Histoire de Poët-Laval (Drôme-26)
Le village fortifié du Poët-Laval, dominé par son imposant donjon médiéval, se détache de façon spectaculaire sur le décor de collines boisées qui environne la petite ville de Dieulefit, en Drôme Provençale. Perché sur un mamelon rocheux dominant la vallée du Jabron, le Poët-Laval est souvent présenté comme l’un des « Plus Beaux Villages de France ». Mais derrière ses ruelles pavées et ses arcades se cache une histoire millénaire, jalonnée de conquêtes, de destructions et de sauvegardes passionnées.
Le Poët-Laval est un village, perché sur un promontoire rocheux. Son nom évoque à la fois la force de sa forteresse et l’élégance de son patrimoine. Niché aux confins du Vercors et de la vallée de la Drôme, il offre un témoignage vivant de l’histoire médiévale en Provence. Entre vestiges médiévaux et témoignages de sauvegarde passionnée, le Poët Laval offre un voyage historique hors du temps. Que vous soyez amateur de vieilles pierres, randonneur ou mélomane, ne manquez pas ce village perché au cœur de la Drôme provençale !
Cet article retrace ses grandes étapes, de sa fondation jusqu’à sa renaissance contemporaine. Bon voyage historique au cœur du Poët-Laval !
Le Poët-Laval : Secrets et légendes d’un joyau médiéval de la Drôme provençale !
Les origines et la forteresse médiévale
Le site du Poët-Laval tire son essor de l’édification d’un castrum au XIIᵉ siècle. Les premiers seigneurs y construisent une tour maîtresse pour surveiller la vallée et protéger les routes du sel. La Drôme, en bordure du Rhône, constituait l’arrière-pays naturel des marais salants de Camargue. Le sel produit à Aigues-Mortes ou dans la Camargue transitait par le fleuve, remonté par péniches jusqu’à Viviers ou Valence, avant de gagner les terres intérieures via un réseau de pistes muletières à travers la vallée de la Drôme.
Au Moyen Âge, le transport se faisait selon deux grands axes. La voie occidentale : Valence → Crest → Die → Saillans, elle desservait les villages perchés (Poët-Laval, Bourdeaux) et alimentait les foires locales par caravanes de mulets. La voie orientale : Valence → Montélimar → Nyons → Buis-les-Baronnies, elle reliait la Drôme provençale à la Provence, via les cols de la Léoux et du Perty. Ces chemins étaient jalonnés de haltes (relais, auberges, citernes) permettant aux muletiers de se restaurer et de s’abreuver.
Le sel, précieux pour la conservation des aliments, justifiait un droit de gabelle (taxe) perçu par la noblesse et la monarchie. Contrôler cette filière signifiait maîtriser une ressource vitale, d’où la présence de castra (comme Poët-Laval) le long de la route pour sécuriser le transport. Le sentiers de randonnée balisés « Route du sel » suit partiellement le tracé médiéval, entre Valence et Die. Des fouilles archéologiques à proximité de Poët-Laval et Crest, révélent des tessons de cruches à sel
Rapidement, des remparts et une basse-cour complètent le dispositif défensif du Poët-Laval. Le village se structure alors autour de cette forteresse, devenant un point stratégique pour les échanges commerciaux.
Les origines : une commanderie des Hospitaliers
Le terme « Poët » vient du provençal podium, « sommet » ou « promontoire ». « Laval » évoque la proximité de la rivière Drôme et de ses vallées. Le nom complet traduit donc l’idée d’un rocher surveillant la vallée.
Le Poët-Laval naît non d’un seigneur local unique, mais de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui implante, vers le milieu du XIIᵉ siècle, une commanderie-motte fortifiée sur le promontoire dominant la vallée du Jabron. L'origine de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem remonterait à la fin du XIe siècle dans l'établissement des marchands amalfitains à Jérusalem[ et la création d'hôpitaux, d'abord à Jérusalem, puis en Terre sainte, d'où son nom d'ordre des « Hospitaliers ». À la suite de la dévolution des biens de l'ordre du Temple, il va s'enrichir, posséder des établissements, prieurés et commanderies dans toute l'Europe catholique. À l'instar des Templiers, il assume rapidement une fonction militaire pour défendre les pèlerins qu'il accueille et soigne sur les chemins de Jérusalem, puis pour combattre les Sarrasins aux côtés des Francs de Terre sainte.
Les premières fortifications remontent à la fin du XIᵉ siècle, mais la construction du castrum tel qu’on le connaît débute véritablement au début du XIIᵉ siècle. Vers 1110, les Hospitaliers dressent une première motte castrale, puis remplacent l’ouvrage de bois par un donjon et une chapelle en pierre. La commanderie dépend alors du prieuré de Saint-Gilles-du-Gard et assure la défense et l’approvisionnement des pèlerins en route pour la Terre Sainte. Le prieuré de Saint-Gilles-du-Gard était l’un des deux grands prieurés de la Provence de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, l’autre étant Toulouse. Il servait d’hospice pour les pèlerins débarquant du Rhône et se destinant à la Terre Sainte, tout en jouant un rôle administratif et spirituel central en Languedoc.
Au début du XIIᵉ siècle, Bertrand de Toulouse, fils de Raymond de Saint-Gilles, fait construire un hôpital près du tombeau du saint ermite Gilles, faisant rapidement de ce lieu un point de convergence pour les pèlerins. Cet hospice primitif est le berceau du futur grand prieuré, rattaché à l’Ordre des Hospitaliers dès 1112. Au XIIIᵉ siècle, le prieuré administre plus de cinquante commanderies entre la Camargue et la Cévenne. Il gère des salines, des domaines viticoles et des terres agricoles, dont les revenus financent l’entretien des hôpitaux, l’accueil des malades et l’organisation des routes de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle et la Terre Sainte.
En 1156, première attestation écrite d’un Guillaume de Poët, vassal du comte de Toulouse, cité pour la défense de la route du sel. Puis, en 1175 : mention dans une charte du « castellum de Podio Lavali », confirmant son statut de place forte locale. La toute première fois que l’on associe un nom au site de Poët-Laval se situe en 1215, dans un acte désignant Guillaume Faraman comme commandeur de la « preceptorie Vallis Poeti ». Auparavant, aucun fondateur individuel n’est cité : le site relève directement de la chaîne de commanderies provençales de l’Ordre. Un donjon rectangulaire et des salles voûtées constituent alors le cœur défensif de la commanderie. Autour du château, naît un village fortifié qui s’étend progressivement, protégé par de solides remparts.
Bien que la seigneurie de Poët-Laval ait été majoritairement exercée par l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, plusieurs lignages que l’on peut qualifier de « familles de Poët-Laval » s’y sont illustrés comme commandeurs ou seigneurs laïcs. La structure défensive, avec ses tours de guet, ses meurtrières et sa chapelle romane, témoigne de l’excellence militaire et artistique de l’époque. Les techniques de construction des Hospitaliers, inspirées par l’architecture templière, ont marqué durablement le paysage urbain et culturel de la Drôme provençale.
Origines féodales et rattachement à l’Ordre
Au point de vue féodal, Poët-Laval était une terre patrimoniale de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Les commandeurs du lieu devaient hommage aux comtes de Valentinois lors d’une transaction conclue en 1209. Jusqu’à la Révolution, la charge de commandeur se transmettait au sein d’un petit cercle de chevaliers liés à l’Ordre.
Dynasties et commandeurs marquants
- Maison de Brotin : Aymar de Brotin, dit Talabar (XIIIᵉ siècle) • Seigneur laïc du moulin sur le Jabron • Fondateur du petit château de Brotin, à l’entrée de la vallée
- Maison de Gaillard d’Agoult : Chrysostome de Gaillard d’Agoult (1746–1789) • Nommé commandeur en 1746, dernier des 43 commandeurs du site • Émigre en Angleterre à la Révolution, clôturant l’ère aristocratique avant la vente comme bien national
- Alliances et rayonnement régional : Mariages avec les principales maisons du Dauphiné, dont Lesdiguières, pour renforcer la protection des routes entre Dieulefit et Montélimar.
Âge d’or médiéval et architecture défensive
Évolution au XIIIᵉ–XIVᵉ siècles : Agrandissement du donjon, aménagement d’une basse-cour avec cuisines et écuries, creusement d’une citerne dans le roc. Construction d’un pigeonnier sur la terrasse et ajout d’un vaste logis à quatre salles superposées. Amélioration des bastions et mâchicoulis pour renforcer les défenses . Fonctions civiles et religieuses : la chapelle Saint Jean des Commandeurs servait à la fois d’édifice castral et d’église paroissiale.
Au XIVᵉ siècle, la famille de Poët-Laval consolide son pouvoir local, aménagement de logis seigneuriaux plus confortables. Construction d’une enceinte de remparts pour répondre aux menaces de la guerre de Cent Ans, des bandes armées et des troubles liés au séjour des papes en Avignon. Création de chapelles et de fontaines pour la population. Les comtes attirent artisans et marchands, faisant prospérer l’économie locale. Protégés par les fortifications, commerçants et artisans s’installèrent en nombre. Le village devient un relais de poste incontournable entre Valence et Grenoble. La commanderie compte en 1338 quarante-deux membres, signe de son importance religieuse et économique dans la région.
En 1347 et 1352 : épidémies de peste noire, réduisant dramatiquement la population. En 1474 : un recensement indiquant seulement 32 familles (environ 160 habitants) à Poët-Laval, soit un effondrement démographique et économique.
Renouveau et essor commercial de la Fin XVe–XVIᵉ siècles.
Au XVe siècle, Le Poët-Laval devint un centre prospère, porté par l’élevage, la poterie et le tissage de la laine. Cette vitalité économique rejaillissait sur l’ensemble de la région, dynamisant les foires et marchés locaux.
La paix revenue stimule un nouvel élan : Élevage de chevaux de guerre et de moutons, production de laine et de cuir pour le textile. Essor de la poterie, verrerie et activités artisanales au sein de la basse-cour et le long de la pente. Bâtiments à plusieurs étages avec boutiques au rez-de-chaussée, densification de l’habitat intra-muros. Construction, hors enceinte, d’un second logis seigneurial appelé « salon des Commandeurs » pour un confort accru.
Période des Guerres de Religion au Poët-Laval
Guerres de Religion (XVIᵉ siècle) : les assauts répétés endommagent gravement l’enceinte et la chapelle castrale. Au début du XVIᵉ siècle, le Poët-Laval compte deux confessions : catholique et réformée. La communauté protestante devient rapidement majoritaire, ce qui conduit à la transformation de la chapelle Saint-Jean en temple et à l’édification d’une nouvelle église catholique dédiée à saint Michel hors des murs, bientôt détruite lors des combats de 1563.
Sièges et luttes pour le contrôle du castrum
- En 1563 : premier siège mené par les troupes protestantes du chef dauphinois Dupuy-Montbrun, destruction de l’église catholique Saint-Michel en dehors de l’enceinte.
- En 1573 : second siège sous l’autorité de Dupuy-Montbrun, marquant l’intensification des affrontements.
- En 1582 : sur ordonnance du Parlement de Grenoble, démantèlement partiel des remparts pour neutraliser la place forte et limiter sa valeur stratégique.
Reprise des hostilités et démantèlement définitif
Après l’Édit de Nantes de 1598, confirmé en 1614, la réimposition catholique en Béarn en 1620 suscite une nouvelle vague de tensions. En 1621, Jean Dupuy-Montbrun bastionne la basse-cour et fortifie la chapelle, avant que le connétable Lesdiguières n’ordonne en 1622 le démantèlement définitif de l’ouvrage militaire, neutralisant définitivement la forteresse médiévale, entraînant ruines et abandon progressif du château. Après cette date, les commandeurs s’installent à Montélimar, laissant le vieux village péricliter.
Jean de Dupuy-Montbrun (†1598) : Chef protestant du Dauphiné, il prit d’assaut la place forte en 1563 puis en 1573 lors des Guerres de Religion, avant de recevoir délégation pour renforcer la défense en 1621.
François de Bonne, duc de Lesdiguières (1543–1626) : Connétable de France et lieutenant général du Dauphiné, il ordonna en 1622 le démantèlement définitif des fortifications du Poët-Laval pour en neutraliser la valeur militaire.
Au cœur des Guerres de Religion, la communauté locale édifie un lieu de culte huguenot : un temple protestant installé dans l’enceinte villageoise. Témoignage de la coexistence catholique et réformée en Drôme provençale. Les quarante années de conflits laissent le Poët-Laval exsangue : le château est à peine utilisable dès 1687, sa toiture disparaît en 1815. Malgré tout, la population se maintient et la chapelle connaît une reconstruction partielle entre 1697 et 1719, amorçant lentement la renaissance du village avant les grands chantiers de sauvegarde du XIXᵉ siècle. Au début du XVIIᵉ siècle, elle redevient officiellement l’église Saint André du village.
Révolution française
À la veille de la Révolution : Le Poët Laval appartient à la sénéchaussée de Montélimar. Paroisse du diocèse de Die, sous le vocable de saint-Michel.
En 1789 et 1791 : vente du château comme bien national à la Révolution, marquant la fin de la présence institutionnelle des Hospitaliers
En 1815 : démolition de la toiture, rendant le château inhabitable et accélérant son état de ruine
XIXᵉ siècle
Développement d’une verrerie produisant bouteilles et gobelets, employant une dizaine d’ouvriers.
En 1893, ouverture d’une ligne de tramway vapeur vers Montélimar, utilisée également pour expédier des grenades durant la Première Guerre mondiale .
Démographie en 1742 : 120 familles et autant de maisons recensées .
Sauvetage et renaissance du vieux village
1846 : acquisition et restauration par l’historien Claude Régnier.
Claude Régnier (1802–1874) : Érudit et collectionneur, il acquit en 1846 les ruines et lança les premiers grands chantiers de consolidation, préfigurant la restauration romantique du site.
1852–1856 : acquisition par le curé Vincent, qui lègue l’édifice à la fabrique paroissiale et lance les premiers travaux de consolidation. Premiers chantiers de consolidation par le curé Vincent, sauvegardant le souvenir des lignages médiévaux.
1911 : cession du monument à un propriétaire privé, amorçant une nouvelle période de menaces sur son intégrité avant les classements ultérieurs
Ces jalons complètent le récit de Poët-Laval, de ses convulsions religieuses et politiques à son lent sauvetage, prélude aux protections patrimoniales du XXᵉ siècle.
Abandon et pillage (début XXᵉ)
À partir de 1925, le « Vieux Poët Laval » tombe en ruines sous l’effet de l’érosion et des vols.
Création de l’association “Les Amis du Vieux Village”. L’Association des amis du Vieux Poët-Laval a été créée en 1926 par quelques amoureux du site, dont le pasteur Emile Brès et l’architecte Cyril Morley, en vue de sauver un ensemble bâti alors en voie d’abandon et soumis au pillage. L’association compte aujourd’hui une centaine de membres. Elle anime depuis 1998 une salle du château restauré, dans laquelle elle a installé une petite exposition consacrée à l’histoire du village et à la restauration du château. L’Association des Amis du Vieux Poët-Laval publie chaque année des monographies sur les lignages hospitaliers.
Acquisition et consolidation des bâtiments menacés.
Sauvegarde des remparts et réhabilitation de certaines maisons.
Acquis en 1988 par la commune, le château fait l’objet d'n important projet de restauration du corps de logis est mis en œuvre entre 1996 et 1998, sous la maîtrise d’ouvrage de la commune et avec le concours financier du Ministère de la Culture et du Conseil général de la Drôme. Dans le village, les maisons encore couvertes sont rachetées, puis aménagées en résidences secondaires avant de devenir peu à peu des résidences principales. Actuellement, une quinzaine d’habitations sont occupées de façon permanente.
Georges Auric (1899–1983) : Compositeur et membre du groupe Les Six, il séjourna au Poët-Laval dans les années 1930 pour y puiser l’inspiration de certaines pièces orchestrales, admirant la lumière et la sérénité du village.
Boris Decorvet (1901–1979) : Pasteur et fondateur du Musée du Protestantisme dauphinois, il choisit l’ancien temple du Poët-Laval pour y installer ses collections et rédigea plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire régionale.
Label « Plus Beaux Villages de France » (1992)
Reconnaissance moderne de la qualité architecturale et paysagère du Poët-Laval, stimulant le développement du tourisme culturel.
Aujourd’hui : un musée à ciel ouvert
Patrimoine remarquable : ruines du château, abside de la chapelle castrale, vestiges de remparts classés Monuments Historiques.
Héritage médiéval visible aujourd’hui
Plusieurs éléments demeurent : le donjon et chapelle Saint-Jean, vestiges de la commanderie initiale. Traces des remparts et de la citerne taillée dans le rocher. Tracé de la basse-cour et des premières maisons d’artisans. Ces aménagements témoignent de la double vocation religieuse et militaire qui fit la renommée de Poët-Laval au Moyen Âge.
Pour approfondir, vous pouvez consulter les archives notariales de Valence, visiter le musée de la commanderie ou participer aux fouilles archéologiques menées sous les fortifications.
Musée du protestantisme dauphinois : installé dans l’ancien temple, il retrace les persécutions post Révocation de l’Édit de Nantes.
Le Poët-Laval offre un voyage dans le temps, entre forteresse médiévale et village d’artisans. Sa situation géographique et son riche passé en font une étape incontournable pour tous ceux qui cherchent à comprendre l’histoire de la Drôme et de la Provence. Venez y ressentir l’âme des comtes, parcourir les remparts et goûter à l’authenticité d’un patrimoine préservé.
En savoir plus
- Envie d’en savoir plus ? Planifiez votre visite et plongez dans les secrets du Vieux Poët Laval sur le site de l’Office de tourisme Dieulefit Bourdeaux.
- Visites guidées et horaires sur le site de l’office de tourisme de Dieulefit
- Visiter le musée du Poët-Laval, où sont exposés les reconstitutions 3D des premières phases du castrum.
- Ouvrages recommandés : “Châteaux forts de la Drôme” par Jacques Rivière
- Prochains événements : festival médiéval en août
- Animations culturelles : Festival Jazz/s en juillet, fêtes votives, expositions au Centre Raymond du Puy.
- Sentiers de grande randonnée « Sur les pas des Huguenots ».
Nos coups de cœur au Poët-Laval
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