente un vaste secteur sauvegardé de 97 hectares. Ce dernier est désormais inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO dans le cadre des Climats du vignoble de Bourgogne.
Dans la culture populaire, Dijon est connue pour la moutarde, le cassis avec lequel est fabriquée la crème de cassis qui entre dans la recette du kir, apéritif célèbre de la ville. Nombre de spécialités gastronomiques sont également rattachées à Dijon, comme : les escargots de Bourgogne, le jambon persillé, la truffe de Bourgogne, le bœuf bourguignon, les gougères, les œufs en meurettes ou encore le poulet Gaston Gérard, le pain d'épices et les nonnettes. Contrairement à une idée reçue, la fondue bourguignonne est d'origine suisse. Ce nom fait référence d'une part à la fondue au fromage et d'autre part à l'origine de la viande charolaise, la Bourgogne.
Dijon se veut capitale de la gastronomie de notoriété nationale et internationale grâce à ses restaurants étoilés et gastronomiques ou encore avec sa foire internationale et gastronomique (6e de France) qui rassemble chaque automne plusieurs centaines de milliers de personnes au parc des expositions. Initiée par le maire Gaston Gérard en 1921 et localement surnommée « la Foire », cette manifestation met chaque année un pays différent à l'honneur, et est destinée à promouvoir la culture et le savoir-vivre bourguignon à travers le monde167. Dijon héberge également toutes les années impaires la Biennale internationale des arts culinaires : la BIAC.
Enfin, Dijon est dotée d'une des quatre Cités de la gastronomie et constituera le pôle de référence pour la culture de la vigne et du vin. Baladez-vous dans son centre historique avant de savourer un repas raffiné dans l’un de ses restaurants étoilés.
Voici des itinéraires condensés, dense en saveurs, faisable en 2 ou 3 jours au départ de Dijon, avec des options selon la saison et le budget.
Itinéraire 3 jours pour épicuriens pressés
- Jour 1 : Dijon, des halles aux beaux flacons
Matin – Marché des halles: flânez, goûtez, discutez. À chasser : pain d’épices, moutarde artisanale, fromages (époisses, ami du Chambertin).
Midi – Bistrot terroir : œufs en meurette, andouillette, poire au cassis.
Après-midi – Patrimoine liquide : initiation aux bases de dégustation, découverte du kir “à la source”.
Soir – Table signature: une lecture contemporaine des classiques, menu dégustation pour prendre la mesure du terroir.
- Jour 2 : Côte de Nuits, le pinot noir en grand format
Matin – Route des Grands Crus : Vosne, Gevrey, Chambolle… les climats se lisent comme un livre.
Midi – Cave & casse-croûte : gougères tièdes, jambon persillé, pain croustillant, verre de village.
Après-midi – Atelier accord mets-vins : textures, températures, sauces au vin.
Soir – Auberge vigneronne : pièce de bœuf maturée, jus court, légumes du potager.
- Jour 3 : Beaune & Côte de Beaune, le chardonnay en lumière
Matin – Hospices & climatologie : comprendre pourquoi un coteau change tout.
Midi – Déjeuner en domaine : volailles de Bresse à la crème, meursault au verre.
Après-midi – Fromages : époisses et affinages, mariage avec blancs tendus et rouges délicats.
Soir – Dîner de clôture : truffe de Bourgogne en saison, dessert au cassis, digestif local.
Itinéraire 3 jours pour épicuriens avertis
- Jour 1 : Dijon, du marché aux classiques revisités
Matin - Halles et artisans. Objectif : toucher le terroir du doigt. À déguster sur place : gougères tièdes, jambon persillé, pain d’épices, échantillons d’époisses. Astuce : passez tôt (9–10h) pour discuter avec les producteurs et composer un mini-pique-nique.
Fin de matinée - Atelier moutarde. Objectif : comprendre la palette des graines, vinaigres, maturations. À ramener : moutarde ancienne, une cuvée au cassis pour les sauces froides.
Déjeuner - Bistrot terroir. Plat signature : œufs en meurette ou andouillette grillée. Vin au verre : aligoté tranchant ou pinot noir souple.
Après-midi - Parcours cassis & kir. Objectif : comparer crème de cassis (Dijon vs Bourgogne), tester le kir “canonique” et ses variantes. Accord : tarte fine aux oignons ou une tranche de Brillat-Savarin.
Soir — Table gastro contemporaine. Menu idéal : lecture moderne du bœuf bourguignon, légumes de maraîcher, dessert au cassis.
Réservation : 1–2 semaines avant pour les vendredis/samedis.
- Jour 2 : Côte de Nuits, le pinot noir en nuances
Matin : Route des Grands Crus à vélo ou en voiture. Villages à parcourir: Gevrey-Chambertin, Morey, Chambolle, Vosne. Pause pédagogique : halte dans les vignes pour lire les expositions, la pente, les murets.
Fin de matinée - Dégustation en domaine. Focus: un blanc (bourgogne chardonnay) pour calibrer le palais, puis 3 pinots de niveaux différents (régional, village, premier cru). Étiquette : être ponctuel, cracher est normal, achat apprécié mais pas obligatoire.
Déjeuner - Auberge vigneronne. Assiette : terrine maison, pièce de bœuf Charolais, pommes grenaille. Vin : pinot noir du village visité.
Après-midi — Atelier accords. Thème : fromages bourguignons (époisses, Cîteaux, ami du Chambertin) vs blancs et rouges. But : casser les idées reçues “fromage = rouge”.
Soir - Domaine ou table de campagne. Plat : volaille à la crème (morilles au printemps), jus net, légumes du potager. Vin : chardonnay tendu (Côte de Beaune nord) ou crémant pour la fraîcheur.
- Jour 3 : Beaune et Côte de Beaune, chardonnay et truffe (selon saison)
Matin - Beaune, balade patrimoniale. Objectif : comprendre les “climats” et leur découpage. Option : visite d’une cave historique pour l’architecture et les vieux millésimes.
Fin de matinée - Marché ou cavage truffe (automne-hiver). Cavage : sortie avec trufficulteur, brouillade ou brie truffé à la dégustation. Marché : légumes anciens, volailles de Bresse, herbes aromatiques.
Déjeuner - Table de vigneron. Signature : œufs en meurette “maison” ou quenelles de brochet sauce vin blanc. Vin : meursault ou saint-aubin selon budget.
Après-midi - Fromagerie & chocolatier. Achat malin : époisses à point (demander le stade d’affinage), Brillat-Savarin truffé si saison. Douceur : pralinés au cassis.
Soir - Dîner de clôture. Menu : truite de rivière, bœuf bourguignon revisité, dessert cassis/pain d’épices. Digestif : marc ou fine de Bourgogne (avec modération).
Alternatives selon vos envies
- Végétarien gourmand. Assiettes : œufs en meurette sans lard, gnocchis à l’époisses, légumes rôtis glace de vin rouge. Accords : chardonnay vif, pinot léger.
- Mini-parcours express (1 jour). Matin : Halles de Dijon + atelier moutarde. Midi : bistrot œufs en meurette. Après-midi : Route des Grands Crus + une cave. Soir : table gastro à Beaune.
- Focus truffe (nov–fév). Matin : cavage. Midi : brouillade truffée. Après-midi : fromagerie + domaine blanc. Soir : menu truffe/chardonnay.
Budget, timing et logistique
- Budget indicatif/jour (par personne) : Déjeuner bistrot: 25–40 € - Dégustations/caves: 10–35 € - Dîner gastro: 70–150 € (plus pour accords vins) - Hébergement charme: 90–200 €.
- Réservations : Caves: 2–3 semaines à l’avance (samedi très demandé). Réservations: anticipez pour tables étoilées et domaines prisés, surtout week-ends et vendanges.
- Transport : Voiture ou vélo électrique sur la Route des Grands Crus. Taxi vigneron: pratique pour revenir après dégustations.
- Saisons. Printemps : morilles, herbes, vins jeunes. Été : terrasses, apéros au cassis. Automne : vendanges, truffe de Bourgogne, couleurs des vignes. Hiver : plats en sauce, salons gourmands, tables plus accessibles.
Souvenirs gourmands à rapporter
- Classiques : moutarde artisanale, crème de cassis, pain d’épices, anis de tradition.
- Fromages & charcuteries : époisses au bon stade d’affinage, jambon persillé (transport au frais).
- Vins : village pour la convivialité, premier cru pour le moment spécial, aligoté pour l’apéro, crémant pour la fête.
- Truffe & condiments : en saison, produits truffés sobres, huiles et sels de qualité.
Expériences gastronomiques à vivre en Côte-d'Or
Participer à un atelier de dégustation ou un cours de cuisine bourguignonne.
- Découvrir les marchés traditionnels de Dijon, Beaune ou Châtillon-sur-Seine.
- Suivre un itinéraire oenotouristique à vélo à travers les vignes.
- Balade vigneronne guidée : lecture des sols, des expositions, graviers contre marnes.
- S’offrir un dîner dans un restaurant étoilé au guide Michelin.
- Cours de cuisine bourguignonne : œufs en meurette, sauce au pinot, secrets d’émulsion.
- Truffe de Bourgogne (saison) : cavage avec un trufficulteur, dégustation en brouillade.
- Douceurs patrimoniales : anis de tradition, nonnettes, glaces au cassis noir de Bourgogne.
- Bike & wine : véloroute entre vignes, haltes en cave, panier pique-nique terroir.
La cité internationale de la gastronomie et du vin
Capitale gastronomique et ville viticole, Dijon est réputée pour ses spécialités culinaires : la moutarde, les escargots, la crème de cassis, le chocolat et le pain d’épices… Installée au cœur de la ville, la Cité internationale de la gastronomie et du vin vous réserve des centaines d’expériences à vivre et à déguster : expositions, village gastronomique, dégustations de vins, ateliers, restaurants, cinéma… Nouvelle destination phare pour célébrer l’art de vivre à la française, la Cité internationale de la gastronomie et du vin a l’ambition de raconter et faire vivre les valeurs reconnues par l’Unesco du Repas gastronomique des Français et des Climats du vignoble de Bourgogne.
La Cité de la Gastronomie et du vin… C’est quoi ?
Qu’on se le dise : oui ! L’entrée à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon est libre ! Elle possède de nombreuses expériences gratuites et payantes, mais il est tout à fait possible d’y déambuler librement. Vous y retrouverez plusieurs expositions, un village gastronomique, des dégustations de vins, des ateliers, des restaurants, un cinéma, un hôtel… Des centaines d’expériences à vivre et à déguster !
10 bonnes raisons de goûter à la Cité de la Gastronomie
1 • Parcourir des expositions
Plusieurs expositions consacrées au repas gastronomique des Français, qui vous inviteront à participer dans la foulée à des ateliers culinaires ou de dégustation.
2 • Faire son shopping gourmand
Dans les boutiques spécialisées du Village gastronomique : fromages de La Planche, fruits et légumes du Charreton, poissons et fruits de mer d’origine française de L’Ecaille, viandes françaises du Billot, douceurs de La Gloriette, pain et les viennoiseries du Moulin, arts de la table du Dressoir et condiments au Manège à Moutarde… Il y en a pour tous les goûts !
3 • Dénicher à la Librairie gourmande
Parmi plus de 10 000 ouvrages culinaires et œnologiques, le manga branché « La cantine de minuit » ou l’un des rares exemplaires des Fastes de Bacchus de Gérard Oberlé.
4 • Déguster l’un des 250 vins au verre
Des vins proposés quotidiennement par la Cave de la Cité parmi 3 000 références en bouteilles, dont 1 000 en Bourgogne.
5 • Offrir à un proche un dîner accords mets-vins
Conçu par Eric Pras, le seul chef 3 étoiles Michelin de la région Bourgogne-Franche-Comté, directeur culinaire du groupe Epicure dans la Cité.
6 • S’essayer face au public
A un battle de chefs dans la Cuisine expérientielle.
7 • Découvrir l’adorable chapelle
La chapelle Sainte-Croix de Jérusalem, construite en 1459 ou vivre une expérience immersive au sein des paysages dijonnais du « 1204 », le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine de Dijon.
8 • Se faire une toile
Dans l’une des 9 salles du cinéma Pathé après avoir dévoré en famille une formule locavore sous la verrière du bar à manger Bamagotshi.
9 • Comprendre la notion de millésime
A l’école des vins de Bourgogne du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) pour faire le lien avec les tout proches Climats du vignoble de Bourgogne inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
10 • Changer de vie
En s’inscrivant aux formations cuisine ou pâtisserie du campus de Dijon de l’école Ferrandi Paris.
Saisons, budget et conseils
Meilleures périodes :
- Printemps : herbes, légumes primeurs, fraîcheur des vins jeunes.
- Automne : vendanges, truffe, plats en sauce, couleurs dans les vignes.
- Hiver : cuisine réconfort, salons gourmands, moins d’affluence.
- Été : terrasses, apéros au cassis, routes des vins très vivantes.
Événements gastronomiques à venir en Côte-d’Or
Fantastic Picnic (Septembre) : week-end 100% pique-nique bourguignon dans des lieux d’exception (châteaux, musées, domaines, sites naturels). Menus terroir, rencontres avec producteurs, animations famille. À la Cité des Vins de Beaune, formule visite multisensorielle + brunch. Au château de Sainte-Sabine, buffet terroir par le chef Thomas Braghi avec producteurs “Savoir-faire 100% Côte-d’Or”. Et au Clos de Vougeot, “La Table de Léonce” pour un déjeuner typique au cœur de l’ancienne cuverie, avec sommelier. Réservez tôt, les places partent vite.
Concept : un week-end entier de pique-niques gastronomiques en Bourgogne, dans des lieux d’exception (châteaux, musées, domaines, sites naturels). Menus gourmands, rencontres avec producteurs, animations musique, visites patrimoniales, ateliers nature et formats familiaux. Choisis ton ambiance: nappe à carreaux, brunch champêtre ou dégustation vigneronne.
Soirées musique & vins à Beaune (Septembre) : dégustations des millésimes récents (dont Beaune 1er 2023), concert saxophone, vente au verre et planches charcuteries/fromages. Parfait pour un apéro prolongé avant dîner en ville.
Clos de Vougeot, “La Table de Léonce” (Septembre) : déjeuner typique du terroir dans l’ancienne cuverie cistercienne, au cœur de la Route des Grands Crus, accompagné par un sommelier.
Cité des Vins de Beaune (Septembre) : parcours multisensoriel sur les arômes des vins de Bourgogne (avec livret-jeux enfant) + brunch au bar de la Cité.
Château de Sainte-Sabine (Septembre) : buffet terroir par le chef Thomas Braghi: pièces apéritives, viandes et légumes à la broche, fromages, chariot de glaces, douceurs (pop-corn, smoothies d’été, barbe à papa), avec producteurs labellisés “Savoir-faire 100% Côte-d’Or”.
Marché de producteurs du Lac de Pont (Septembre) : matinée terroir en plein air: légumes, produits locaux et stands variés pour composer un panier 100% Côte-d’Or. Idéal avant une balade ou une sieste au bord de l’eau.
Escape game au Musée du Vin (Septembre) : enquête ludique autour d’une bouteille “perdue”. Un bon moyen d’explorer l’histoire viticole de Beaune entre deux dégustations.
Foire internationale et gastronomique de Dijon (fin oct – début novembre) : le grand-messe gourmand du département, environ 160 000 visiteurs, avec un pays invité d’honneur, stands gastronomie, vins, démonstrations et produits régionaux. Programme détaillé et dates précises publiés à l’approche de l’événement — surveiller l’agenda local pour l’ouverture des billetteries.
Conseils de réservation
- Anticipez pour les pique-niques “signature” (Clos de Vougeot, Sainte-Sabine) et les soirées vins & musique. Les créneaux famille partent en premier pour les animations Fantastic Picnic.
- Visez tôt pour la Foire de Dijon si vous voulez ateliers, démonstrations et restos éphémères les plus prisés.
Restaurants incontournables pour les spécialités locales en Côte-d'Or
Voici une sélection savoureuse de restaurants en Côte-d’Or où tu peux vraiment goûter l’âme bourguignonne — entre œufs en meurette, escargots, bœuf bourguignon et fromages affinés. Chacun a son style, son ambiance, et ses plats signature.
- Le Pré aux Clercs – Dijon. Style : Gastronomie traditionnelle revisitée. Spécialités : Volaille de Bresse à la crème, œufs en meurette, joue de bœuf confite. Ambiance : Élégante, intime, service raffiné. Budget : €28–75. Pourquoi y aller : Pour une version contemporaine et soignée des classiques bourguignons
- Chez Léon – Dijon. Style : Cuisine bourguignonne authentique. Spécialités : Bœuf bourguignon, escargots, foie gras, crêpes Suzette. Ambiance : Chaleureuse, conviviale. Budget : €20–38. Pourquoi y aller : Pour des plats faits maison dans un cadre simple et généreux
- Brasserie La Bourgogne – Dijon. Style : Brasserie rétro années 1920–30. Spécialités : Escargots, bœuf bourguignon, pavé à la moutarde. Ambiance : Animée, typiquement française. Budget : €13.90–22.90. Pourquoi y aller : Pour une pause gourmande sans chichi, en plein centre
Autres adresses à explorer
- La Maison du Colombier – Beaune. Tapas bourguignons, cave exceptionnelle, cadre médiéval
- Le P'tit Paradis – Beaune. Cuisine du marché, œufs en meurette réputés
- Le Charlemagne – Pernand-Vergelesses. Fusion franco-japonaise autour des produits bourguignons, vue sur les vignes.
Où dormir pour prolonger le goût
Voici une sélection d’hébergements parfaits pour un séjour gourmand en Côte-d’Or, que vous soyez plutôt chambre d’hôtes chaleureuse, hôtel de charme au cœur des vignes, ou gîte avec cuisine pour tester tes propres œufs en meurette.
Maisons au cœur des vignes. Atout : vues sur climats, petit-déjeuner local, accès direct aux sentiers.
- Le Cocon Bourguignon – Villers-la-Faye. Style : Gîte cosy. Atouts : Cuisine équipée, proche des vignes, calme absolu. Pourquoi y dormir : Pour tester tes recettes bourguignonnes avec des produits du marché
- La Vignotte – Arconcey. Style : Maison de campagne. Atouts : Vue sur les collines, cuisine, jardin. Pourquoi y dormir : Pour un séjour nature et gourmand
Hôtels de charme en ville avec table ou cave. Atout : marchés, musées, tables notoires à pied, caves historiques.
- La Musarde – Hauteville-lès-Dijon. Style : Hôtel-restaurant 2 étoiles. Atouts : Jardin, terrasse, cuisine bourguignonne sur place. Pourquoi y dormir : Pour dîner sans reprendre la voiture
- Le Home Hôtel – Beaune. Style : Hôtel particulier. Atouts : Proche du centre, déco élégante, cave à vins. Pourquoi y dormir : Pour un week-end raffiné entre dégustations et balades
- Manoir Bonpassage – Thury. Style : Petit hôtel de charme avec piscine. Atouts : Entre Beaune et Autun, calme, accueil personnalisé. Pourquoi y dormir : Pour se poser entre deux étapes gourmandes
Chambres d’hôtes gourmandes. Atout : tables d’hôtes, ateliers cuisine, rencontre avec des artisans.
- La Maison des Courtines – Beaune. Style : Maison bourgeoise rénovée. Atouts : Cuisine équipée, cave à vins, à deux pas des Hospices. Pourquoi y dormir : Idéal pour rayonner entre caves et restaurants étoilés
- Le Clos des Ursulines – Nuits-Saint-Georges. Style : Ancien couvent transformé. Atouts : Petit-déjeuner terroir, jardin, ambiance paisible. Pourquoi y dormir : Pour se réveiller au cœur des climats de Bourgogne
Pour une expérience complète
- Avec table d’hôtes : privilégie les chambres d’hôtes qui proposent dîner terroir (souvent sur réservation)
- Avec cave sur place : certains hôtels et gîtes proposent dégustations privées ou accès à leur cave
- Proche des marchés : vise Beaune ou Dijon pour flâner le matin et cuisiner le soir
Nos coups de cœur en Côte d'Or
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- L'un des "petits gestes élémentaires" à accomplir : ne plus jeter ses mégots par terre. Pensez boite à mégots !
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